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EAN : 9782081446823
608 pages
Flammarion (06/03/2019)
3.8/5   10 notes
Résumé :
Grâce à la science, le monde a de moins en moins de secrets pour nous. De nombreuses énigmes mathématiques, réputées indéchiffrables, sont désormais résolues ; les collisionneurs de particules nous permettent de pénétrer les arcanes de la matière ; on peut maintenant observer et même prédire ce qui se passe dans votre cerveau! Oui, mais...
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Que ce livre est ardu !
Pour ceux que les maths exaspèrent, passez votre chemin. Mais tout de même pour un esprit un tant soit peu scientifique, on peut lire cet essai sur ce que nous ne saurons jamais.
Le début sur les dés et les probabilités sont compliqués.
L'intérêt, pour moi, est quand Marcus du Sautoy passe à la mécanique quantique, aux questions sur L Univers, et également à l'émergence de la conscience : ces sujets sont captivants et plutôt compréhensibles dans ce qu'il nous explique.
Encore une fois la question "Y-a-t-il quelque chose plutôt que rien?" revient. Et la réponse peut se situer, selon que l'on est d'un bord ou d'un autre: les fluctuations quantiques, ou... l'intervention divine, Dieu.
Puis on retombe dans les maths et les nombres : on passe.
Livre scientifique intéressant, mais j'en ai préféré beaucoup d'autres.
Ces différents voyages, ces différentes frontières que l'auteur aborde, me laissent parfois pantois.
Mais il est vrai qu'on doit vivre avec l'incertitude, l'inconnu, l'inconnaissable.
Nous ne pourrons jamais savoir si nous sommes arrivés à la fin de l'histoire, dit-il en conclusion.
C'est vrai, et heureusement.
Il n'en reste pas moins que ce bouquin est ardu.


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Ce que nous ne saurons jamais du mathématicien Marcus du Sautoy est fascinant à lire. Quand on me présente une équation ou un problème d'ordre mathématique je n'y comprends rien, je peux vous dire que le mandarin est plus cohérent, car sans le comprendre je peux le traduire avec Google Traduction. Mais ces formules-là, mon cerveau bloque, alors pourquoi lire un livre si ardu pour moi, simplement l'auteur a pensé à moi et m'explique avec des mots simples qu'à un certain moment le temps n'est plus divisible d'un milliardième de seconde divisé par d'autres milliardièmes viens un temps où on ne peut plus dire quel évènement est antérieur a l'autre, a ce niveau qui de Jules César ou de Napoléon a préexisté, l'univers est-il infini au-delà de sa limite observable ? L'auteur à partir d'un dé nous démontre que la prédiction de l'avenir est une tâche impossible. À partir de ce même dé Pascal, Newton ont élaboré des tables de probabilités et ainsi de suite siècle après siècle jusqu'à la division de l'atome. L'auteur se demande si la science a été au bout de l'infiniment petit. L'auteur nous parle de la conscience, le moi, une illusion biochimique de notre cerveau ! Les machines, un jour, auront-elles la même illusion ?
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MDS est un mathématicien Britannique qui explore l'état des connaissances actuelles de la science et sa progression à travers l'histoire, à l'effet de vérifier si dans différentes disciplines, cosmologie, physique, biologie, psychologie, etc., l'Homme devra reconnaître qu'il y a des choses qu'il ne saura jamais.

Pour un scientifique, en soi, cette idée est frustrante. MDS nous offre ainsi, moult conjectures qui pourraient laisser penser que... mais il n'en est pas certain.

Un chapitre très intéressant, est celui où il s'interroge sur l'émergence de la conscience. Qu'est-ce qui fait que je suis MOI et que je le sais ? Sartre disait qu'il ne suffit pas d'avoir conscience, mais qu'il faut être conscient de sa propre conscience.

La conscience grandit, sans doute, à partir de l'expérience et de la cognition. Cependant, malgré toutes les expériences actuelles, visant à déconstruire la "mécanique" du cerveau, et à imaginer un puissant ordinateur possédant ce qui apparaîtrait comme une imitation du réseau neuronal de notre cerveau, l'ordinateur dis-je, ne connaîtra jamais sa propre réalité.

Je suis bien davantage qu'une mécanique et je sais que je suis MOI avec tout ce que ce moi révèle de mystère ! le reste n'est que l'expression des fantasmes que l'on trouve dans les séries américaines (souvent bien réalisées, d'ailleurs,) sur l'intelligence artificielle.

MDS en est resté aux conjectures que laisserait entrevoir la progression de la connaissance du fonctionnement du cerveau.

Lorsque, au dernier chapitre de son essai, il revient sur ce qu'il connaît le mieux, les mathématiques, on s'aperçoit que L Univers constitue un vaste système mathématique dont le langage a été révélé, progressivement, au cours de l'histoire à quelques génies.

Les essais scientifiques sont toujours passionnants. Ce qui me frappe, cependant, c'est l'obstination avec laquelle les scientifiques s'évertuent à évincer Dieu de sa création, à la manière d'un Laplace qui déclarait n'avoir "pas besoin de cette hypothèse".

Fort heureusement ce n'est pas le cas de tous ! Un Cantor que personne n'oserait qualifier d'imbécile confessait sa foi en Dieu : "La foi en Dieu de Cantor est l'hypothèse de laquelle il déduit que l'infini doit exister."

J'observe d'ailleurs que les savants d'autres pays, et notamment les Anglo-Saxons ne craignent pas de parler de leur croyance, alors qu'en France, pays laïc, le sujet est tabou au point que les esprits savants ou non ne connaissent, comme vérité révélée et enseignée, que l'hypothèse évolutionniste, sans envisager qu'il pourrait exister autre chose.

Démarche peu scientifique consistant à décider délibérément de ne pas regarder dans toutes les directions.
MDS qui se dit athée (ou peut-être agnostique, c'est assez vague), s'étend longuement sur cette question de Dieu en admettant, en définitive, qu'il y a beaucoup de limites au-delà desquelles la science ne pourra s'aventurer.

On prête à Pasteur cette pensée merveilleuse d'intelligence : "Un peu de science éloigne de Dieu, beaucoup y ramène".

Aussi, m'étonné-je que le privilège accordé à un petit nombre de connaître une partie, si infime soit-elle, des lois de l'Univers et de la Vie n'aboutisse, souvent, qu'à tourner en dérision l'idée même de la Transcendance où à laisser la question aux philosophes et aux théologiens de façon condescendante parfois, comme un sujet qui n'a pas sa place en science.

On dit souvent que le diable se trouve dans les détails. On devrait plutôt admettre que Dieu se cache dans le détail des détails d'un vide profond et mystérieux qui révèle ces Riens qui font la substance du Tout.

Pat.


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critiques presse (1)
LesEchos
09 avril 2019
Un essai passionnant du mathématicien britannique Marcus du Sautoy nous invite à explorer tout ce que la science ne sait pas encore et, peut-être, ce qu'elle ne saura jamais.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
" Le pire ennemi de la connaissance n'est pas l'ignorance, mais l'illusion de la connaissance" (Stephen Hawking) .
" Ce dont on ne peut parler, il faut le laisser à notre imagination" ( Ludwig
Wittgenstein).
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