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EAN : 9782226457110
352 pages
Albin Michel (31/03/2021)
4.45/5   77 notes
Résumé :
« Ne nous appartient-il pas d'inclure au lieu d'exclure? De voir en l'autre une possible richesse et, avant cela, de regarder au plus profond de nous ce qui nous dérange en lui? »
Amsterdam, 1656. Dans la synagogue de la communauté hispano-portugaise transformée en tribunal, un très jeune homme est jugé pour hérésie et autres actes monstrueux. Il risque un bannissement à vie.

Comment celui en qui tous voyaient un futur rabbin en est-il arrivé l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (37) Voir plus Ajouter une critique
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C'est une belle découverte que cet auteur et ce roman. Suite à ma lecture, j'ai fouiné un peu sur le web et ô comme cet homme est passionnant. le fait qu'il soit co-fondateur de l'École européenne de philosophie et de psychothérapies appliquées résonne dans ce roman, dans lequel il montre sa parfaite maitrise de la pensée de Spinoza !

En quasiment quatre cent pages, l'auteur évoque de façon brillante et captivante la vie de Spinoza mais, plus globalement, celle de la communauté hispano-portugaise d'Amsterdam au XVIIe siècle. Les rites, les moments de prières, l'enseignement à la Yeshivah – centre d'étude de la Torah et du Talmud – ou bien encore la complexité de la relation entre Dieu et les hommes et, enfin, l'impossible remise en cause de l'existence de celui-ci ; tout est absolument décrit et expliqué pour que le lecteur soit en totale immersion dans cette communauté et qu'il en maitrise la complexité.

Dans ce livre, la tension monte crescendo, on sait que d'un instant à l'autre Spinoza va être montré du doigt et accablé par ses pairs car il sort du rang, il ose remettre en question certaines pratiques. La triste histoire du bannissement de Spinoza montre que l'on ne peut pas remettre si facilement en cause les crédos religieux et encore moins apporter un vent frais, synonyme de progrès dans la relation à Dieu. On a l'impression que l'ensemble de cette communauté est figée, qu'elle ne peut même pas tolérer que soit débattu le rapport des hommes à Dieu.

J'ai découvert tout un pan de la religion juive, j'ai également redécouvert l'histoire de cette douloureuse fuite de nombreux juifs ibériques aux Pays-Bas. Tout au long de l'histoire, on ressent l'impérieuse nécessité ressentie au sein de cette communauté de conserver son identité, peut être liée à l'exil ; mais on perçoit également à quel point les notions de coexistence et de liberté de penser, qui nous sont aujourd'hui familières – parce qu'elles sont discutées, à défaut d'être suffisamment partagées – ne sont, à l'époque pas du tout à l'ordre du jour.

C'est percutant, déstabilisant, et cette histoire nous amène forcement à faire le lien avec notre monde actuel. Cela fait écho avec notre rapport à l'autre, au repli sur soi et au repli communautaire, à la difficulté qu'il peut y avoir, pour certains, à cohabiter avec une personne qui ne pense et ne croit pas comme soi. Et cela met en lumière comment s'intéresser au passé peut nous donner des pistes pour mieux nous comporter aujourd'hui…
Lien : https://ogrimoire.com/2021/0..
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J'ai un problème avec Spinoza … Ou du moins, je n'ai pas un problème avec Baruch Spinoza en personne mais plutôt avec l'exploitation pompeuse que l'on en fait. Pour faire simple, je n'ai rien contre une citation surtout quand elle est bien placée et qu'elle apporte un complément fort à un argument ou qui synthétise la pensée que l'on veut exprimer car on ne sent pas capable de le faire. En règle générale, cela marche avec tous les philosophes les cours de philo ont toujours été pour moi d'une « chiantise » profonde, car donnés en méthode ex cathedra sur un ton monocorde à peine audible, rendant la pensée de Spinoza indigeste, pour ne pas dire hors de portée.

Alors que je feuilletais plusieurs catalogues des nouveautés qui seraient publiées au printemps, je tombe sur la description accrocheuse et comme le hasard fait bien les choses, l'auteur me propose de découvrir son roman. Je me dois de remercier Jacques Schecroun et les éditons Albin Michel pour me l'avoir fait parvenir. Je ne vais pas tourner autour du pot, c'est à l'heure d'aujourd'hui mon coup de coeur de l'année et il aura probablement une très bonne place dans mon classement de fin d'année.

Qu'est-ce que ça raconte ? Jacques Schecroun nous dévoile un roman biographique ou une biographie romancée du célèbre philosophe. Appelez ça comme vous le voulez. Issu de la communauté juive portugaise d'Amsterdam, on rencontre Baruch Spinoza dès son jeune âge jusqu'à sa vie d'adulte et son excommunication (herem). L'un des nombreux coups de génie de l'auteur, c'est le processus d'identification qu'il met en place en rendant son héros attachant en l'appelant par son diminutif, Bento.

Dans le Amsterdam du milieu du 17ème siècle, la communauté juive est composée des expulsés ou des réfugiés des villes et pays voisins mais surtout des « nouveaux chrétiens » ou « conversos », c'est-à-dire des juifs ibériques convertis de force au christianisme mais pratiquant le judaïsme en secret. Menacés par l'Inquisition et autres formes d'autorités, plusieurs familles sont contraintes de quitter l'Espagne ou le Portugal et de prendre la direction du nord avec les Provinces-Unies. Une terre réputée plus tolérante. C'est dans ce cadre que nous suivons les aléas de la vie de Bento Spinoza.

C'est le grand plongeon dans le Amsterdam du 17ème siècle. On présente Barcuh « Bento » Spinoza comme un futur grand rabbin. Sa parfaite connaissance de la Torah, son érudition et son questionnement permanent font de lui un personnage plus complexe qu'il n'y paraît. Mais alors qu'est-ce qui pousse un jeune homme au destin tout tracé à changer du tout au tout ? Bento s'intéresse à tout et à tout le monde, ce qui est à la fois sa force et sa faiblesse. En tant que force, c'est son envie d'ouverture sur le monde ou dans un premier temps vers la société amstellodamoise, les personnes d'un autre culte. En tant que faiblesse, il va être confronté à la méfiance de son père, des gens de sa communauté et forcément attirer la haine, la rancoeur et la colère de ceux-ci. le questionnement de Spinoza fait étrangement écho avec ce que nous vivons. La défense de nos idéaux face à l'obscurantisme moderne. de quelques groupuscules.

Pourquoi faut-il lire ce roman ? On peut le diviser deux parties. La première est en quelque sorte la plaidoirie qui défend Baruch de Spinoza. On nous montre les évènements de sa vie, l'évolution de sa pensée, les changements qui ont été opérés. Forcément en tant que lecteur, on est tenté de prendre la défense du jeune Spinoza. le dernier acte est à proprement parler le procès, l'excommunication et forcément toute l'injustice qui en découle.

J'aime bien les parallèles que l'on peut faire avec la Franc-maçonnerie et la démarche intellectuelle de Bento à travers ce roman. En particulier, l'épisode de la cave et la rédaction de son testament. Je ne vais pas m'étendre sur l'épisode maison prend dès lors conscience de toute la démarche initiatique du personnage. Il y a bien entendu d'autres événements mais dans mon esprit, celui-ci se démarque parce qu'il nous prouve que notre héros est un humain comme les autres.

Malgré quelques petites longueurs qui ne sont pas sans déplaire car c'est une façon de prolonger le plaisir de lecture,, Jacques Schecroun distille l'une ou l'autre citation du philosophe. On notera que le principal tour de force de ce roman, c'est de rendre la pensée de Spinoza accessible et quand on n'est pas sensible comme moi, cela fait mouche. Il tient au lecteur de faire la part entre la réalité et la fiction mais l'approche est ludique et d'une efficacité redoutable.

En conclusion, je suppose que vous aimez ces journées qui se terminent sur une note positive. Un moment inattendu qui vous donne du baume au coeur et bien, ce roman vous l'offre. Une agréable surprise dans un cadre historique lointain mais qui résonne avec l'actualité. Pensez à le mettre sur votre liste des vacances !
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Il y a quelque chose de magique à entamer un roman qui vous a été dédicacé.


Vous avez beau savoir que des dizaines d'autres blogueurs ont très certainement reçu le même livre, avec la même dédicace, la même semaine que vous, il y a une joie aussi immense qu'enfantine à voir votre nom ainsi qu'un petit mot inscrit à la plume sur la première page.
Mardi 4 avril déjà, vous aviez eu la surprise de voir s'afficher sur les hauteurs de votre boîte mail, un message de Jacques Schecroun vous demandant votre adresse postale. Trois jours plus tard, vous aviez entre les mains sa dernière parution : le procès de Spinoza aux Editions Albin Michel.


Si je dois avouer ne pas avoir été emballée par l'objet en tant que tel – cette illustration ainsi que les typographies choisies rendent le graphisme de la couverture terriblement vieillot -, j'ai, dès les premières pages, été emportée.
Jacques Schecroun a ce talent de faire corps avec son sujet, de l'éplucher sous toutes ses coutures pour nous le donner à voir avec une maestria qui n'est pas à prouver. J'ai englouti les quelques 338 pages de cette exofiction en deux jours et croyez-moi, avec un bébé de 6 mois dans les pattes, la tête et le coeur, c'est une gageure.


Quelle joie de me retrouver projetée au coeur des débats philosophiques qui n'avaient plus fait frémir mon cerveau depuis les dissertations du baccalauréat, voilà près de dix ans!
Quel plaisir de me laisser emporter par la superbe et la rigueur de cette communauté juive installée dans la plus libre des villes d'Europe !
Quel bonheur de redécouvrir ce philosophe aussi brillant qu'inspirant !


J'ai souvent eu le sentiment de voyager dans le temps. J'ouvrais le Procès de Spinoza à la page à laquelle je m'étais arrêtée quelques heures plus tôt et je me retrouvais immédiatement plongée dans mes plus jeunes années. Toute débordante de la joie de me glisser entre les pages et les ruelles d'un roman historique ressemblant fort à ceux dont je raffolais adolescente.


Alors vous l'avez compris, ce livre m'a beaucoup plu. Pourtant, je me permets de peindre une légère ombre sur la terre battue du tableau jusqu'ici dressé. Si le procès dont Spinoza fut l'objet souligne, aujourd'hui encore, la modernité de sa pensée et l'actualité de la question de la liberté d'expression, je confesse avoir été quelque peu déçue par le côté « assez peu moderne » de la narration, ses courts chapitres que j'ai trouvés parfois un peu feints et par la langue quelque fois trop scolaire et descriptive de son auteur.
J'ai néanmoins décidé de ne pas m'étendre sur ces points tant il est clair que cela n'a en rien entravé le plaisir de lecture qui a été le mien ces deux jours durant.


Et comme il est bon de méditer et de donner à méditer une phrase qui nous a parlé,
de la faire rouler dans notre bouche
et grandir dans notre esprit, je vous laisse sur ces mots :


« Ne nous appartient-il pas d'inclure au lieu d'exclure ? de voir en l'autre une possible richesse et, avant cela, de regarder au plus profond de nous ce qui nous dérange en lui ? ».
Lien : http://www.mespetiteschroniq..
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Vu la renommée actuelle de son accusé, le procès de Spinoza censé faire disparaitre son nom (« Que son nom soit effacé dans ce monde et à tout jamais. ») peut être considérée comme un énorme ratage. Mais pas le livre éponyme de Jacques Schecroun que j'ai trouvé, lui, réussi. Cet intéressant récit retrace la vie de Spinoza depuis son enfance jusqu'au moment où il subit ce fameux procès, un procès religieux qui va déboucher sur le bannissement définitif de sa communauté (familiale, amicale, professionnelle, religieuse). Alors que Spinoza, jeune élève brillant, est promis à un grand avenir de rabbin, le lecteur découvre comment des événements importants de sa vie et des rencontres vont le détourner de ce prestigieux chemin, font faire évoluer ses idées pour devenir l'un des philosophes les plus influents du monde. Nous sommes à Amsterdam en plein XVIIe siècle dans le quartier juif de cette ville cosmopolite. La famille de Spinoza qui a fui l'Inquisition espagnole et portugaise est très pratiquante et le quotidien est réglé par les cérémonies religieuses, par la soumission à la Loi et à l'interprétation rigide qu'en font les rabbins et les notables de la communauté. Au départ très respectueux du mode vie de sa communauté, Spinoza découvre au gré de ses rencontres avec des intellectuels et des amis issus d'autres confessions une nouvelle manière de penser et de réfléchir. Il va petit à petit remettre en cause l'interprétation du dogme, tenter d'apporter lumière et raisonnement aux idées religieuses et s'interroger sur la posture de repli sur soi et de victimisation de sa communauté, interrogations d'une rare modernité qui renvoient à notre présent, à notre perception de l'autre, à nos rapports aux idées et aux croyances de l'autre. « Ne nous appartient-il pas d'inclure au lieu d'exclure ? Ne nous appartient-il pas de voir en l'autre une possible richesse et, avant cela, de regarder au plus profond de nous ce qui nous dérange en lui ? » Alors, évidemment, ces positions modernes et audacieuses heurtent l'orthodoxie juive qui ne tolère pas la pratique du doute prônée par Descartes et une interprétation raisonnée et réfléchie des textes religieux. D'où le procès, le bannissement extrêmement sévère et la malédiction d'une violence inouïe : « Qu'il soit maudit le jour, qu'il soit maudit la nuit, qu'il soit maudit pendant son sommeil et pendant qu'il veille. Qu'il soit maudit à son entrée et qu'il soit maudit à sa sortie. Que les fièvres et les purulences les plus malignes infestent son corps. » Pour retracer l'évolution des pensées du philosophe et son revirement idéologique, Jacques Schecroun a préféré la fiction à l'essai, choix qu'il assume sans trop embrouiller le lecteur malgré quelques longueurs. Il rend la vie de Spinoza extrêmement vivante, décrit avec précision le quartier juif d'Amsterdam, son ambiance surannée et recluse, trace des portraits colorés des rabbins, des marchands, des notables de la communauté. Il choisit pour cela une langue volontairement vieillie qui lui permet de parsemer son texte de phrases véridiques du philosophe sans détonner et de jouer aisément entre les faits historiques avérés et les silences laissés par les historiens. On est bien dans l'époque, dans les conversations et les problématiques de l'époque, immergé dans des lieux et des modes de vie qui m'étaient inconnus. En ces temps de repli sur soi et de sectarisme idéologique, de débats artificiels dominés par les insultes ou les attaques personnelles plutôt que par les arguments de fond, "Le procès de Spinoza", ouvrage à la fois d'études historiques et d'imagination, est une lecture bienfaisante, voire indispensable.
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Je me suis toujours tenue à l'écart des écrits de Spinoza, le considérant trop complexe pour moi. Mais lorsque j'ai vu à la bibli cet ouvrage de Schecroun, j'ai pensé que cela pouvait m'en dire un peu sur sa pensée.
J'ai effectivement trouvé ce livre très instructif, sur Spinoza bien sûr, mais aussi de façon générale. Ainsi ce conseil d'un de ses amis “En dedans, penser ce qu'on veut, en dehors, obéir à l'usage” même si le philosophe n'a pas voulu s'y conformer, trop amoureux de la vérité.
Un passage a montré que les problèmes et la façon d'envisager les solutions n'ont pas beaucoup évolué : P 66 “ La conversation (...)porta d'abord sur tous ces askenazin miséreux qui arrivaient, chaque jour, d'Allemagne et de Pologne et sur le point de savoir jusqu'où il fallait les accueillir. Pieter en avait déjà embauché plusieurs à la manufacture de tabac mais toute la prospérité des Provinces-Unies ne suffirait pas à pourvoir aux besoins fondamentaux d'autant de migrants.”
Et sur la malédiction qui pèsent sur les juifs, ( et sur bien d'autres), ce passage mérite réflexion : p 213 “Comment, en effet, pouvait-on répéter, tous les ans, que chaque génération avait son ennemi sans semer dans l'esprit des jeunes gens l'idée d'un conflit inévitable avec les autres et comment ne pas voir qu'en procédant ainsi,, nous en venons à créer nous-mêmes cet ennemi pour nous confirmer (...) que les croyances de nos pères sont bien vraies ?”

L'auteur distingue en fin d'ouvrage les faits réels et la fiction. Il note parmi les ouvrages auxquels il s'est référé celui de Steven Nadler : Spinoza, une vie. Comme il existe aussi à la bibli je pense l'emprunter bientôt.

J'ai aimé rester à Amsterdam au 17e dans le milieu juif, après le marchand de café.

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critiques presse (1)
LeMonde
12 avril 2021
Pour entrevoir une vérité sur le philosophe hollandais du XVIIe siècle, l’écrivain Jacques Schecroun a préféré la fiction à l’essai.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
J'ai adoré cette histoire qui n'a rien à envier au roman d'Irvin Yalom. L'auteur sait nous tenir en haleine de bout en bout et nous mener avec talent au cœur du 17ème siècle pour suivre le procès passionnant du grand philosophe que deviendra ensuite Spinoza. Les personnages sont très attachants et c'est superbement écrit.
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Ne nous appartient -il pas d’inclure au lieu d’exclure? De voir en l’autre une possible richesse et, avant cela , de regarder au plus profond de nous ce qui nous dérange en lui ?
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- Vous n'avez rien à ajouter ? demanda Morteira au vieil homme qui avait laissé sa phrase en suspens.
- Euh ... rien, non, sinon juste peut être, ajouta ce dernier, qu'il y a fort à parier, et pour vous à redouter, que ce soit Spinoza qui entre dans l'histoire et pas vous.
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– Dans ce sens que la compétition aboutit à l’exclusion de l’autre, à son élimination, voire à son extermination, alors que la collaboration et la coopération, tout en permettant de coexister les uns avec les autres, enrichit les sciences, les arts et les métiers.
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A l'aide du jugement des saints et des anges, nous excluons, chassons, maudissons et exécrons Baruch de Spinoza avec le consentement de toute la sainte communauté d'Israël en présence de nos saints livres et des six cent treize commandements qui y sont enfermés. Nous formulons ce herem comme Josué le formula à l'encontre de Jéricho. Nous le maudissons comme Elie maudit les enfants et avec toutes les malédictions que l'on trouve dans la Torah.
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Video de Jacques Schecroun (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jacques Schecroun
Dans la Judée du Ier siècle sous occupation romaine, la crucifixion d'un prédicateur venu de Galilée provoque des troubles qui rendent l'empereur furieux. Il ne supporte pas que ses hommes soient accusés d'avoir mis à mort ce rabbi qu'on prétend Fils de Dieu, et il ne se satisfait pas des explications de Ponce Pilate. Comment les Romains pourront-ils sortir indemnes de cette affaire et laver le sang qu'ils ont sur les mains ? Ce sera, pendant vingt siècles, le secret le mieux gardé de Rome.
Jacques Schecroun, l'auteur du Procès de Spinoza, s'attache à faire revivre Jésus au plus près de ce qu'il était vraiment : un Juif pieux et novateur. Un roman passionnant qui nous ramène aux balbutiements du christianisme.
Pour découvrir le roman : https://www.albin-michel.fr/le-proces-de-jesus-9782226472526
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