Au xixe et au xxe siècle, des psychologues, des sociologues, des économistes et aujourd’hui des neuroscientifiques abordent les questions d’éducation à travers les théories de la connaissance, le développement de l’intelligence, le fonctionnement du cerveau ; ou de l’économie politique, sommée de faire face aux grands enjeux d’une éducation qui concerne maintenant l’ensemble des enfants de la planète.
Le seul objectif de l'enseignement socratique est la découverte de soi-même, suivant la formule qu'il emprunte à l'oracle : "Connais-toi toi-même."
Une pédagogie aussi révolutionnaire est intolérable pour les autorités, qui condamnent Socrate à mort pour "démoralisation de la jeunesse"; il n'est pas surprenant que tous les innovateurs contestataires de l'histoire de la pédagogie le prennent pour modèle.
"Il faut cinquante ans pour faire un homme" disait Platon.
Mélangeant classicisme et une modernité parfois étonnante, ce philosophe grec élabore dans son Académie un programme d'étude pantagruélique, réservé aux âmes bien nées de la cité.
L'éducation n'a pas vocation à inculquer du savoir, elle doit permettre d'élever le sens moral, le sens pratique et le sens critique.
Le 21 ème siècle sera-t-il celui d'une neuropédagogie ayant pour ambition de mieux comprendre ce qui se joue dans le cerveau d'un enfant qui apprend, et d'améliorer ainsi les méthodes d'apprentissage ?