A travers un texte court, précis et exhaustif, l'auteur sait rendre la personnalité de
Tony Duvert et ses traumatismes originels lisibles. C'est toujours fascinant de ressentir la souffrance suraigüe qui peut guider la vie de certains êtres (Montgomery Clift et
Tony Duvert par exemple). Je ne sais plus qui a dit qu'"Un occidental déprimé (lui) ferait penser à un héros dostoïevskien qui aurait un compte en banque", sauf qu'au cas présent il n'y avait pas, dans la vie de l'auteur
Tony Duvert, de moyens d'existence...