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EAN : 9782226457790
224 pages
Albin Michel (01/03/2023)
2.73/5   20 notes
Résumé :
C'est l'histoire de deux juifs dans un avion vide.
C'est aussi celle d'un homme qui quitte la France, à la recherche de sa terre promise et ne la trouve pas.

On y croise un metteur en scène qui n'a plus rien à perdre, une comédienne armée d'un revolver, un polémiste juif d'extrême droite, un vétérinaire, un chien, un Joann Sfar, sans oublier le roi David et la Shulamite. Dans ce récit de pure fiction, chacun cherche sa place, même Dieu.
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Joann Sfar est un auteur que j'ai découvert grâce à ses bandes-dessinées, notamment Fin de la parenthèse et Tu n'as rien à craindre de moi, qui m'avaient destabilisées en raison notamment de sa manière crue et brutale d'aborder certains sujets sensibles. Avec Et Dieu riait beaucoup, c'est la première fois que je découvre sa plume dans un roman.

L'histoire semble simple, mais elle est compliquée : deux juifs se retrouvent dans un avion en direction d'Israël. L'un s'appelle Pierre Cohen, réalisateur célèbre, il part en Israël pour adapter au théâtre une bande-dessinée de Joann Sfar. L'autre s'appelle Bettoun, c'est un politique qui se revendique antijuif et part en Israël suite à un échec politique en France, pour trouver son public. L'un et l'autre sont comme chien et chat : deux opposés qui se houspillent mais au fond, se comprennent.

Le rapport à la religion est quasiment omniprésent, avec notamment la présence de Dieu qui veille et réagit parfois aux situations qui se déroulent dans le livre. Une place toute particulière est attribuée aux juifs, avec le pays d'Israël qui est placé de manière central dans le roman. Je n'ai que très peu de connaissances en matière de religion juive, aussi, je suis passée à côté de nombreuses références non expliquées. C'est bien dommage, je pense que c'est une des raisons qui m'ont fait ne pas adhérer à ce livre.

J'ai trouvé ce roman très brouillon. On parle abondamment de religion, on parle de racisme avec la comédienne noire Alfredine, on parle d'amour avec Valérie Signoret, on parle de trahison, on parle de retour aux sources… J'ai été totalement perdue. Quels sont les messages principaux de l'auteur ? Que cherchait-il à mettre particulièrement en avant ? Je n'ai malheureusement pas compris. Joann Sfar qui aime le je m'en foutisme et l'humour décalé, a sans doute été dans l'appropriation trop extrême de ces deux points. Et Dieu riait beaucoup… mais il était bien le seul !

Un roman aux multiples sujets, beaucoup trop brouillon, avec la religion juive comme point central et une bonne dose de questionnements. Je n'ai pas compris le but de ce livre et ne vous le conseille pas. Je pense que ma découverte de Joann Sfar s'arrête ici.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Si son "appareil uro- génital" marche, alors il devrait l'utiliser! (Jamais entendu ce terme xd !!). Si drôle ! Un florilège de bonnes citations ! Par contre, l'ouvrage à un petit côté "Regardez je connais X et Y" Légèrement désagréable! Ca fait très "niche" de cinéma, du côté Making of, j'entends!;) C'est l'histoire des ethnies dans les milieux artistiques. Des fois, ça pète les plombs sévère! Beaucoup de considérations sur la religion Juive. Qui ne me parlent pas. Mais pas l'inverse non plus.
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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J'ai lu ce livre et j'ai vraiment, vraiment beaucoup rit. Ce qui est rare pour moi. Bien entendu, ce livre a été écrit avant le drame terrible qui se joue à Gaza. Tout d'abord, une première partie où le personnage principal, auteur de théâtre, cherche l'actrice qui jouera le rôle de la comtesse dans une adaptation du livre de Joann Sfar : le plus grand philosophe de France. L'actrice qu'il rencontre est noire, le livre parle d'esclavagisme. Comment monter ce type de pièce avec une actrice de couleur sans pour autant être l'objet de critiques racistes ? Puis, il part pour Tel-Aviv, où il doit monter une adaptation de la BD le Chat du Rabbin. Mais veut-il monter cette pièce ou tout simplement retourner en Israël en quête de ses racines ? Dans l'avion, il est en compagnie d'un personnage qui fait très, très furieusement penser à Eric Zemmour. Il y a des répliques et des actes particulièrement croustillants dans cet avion. Joann Sfar nous parle du roi David, du Cantique des Cantiques et de sa poèsie, du désert, des hôtels remplacés par des Airbnb, du théâtre subventionné, du théâtre privé. Comme dirait Jacques Chancel : Et Dieu dans tout cela ? Pierre Cohen nous dit "Pourquoi j'aime mieux le théâtre que la synagogue . Et ces questions enfantines : soit Dieu était absent, c'est-à-dire qu'il n'existe pas, soit il n'est pas tout puissant et ne peut empêcher les atrocités". "Nous ne sommes pas éloignés de Dieu, il habite loin, c'est tout". Je conseille très fortement la lecture de ce livre en cette période tourmentée.
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Oui du grand j'menfoutisme et pas mal d'humour, une culture étonnante qui va dans tous les sens, des personnages déjantés, une autodérision, le tout assez dérangeant car excessif. Même dans sa vision d'Israel et de sa critique sous-jacente des diverses pratiques religieuses et de l'alya de la diaspora juive française.
Cet auteur aurait -il des obsessions ??? Dont des lecteurs peuvent peut-être se lasser même si sa connaissance du judaïsme reste impressionnante…
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Des propos décousus, une histoire alambiquée, sans intérêt et sans fil rouge, des références difficiles à appréhender pour celui qui n'est pas de confession ou de culture juive, des personnages grotesques, quelques figures médiatico-artistico-politique caricaturales, pas de réflexion aboutie… Bref un cocktail indigeste.
A peine arrivée au tiers du livre j'avais hâte d'en finir, à la moitié j'étais tentée de tout lâcher, aux deux tiers j'ai abandonné.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
La race, ça n’existe pas, nous sommes une espèce universelle : chacun peut tout jouer, et chez Shakespeare, des hommes blancs incarnent aussi bien Othello le noir que les filles du roi Lear. Si vous voulez, mais la peau ça existe. Un drapeau dont on n’a pas voulu et qui influe sur nos déclarations.
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À soixante et onze ans, Pierre Cohen se disait qu'il voulait encore tenir une femme dans ses bras.
Son appareil uro-génital fonctionnait toujours. Cela relevait sans doute de la bizarrerie vu son âge mais, lorsqu'une arme est en état de marche, il faut s'en servir.
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- Comment ça, vous avez perdu Pierre Cohen ?
- On était dans le taxi et il est sorti en route. Il a couru vers la plage.
Entre la France et Israël, le moindre événement peut virer au drame diplomatique.
- Je crois qu’il a couru vers la mer.
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- Quelle communauté voulez-vous séduire avec cette histoire ?
- Pas les cons.
- Ça réduit votre cible.
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Nous ne somme pas « éloignés de Dieu », il habite loin, c’est tout.
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