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sur 997 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La bâtarde d'Istanbul évoque le génocide arménien
-sous forme d'intrigue bourrée d'audace, d'humour et de fraternité,
-sous fond de cuisine mitonnée avec des noms de plats,
Elif Shafak retrace la Turquie moderne.
Deux familles : chez les Kazanci (Turcs d'Istanbul), les femmes sont pimentées, hypocondriaques, aiment l'amour et parlent avec les djinn, tandis que les hommes s'envolent trop tôt - pour l'au-delà ou pour l'Amérique comme l'oncle Mustafa.
Chez les Tchakhmakhchian, arméniens émigrés aux États-Unis dans les années 20, quelque soit le sexe auquel on appartient, on est très attaché à son identité et à ses traditions. le divorce de Barsam et Rose, puis le remariage de celle-ci avec un Turc nommé Mustafa suscitent l'indignation générale. Quand, à l'âge de 21 ans, la fille de Rose et de Barsam, désireuse de comprendre d'où vient son peuple, gagne en secret Istanbul, elle est hébergée par la chaleureuse famille de son beau-père.
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L'antagonisme turco-arménien à l'échelle de deux familles, une turque à Istanbul, l'autre arménienne aux Etats-Unis.
Armanouch, jeune américaine aux origines arméniennes, se rend dans la famille de son beau-père à Istanbul. Elle y rencontre Asya, la plus d'une jeune d'une famille composée presque essentiellement de femmes, les hommes y mourant vers 40 ans. Mais aussi celle dont le père n'est pas connu, une bâtarde. Ensemble, elles vont découvrir bien des secrets de famille.
Des femmes exubérantes, une ville qui ne l'est pas moins. Une famille à l'image de cette ville qui oscille entre tradition et modernité, oublié et mémoire à outrance, religion et sorcellerie.
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Armanoush Tchakmakchian est une jeune Américaine, d'origine arménienne par son père. Ses parents ont divorcé quand elle était toute petite et sa mère, en partie pour faire enrager son ex-belle-famille, s'est remariée avec un Turc. Elevée par sa mère, Armanoush s'est néanmoins imprégnée de culture arménienne à chaque fois qu'elle séjournait dans sa famille paternelle.

A l'âge de 20 ans Armanoush éprouve le besoin de mieux connaître ses origines. Sans prévenir ses parents elle s'envole alors pour Istanbul où elle se fait héberger par la famille de son beau-père, Mustafa Kazanci. Dans cette maison de femmes (Mustafa, le seul homme encore vivant a émigré il y a 20 ans et n'a plus remis les pieds en Turquie) Armanoush se lie d'amitié avec Asya, la fille bâtarde d'une des soeurs de Mustafa. L'arrivée de cette intruse, les questions qu'elle pose sur les Turcs et les Arméniens, vont faire émerger des secrets de famille dont certains profondément enfouis.

J'ai bien aimé cette lecture qui m'a tenue en haleine. Dès le début je me doutais que l'histoire des familles Tchakmakchian et Kazanci était liée mais comment ? La réponse est plutôt crédible, conforme à ce que j'ai pu lire sur certains épisodes du génocide des Arméniens. Pour en arriver au dénouement il faut en passer par l'intervention des esprits mais cela ne m'a pas gênée.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Un livre touchant et poignant. L’histoire de deux familles turques et arméniennes aux destins qui s𠆞ntremêlent pour finir enlacées.
La Turquie est mise en valeur et on rêve de s𠆞nvoler pour Istanbul. Loin de donner son avis sur le douloureux génocide arménien, l𠆚uteure se fait messager du bien et de la tolérance. Véritable ode à la paix, le livre est très bien construit. On ne se lasse pas. C𠆞st léger, plein d’humour et d𠆚mour alors que le sujet est sérieux. Sûrement grâce au féminisme puissant qui entoure le livre. Bravo!
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je m'attendais plus de ce livre tellement j'entendais bcp parler de lui certe c'est un livre original la plume d'elif shefak est la on le reconnait bien j'avoue que l'histoire est poignante j'ai bcp aimé Armanouch "dailleurs j'aime bcp le prenom" y'a des histoire familliales qui s'entremellent y'a bcp d'aigreur aussi bcp de réalités historiques dailleurs je savais pas que cechétti est le fondateur de la danse classique "ballet " j'ai bcp aimé les titres des chapitres en douceurs; amande, peche, canelle j'ai trouvé ca agreable
mais le roman est trops centré sur cette affair "soit famille kasanci" soit genocide armenien l'auteur n'a pas su comment devié un peu notre attention sur autre chose que ca dailleurs elle decrit pas sur le roman la vie en istanbul genre le marché, dailleurs les voisins sont absants la vie citadin n'existe pas elle a peu cité ce café minable mais rien de plus genre y'a pas de chaleur, pas de vie sociale dans ce roman dommage mais enfin c'est un livre bien edifié elle a tres bien travaillé dessus c'est pas du bidon mais c pas du charme non plus
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La Bâtarde d'Istanbul fut ma première gorgée de la littérature turque, et ce fut très bonne.
Elif Şafak est une des plus talentueuses écrivains de sa génération. Ce roman est hymne à la tolérance et la mémoire féminine.
Le style descriptif fait des éclats féeriques. Les caractères sont bien développés et par plusieurs traits au fil des pages, réussissant de belles facettes de la société locale ainsi que celle de la diaspora.

Ce qui j'ai peu apprécié c'est la tendance dominante de l'auteure à représenter son pays et son Histoire à l'Autre, de manière à trop l'"exotiquer", au lieu d'investir dans une petite communauté. Secundo, et ce que même rendrait cet écrit un chef d'oeuvre pour un lecteur occidental, son appui dynastique et fusionnel parfois déroutant, ainsi que sa ferveur mystique qui pourrait nourrir des clichés orientalistes (le personnage de Banu m'est détestable).
Néanmoins, les thèmes explorés, par ex si on devrait ou non être rongés par nos pères, fait l'excellence de ce roman.
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Coup de coeur!!
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La bâtarde d'Istanbul est un roman d'Elif Shafak (Editions 10|18), auteure née en France de parents turcs. Il s'agit de son second livre en anglais et il raconte l'histoire de deux familles, l'une turque et l'autre arménienne à travers le regard des femmes. L'écrivain a frôlé l'emprisonnement à cause des propos contenus dans certains dialogues tenus par des Arméniens sur les Turcs. C'est toujours un grand plaisir de découvrir des femmes engagées à travers leur écriture et c'est ce qui m'a poussée à le lire.

« Maintiens-moi dans la béatitude de l'ignorant ou donne-moi la force de supporter le savoir »

Le livre dresse le portrait de plusieurs femmes sur plusieurs générations et continents. Armanoush une américaine-arménienne va entreprendre un voyage introspectif. Des Etats-Unis, elle va se rendre en Turquie à la recherche des origines de sa grand-mère et entamer une croisade pour le souvenir. Asya est quant à elle Turque née de père inconnu. Élevée par ses nombreuses tantes, elle a du mal à trouver sa place et à se construire un avenir. Liées malgré leurs origines et leurs personnalités aux antipodes l'une de l'autre, les deux jeunes filles vont alors tenter de lier passé, présent et futur.

Recherche identitaire au coeur de la diaspora

Si j'ai d'abord eu peur qu'il s'agisse d'une lecture un peu légère il n'en est rien car nous découvrons rapidement que les histoires des différents personnages ont toutes un point commun : le génocide arménien. A l'heure où ce massacre fait encore l'objet de débats et controverses, le peuple Arménien attend encore une reconnaissance de celui-ci.

Dans La bâtarde d'Istanbul, Armanoush se fait un devoir de mémoire par rapport à son peuple. Tout comme beaucoup d'américains-arméniens elle subit de plein fouet le « paradoxe Janissaire » qui consiste à être déchiré entre deux modes d'existence incompatibles.

Véritable fenêtre ouverte sur la culture turque

Un des aspects plaisants de ce roman est la représentation que fait l'auteure de la Turquie et en particulier d'Istanbul. Les nombreuses descriptions font état d'une ville colorée, aux multiples senteurs et qui est un festin permanent. D'ailleurs, l'originalité des titres de chapitres réside dans le fait qu'il s'agisse chaque fois d'un aliment ou d'une épice. On sent le réel amour qu'Elif Shafak voue à cette ville.
Lien : http://ivredelivres.com/bata..
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Un touchant récit se déroulant dans l'Istanbul moderne et où le passé arménien d'une famille va rencontrer l'histoire d'une famille turque. J'ai bien aimé cette histoire et le style à la fois sobre et piquant de la narratrice.
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Après un voyage à Istanbul qui m'a littéralement envouté, j'ai voulu rester un peu plus longtemps dans cette ville magique... Et je n'ai pas été déçue par ce livre! Les personnages sont attachants, l'intrigue et la chute ne déçoivent pas. Cela m'a donné envie de lire d'autres ouvrages de cette écrivain turque. Je recommande vivement!!!
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