Balzac et la Petite Tailleuse chinoise

En 1968, dans la Chine communiste : les jeunesses bourgeoises sont envoyées dans des camps dits de “rééducation”, pour les imprégner de la doctrine de Mao. Ces camps les avilissent à petit feu... Peu en sortent.

C'est l'histoire de jeunes enfants qui s'évadent, intellectuellement, grâce à la littérature. L'un d'eux a fait passer une valise remplie de romans classiques ; alors, c'est le soir - leur journée d'esclave finie - qu'ils découvrent l'exaltation de l'amour bourgeois, des aventures d'un autre temps…

Le thème était bien choisi, ce genre de formule a fait ses preuves plus d'une fois. En revanche, le style d'écriture était très quelconque, il manquait de dynamisme, et j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages. Je ne doute pas qu'il faut une certaine sensibilité pour accrocher.
C'est un livre qui m'a peu touché, il était certainement destiné à un lectorat chinois, qui a du souffrir de la botte du régime : d'où sa renommée.

Je m'attendais à découvrir un petit bijou mais ce n'est pas le cas. Si le sujet sur la rééducation des adolescents susceptibles de nuire au régime maoïste est intéressant, ni l'histoire, ni les personnages, ni enfin l'écriture ne m'ont séduite.

Suivez les aventures de deux adolescents chinois pendant la révolution culturelle engagée par Mao. Considérés comme intellectuels puisqu'ils lisent et que leurs parents sont ennemis de la révolution, ils font leurs rééducations dans la montagne. C'est dans ce paysage que les deux protagonistes vont faire la rencontre d'une jolie tailleuse. Avides de connaissances, les trois adolescents liront des oeuvres européennes (interdites par le régime) fraîchement dérobées…

Juste après avoir lu Fahrenheit 451, il est intéressant de voir que les autodafés de livres ne sont pas forcément de la science fiction, car même si "Balzac et la petite tailleuse chinoise" est un roman, il nous plonge dans une expérience édifiante de la fin des années 60 : le communisme selon Mao.

Ce livre est une description de la littérature, de l'amour et de la révolution culturelle par un adolescent chinois. le ton du roman est simple, le livre est court, facile à lire. Peut-être parfois écrit de façon un peu trop naïve ou gentillette, je regrette un petit peu le manque de punch dans l'écriture.

1968, Chine, en pleine révolution rouge. le narrateur et son ami Luo, deux jeunes garçons de 17 et 18 ans, sont envoyés en rééducation dans la campagne rouge chinoise car leurs parents sont considérés comme des “ennemis du peuple”. Un peu “par hasard”, ils tombent sur une valise remplie de livres, Balzac, Dumas, Flaubert, etc, traduits en chinois. Ils vont dévorer ses livres dans la clandestinité, et initier la Petite Tailleuse, la plus belle fille de la vallée, dont ils sont amoureux.

Je n'ai pas du tout aimé ce livre. Je n'ai pas du tout réussi à me plonger dans l'histoire, dans le contexte, dans la Chine. J'ai trouvé l'écriture et l'histoire fades, sans émotions. Je ne suis pas arrivée à ressentir la passion pour les livres qui anime les jeunes gens, je n'ai éprouvé aucune empathie pour eux. J'ai l'impression d'être restée à des kilomètres de l'histoire, de leur vie, de leurs sentiments. L'écriture ne m'a pas touchée, je n'ai pas trouvé les mots assez “justes” pour me faire vibrer, pour moi il manquait quelque chose. Dommage, c'était un sujet intéressant.

Je ne sais toujours pas si j'ai apprécié ce roman…
La narration est assez neutre, voire plate. de ce fait, les quelques rebondissements présents dans le récit, et qui pourraient lui apporter un certain rythme, passent totalement inaperçus.
La fin du roman m'a semblée précipitée par rapport au reste du récit, comme si l'auteur l'avait ajoutée après coup, parce qu'il ne savait pas trop comment continuer son récit et enchaîner entre les aventures des différents personnages.
Le contexte historique du récit était intéressant à découvrir, d'autant que je connais mal l'histoire chinoise : prendre connaissance d'un pan (même très restreint) de celle-ci m'a donc bien plu.
Mais à part ça, je dois avouer que je me suis un peu ennuyée. Les personnages ne sont pas attachants. Leurs aventures ne m'ont pas intéressée (principalement, je pense, à cause de ce problème de narration évoqué ci-dessus). Et les seuls passages que j'ai abordés avec intérêt étaient ceux qui parlaient des fameux romans du Binoclard. Malheureusement, ceux-ci étaient peu nombreux.

J' ai emprunté ce livre dans la bibliothèque de mon fils. Il l' avait étudié au lycée et ne l' avait que peu apprécié. J' avoue que moi, non plus, je n' adhère pas trop à ce genre de roman.
Je reconnais cependant que c'est un bon témoignage sur la Chine de Mao.
On y découvre le pouvoir et l' attrait du livre lorsque celui-ci est un objet interdit.
Mais bon, je n' admire pas particulièrement Balzac pour partager l' émoi des trois protagonistes.

J'ai lu ce livre il y a plus d'un an et je me rappelle avoir été déçue.
Après avoir beaucoup vu son titre aguicheur, j'ai fini par l'acheter d'occasion - d'autant que l'on trouve pléthore d'exemplaires de ce livre. J'aurais dû me douter que son titre ne reflétait pas son contenu !

Je ne me souviens même plus de l'action. Enfin, de l'histoire, car je me rappelle tout de même que ce livre souffre plutôt d'un manque d'action. Mais cet aspect contemplatif aurait pu être racheté par autre chose. Peut-être que ce roman reste un peu trop flou sur le contexte socio-politique. Ou que la psychologie des personnages est peu travaillée. En tout cas, ce livre n'a pas pris avec moi...

Une lecture obligatoire du collège.
Ce qui peut-être m'a poussée à ne pas aimer ce livre, en réaction disons.
Toujours est-il que je trouve cette histoire longue, même si le livre est petit. Longue, sans vrai rebondissements, à part la fin.
Certes, on comprend bien le monde hyper encadré de la Chine de l'époque, ce qui est plutôt intéressant, mais l'histoire en elle même ne passionne pas. Pas plus que les passions qui animent le narrateur: son attrait pour les livres classiques ne passe pas en nous, son amour pour la petite tailleuse le pousse au voyeurisme mais pas à se battre pour ses sentiments, qui au fond, sont plutôt plats.

Comment dire... Ce livre n'a pas vraiment été une déception car je n'en attendais rien, mais la lecture ne fut vraiment pas un moment agréable !
Tout d'abord, le style de l'auteur m'a immédiatement déplu, les phrases sont trop simples, rien n'est recherché.
Quant à l'histoire, elle n'est vraiment pas intéressante et pourtant elle se passe en Chine dans les années 60, il y avait de quoi faire de bonnes choses. Mais là, seuls le contexte historique d'ailleurs bien mis en place et les allusions à la littérature classique m'ont plues.
Parfois, je ne comprenais pas l'auteur, à plusieurs moments nous avons des scènes voyeuristes sont je n'ai compris ni l'intérêt ni le sens comme par exemple un vieux prêcheur en train d'espionner la petite tailleurs chinoise et son copain lors de leurs actes sexuels ! Vraiment étrange et même glauque ! Et ce n'est pas le seul exemple que l'on puisse trouver. Ces passages m'ont vraiment gêné car je ne COMPRENAIS PAS l'intérêt qu'avait l'auteur à faire de telles descriptions puisqu'elle n'apportaient rien !
Enfin, la morale de l'histoire m'échappe un peu mais je trouve que la fin sauve le reste du roman qui est parfois niais, parfais glauque ou juste inutile.
Enfin bref, pour moi ce livre à tout pour être mauvais, excepté le contexte social politique et culturel dans lequel évoluent les personnages.

'ai fini hier soir Balzac et la Petite Tailleuse chinoise, premier livre encensé et primé de l'auteur et réalisateur chinois Dai Sijie. Malgré un petit à priori négatif dû au seul film que j'ai vu de lui (Les filles du botaniste) , je me suis lancée dans cette lecture avec plaisir, grâce à une écriture fluide et agréable, et à ce parfum asiatique qui m'attire toujours autant.
Il faut bien avouer qu'à chaque fois que je lis un livre sur la révolution chinoise, je tombe des nues en réalisant à quel point je me sens loin de tout ça, bien heureuse dans mon petit confort occidental où l'on ne brûle plus les livres et l'on ne risque pas de finir ouvrier ou agriculteur pour expier un bref passage à l'université ! J'ai ainsi l'impression naïve qu'on me parle d'un siècle éloigné, et que l'électricité, le cinéma ou les baskets ne sont que des anachronismes oubliés, alors que la Révolution chinoise ne s'est calmée qu'il y a une trentaine d'années.

Si je m'arrêtais là, je dirai que le livre vaut la peine d'être lu aussi bien pour l'évasion que le déniaisage en douceur... Pourtant hier soir, je sentais qu'il y avait quelque chose qui clochait dans cette histoire, et ce matin cela m'a sauté aux yeux. Finalement, la Petite Tailleuse s'en va parce qu'elle a été transformée par la découverte des livres occidentaux, livres qui finiront donc brûlés par les jeunes intellectuels qui avaient pourtant tout fait pour les récupérer ! Et je repense alors aux Filles du botaniste et à la pauvre eurasienne qui a elle aussi "poussée" une jeune fille chinoise sans défense à goûter aux joies de l'homosexualité. La fin est d'ailleurs la même : détruire le mal, brûler les livres, tuer l'eurasienne et se dire que finalement on était bien mieux sans eux... Quelle est donc la morale de ces histoires que nous raconte gentiment Dai Sijie comme s'il s'agissait d'un simple détail : que les femmes ne doivent pas s'instruire ou s'émanciper ? que la culture occidentale est un poison ? que les révolutionnaires n'avaient pas tout à fait tort ?