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Oh, un OLNI !
J'ai attrapé ce bouquin dans ma PAL de "vrais" livres parce qu'il m'a littéralement appelée. Reçu avec ma dernière commande d'occasions. Au hasard. J'ai tendu le bras et je l'ai attrapé. Et je l'ai ouvert sans même savoir de quoi il parlait. Et comme le hasard n'existe pas, il rejoint certaines questions (réponses ?) qui siègent dans mon cerveau (ailleurs ?).

Il ne faut pas se fier au titre. du moins pas en français. "The Hollow Man" n'a en effet pas grand chose à voir avec 'L'homme nu". Il fait référence aux "hommes creux" de T.S. Eliot, terme plus adapté et bien mieux traduit dans les bouquins de l'excellent John Connolly. de vieilles connaissances pour moi, donc. Et un livre plus profond que son titre français ne le laisse présager. Car la culpabilité du héros le "coupe" d'une véritable écoute et d'une perception de ce qui est "toujours là" (je ne peux guère donner de détails pour pas déflorer le bouquin). Culpabilité dont il pourra se défaire dans certaines conditions. Ce qui lui permettra de créer son "autre monde"...

C'est donc intéressant. Par contre, très franchement, tout le déroulé mathématique m'a profondément gavée. Il prend beaucoup trop de place. de mon point de vue, il noie le propos. Ce qui aurait pu être un très bon livre sur la spiritualité / l'initiation (un peu à la Silverberg quand il s'y met), devient un gros gloubiboulga assez indigeste. C'est vraiment dommage. C'est trop compliqué, tout ça. Je comprends que l'étiquette SF exige de la "science", mais là, c'est trop.
De même, les péripéties extravagantes et hallucinantes vécues par le héros (oui, le mathématicien), Jeremy, (en lien avec la notion de "creux", de culpabilité et de volonté de mourir, bien sûr, mais c'est exagéré), amènent un "WTF ?" qui est assez perturbant... Mdr !

C'est dommage parce que je crois que ce bouquin n'est pas arrivé par hasard sous mes yeux maintenant. Il introduit une notion de "création du monde" tout à fait étrange, inédite, multidimensionnelle, d'une façon qui tord le cerveau, mais qui fait sens si on la "laisse infuser". Qui ouvre ma perception de la réalité... Bref, C'est assez curieux. Je ne recommanderais pas cette lecture. Mais pour moi, elle ouvre mon esprit, et d'une façon toute personnelle je ne peux qu'être enthousiaste.
Plus ça va plus je perçois les écrivains (les bons), comme des visionnaires, des sortes de chamanes qui nous offrent des "voyages" dans leurs livres. Ici, ça s'avère encore plus vrai. Mais ce livre est quand même très "perché". (Je le suis aussi, donc tout va bien). Mdr !
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Avec L'Homme Nu, Simmons est au plus haut niveau de son art. Comme pour ses romans phares (Hypérion, Illium et Olympos par exemple), l'auteur mêle SF, véritable Science (ici la quantique et les mathématiques qui s'y rapportent) toujours avec une certaines poésie (il est fan de Yeats ! c'est évident).
A tout ça s'ajoute un aspect thriller qui s'avère être un prétexte pour nous parler d'autre chose. Cet autre chose c'est le fabuleux monde des théories quantiques. Comme certains philosophes, Simmons utilise le thriller fantastique pour parler de science, il vulgarise un peu (il faut s'accrocher quand même, certaines démonstrations expliquées dans ce livre ne sont pas à la portée de tout le monde).
Enfin il y'a un aspect philosophique, des interrogations sur la vie après la mort, les capacités cognitives du cerveau humain.

Bref ce livre est juste un petit chef d'oeuvre, distrayant mais aussi bourré de notions qui projettent la science vers le lecteur et le pousse à imaginer l'infinie des possibilités scientifique et philosophique de la quantique.
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Dan Simmons, valeur sûre de mes références, me fait toujours l'effet d'aller en territoire nouveau. C'est le cas avec L'homme nu. Rien à voir avec Ilium/Olympos, ou Hypérion/Endymion, pas plus avec Drood ou L'échiquier du mal. L'univers fantastique de L'homme nu, au début m'a fait penser à un des premiers Stephen King que j'ai lu, Dead Zone, puis l'histoire de Dan Simmons a pris toute la place.

L'homme nu est avant tout une histoire d'amour et quelle histoire d'amour ! Les sens des protagonistes décuplés par des capacités extra naturelles permet une osmose parfaite. Beau et tragique, Dan Simmons nous raconte l'avant, tissé de mathématique à peu près incompréhensible et l'après, l'errance d'un homme seul.

J'ai été embarqué par cet amour hors norme. Même les exagérations, et il y en a, sont passées, au service de L'homme nu. La télépathie mise à l'honneur dans cet amour grandiose est tout aussi vertigineux que l'errance qui suis son absence. En filigranes, Dan Simmons dénonce les faux semblants, mais ça, avec une thème comme celui-ci, ne peut pas surprendre.
Lien : http://livrepoche.fr/lhomme-..
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j'aime bien les livres de Dan Simmons, Hyperion ou l'Echiquier du mal notamment mais pour l'Homme Nu, j'ai un peu de mal.
L 'histoire d'un télépathe qui perd sa femme et qui part dans une fuite au milieu d'une Amérique est plutot interessante bien que pesante. Mais les disgressions scientifiques un peu vaseuses, le rythme haché, font qu'au final j'ai fini par sauter des paragraphes car certains passages sont trop pesants et pas forcément interessants.
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Pas mal, mais j'attendais mieux... Bon moment quand même.
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J'ai beaucoup aimé «L'Homme nu» de Dan Simmons.

J'apprécie de façon générale le récit «choral» et donc l'alternance de plusieurs points de vue ne m'a pas rebutée. Même, j'ai aimé lire certains chapitres sans savoir qui était le narrateur.
Dan Simmons a une perception très noire du monde, et il excelle à la partager.

C'est un peu étrange de trouver dans le même récit un chant d'amour, une course poursuite avec des tueurs à gages, et une nouvelle d'horreur. Mais Dan Simmons fait les 3 très bien.
Évidemment, si une seule de ces catégories vous intéresse, vous allez trouver ce roman de 300 pages environ, 3 fois trop long... Mais si vous aimez varier les expériences, vous allez réfléchir sur la vie, la conscience humaine.
Alors, êtes vous prêts à vous laisser emporter?
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D'abord il y a "l'échiquier du mal" l'un de mes thrillers fantastiques préférés, et puis il y a "l'homme nu" que j'ai trouvé sincèrement long, mal fichu, et éprouvant. Dan Simmons resta pour moi une énigme !
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L'homme nu
(Roman) Style: Drame

Le Héros, est un télépathe. On ce rapproche du style de «l'échiquier du mal» mais en moins bon. L'histoire tourne autour de Bremen, un mathématicien, qui souffre de solitude après la mort de sa femme. On suis le personnage à travers les étapes, de sa descente au enfer. Pour apprécier ce livre, il faut être un fan de Simmons. Sinon vous risquez d'être déçu!
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Impression finale mitigée entre ressenti positif et sentiment brouillon ou inachevé. La mélancolie colle à ce roman du début à la fin, alternant qui un chapitre sur les amours passées des protagonistes, qui une avancée dans un quotidien trempé de la tristesse et du désespoir de l'absence. le spleen est enrobé de la quête d'une dimension où se retrouver, un espace purement spirituel libéré des contraintes de la mort physique. Mais, cette route semée d'embûches et de péripéties se perd dans les méandres des mathématiques. Dan Simmons n'a pas réussi à vulgariser suffisamment (à moins que je ne fus abandonné par ma raison et ma logique) où à rendre assez crédibles les concepts et théories qui sous-tendent l'homme nu. Pourtant, certaines photos de l'univers ressemblent à s'y méprendre à celles du cerveau...
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On peut dire que les avis sont partagés sur ce livre, à la vue des étoiles qui grimpent et redescendent d'un lecteur à l'autre... de mon côté, j'ai été fascinée par la lecture de "L'homme nu" qui est une vraie aventure métaphysique sur la conscience, et la condition humaine, portée par une écriture belle et mélancolique. A tester, vraiment...
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