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4,34

sur 694 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un roman qui m'a fait flipper.
Un roman que je n'ai pas réussi à fermer avant de le finir (Vive les nuits précédent un jour férié).
Un roman horrible-ment addictif !
C'est la deuxième fois que je lis un roman de Cédric Sire et une fois de plus il m'a m'embarqué dans une histoire sombre, terrifiante, angoissante avec un retournement de situation que je trouve osé mais si bien réussi !
Un Thriller avec pour éléments : Des flics, un frère et une soeur victimes des manichations d'une "secte" satanique, des meurtres sordides, sanglants, un jeu de piste et de cache-cache angoissant, et du désespoir à en mourir....
Fans de Frank Thilliez, ouvrez donc ce roman de Cédric Sire, vous trouverez de quoi vous divertir ! Mais attention : Pas sûr que vous en ressortiez indemnes !
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Sire Cédric est sans doute un des premiers auteurs de thriller français que j'ai eu l'occasion de découvrir. Je n'ai pas lu tous ces titres, mais tout de même quelques-uns. de son tout premier titre horrifique Angemort à ce Feu de l'enfer, une dizaine d'années s'est écoulée et l'auteur a su profiter de l'expérience accumulée.
Assez classique dans l'intrigue mais terriblement efficace, du feu de l'enfer est un page-turner difficile à lâcher. Peut-être le meilleur de Sire Cédric. A mon avis.

Deux héros dans ce roman. Un frère et une soeur que tout oppose. Elle, Manon, l'aînée de quelques mois, est une travailleuse responsable et sans histoire. Lui, Ariel, le cadet, multiplie les petits coups foireux, mêlé à des petits trafics sans conséquence jusqu'au jour où… il croise le chemin d'individus qu'il vaudrait mieux ne jamais contrarier.
Ariel tambourine un soir à la porte de sa soeur, à la recherche d'un refuge. Il vient de se disputer avec sa petite-amie (une fois de plus) et n'a aucun endroit où dormir. Manon voudrait refuser mais elle n'y parvient pas, alors elle autorise finalement cet insupportable frère à dormir sur son canapé. Elle est réveillée quelques heures plus tard par du sang qui dégouline de son plafond et atterrit directement sur son lit ! Son voisin du dessus et ami, semble s'être donné la mort pendant la nuit. Ariel s'enfuit en courant, ne voulant surtout pas avoir à faire à la police venue constater le décès. Et tout s'accélère.
Témoins des agissements d'une secte rassemblant de puissantes personnalités, Manon et Ariel s'enfoncent toujours un peu plus loin dans les intrigues, les délits et les ennuis. Plus de retour en arrière possible, mais comment échapper aux menaces de ces fous que rien ne semble pouvoir arrêter ?

Comme je le disais en introduction, l'intrigue reste assez classique mais diablement efficace. le rythme monte crescendo et le roman devient rapidement addictif. Difficile de le lâcher, le lecteur veut connaître la suite de l'aventure et le dénouement de celle-ci. La faute sans doute à un style simple mais immersif et percutant ; et surtout, la faute à des chapitres très courts qu'on ne peut s'empêcher de dévorer (« Allez, encore un petit dernier avant de dormir !… »).
On se retrouve pris dans cette histoire et on essaye, comme Manon et Ariel, auprès des deux héros, de s'extraire des embrouilles. Mais malheureusement pour le lecteur que nous sommes, le frère et la soeur semblent toujours prendre les pires décisions… mais heureusement sans doute, l'aventure n'en est que plus intense.

Plus que l'intrigue, rondement menée, ce sont peut-être les personnages que j'ai le plus appréciés ici. Manon notamment, qui connaît une évolution particulièrement intéressante. de la jeune adulte responsable avec la tête sur les épaules, elle glisse petit à petit vers des zones un peu plus sombres. La fin justifie les moyens ? Peut-être.
Ariel est peut-être un peu plus banal. C'est une figure qui est exactement là où on l'attend… même dans ses tentatives de retournements de veste. Mais sa présence est indispensable à la bonne marche de l'histoire, c'est l'autre versant de Manon, son exact contraire (ou peut-être pas).
Les autres personnages me semblent aussi assez classiques dans leur traitement et leur utilisation même si le lecteur peut douter très longtemps de ce qu'ils ont vraiment dans le ventre. Des lecteurs habitués au thriller percevront peut-être quelques ficelles avant les révélations finales mais je me suis facilement laissée prendre au jeu.

Si j'ai un tout petit bémol à apporter à ma lecture, c'est peut-être l'utilisation d'un élément narratif qui ne m'a pas paru très justifiée. Pendant une bonne partie du roman, Sire Cédric insiste sur un événement survenu dans l'enfance de nos deux héros. Événement qui semble d'une importance capitale. Je m'attendais à une révélation assez cataclysmique mais j'ai été déçue par la teneur de ce souvenir marquant. Je trouve même qu'il n'a pas forcément beaucoup d'intérêt (en tout cas bien moins que ce que l'on peut imaginer). Bien sûr, je suis consciente que les traumatismes de notre enfance nous construisent en tant qu'adultes et sont une part de nous que l'on ne peut sans doute pas effacer… mais je m'attendais à autre chose.

Sire Cédric s'éloigne ici de l'horreur surnaturelle que l'on pouvait trouver dans ses précédents titres. Oui, on peut en conclure que la touche d'originalité propre à l'auteur est effacée mais le résultat est à mon goût, plus efficace. En se tournant davantage vers le réalisme et la vraisemblance, Sire Cédric devient peut-être un auteur de thriller plus « classique » mais il touche ainsi un public plus large et gagne en force et en intensité. Une intrigue efficace + une plume bien affûtée = un page-turner que l'on dévore en quelques heures !
Lien : http://bazardelalitterature...
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Je vous fais un retour sur "Du feu de l'enfer" de Cédric Sire. J'ai poursuivi ma découverte des oeuvres de l'auteur avec ce thriller horrifique bien sympathique. Cela a d'ailleurs été un coup de coeur.

Cédric Sire ne nous ménage pas dès les premières pages et j'ai accroché direct. La lecture fut très prenante, cela a été difficile de la lâcher pour faire autre chose.

J'ai aimé que malgré qu'il y ait une enquête, nous ne suivons pas que des policiers. Mais également Manon, notre thanatopractrice et les membres de la secte, c'était agréable d'avoir différents points de vue. J'ai adoré ce récit d'un bout à l'autre, j'adore le thème de la secte et comment l'auteur a traité cela ici.

Cédric Sire a réussi à me surprendre, je n'ai pas vu venir certains rebondissements et j'ai beaucoup aimé la fin assez ouverte. J'ai passé un excellent moment avec ce bouquin et je vous le recommande !
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Cas à part dans la biblio du Sire, du feu de l'enfer ne contient aucun élément fantastique. Pour autant, on ne change pas une équipe qui gagne, Cédric reste attaché à son credo, les histoires qui font peur. Il t'embarque ici dans un thriller horrifique qui annonce la couleur dès le prologue : une secte d'adorateurs masqués, une machette, du sang, beaucoup de sang. Entre Eyes wide shut et Vendredi 13.
Le pur thriller, bien vu dans le cas présent, moitié parce qu'elle rend le lecteur actif, moitié parce que ce parti pris renforce l'horreur.
A travers le thème de l'adoration satanique, Cédric garde un pied dans le Côté obscur de la littérature. Même si le bouquin ne relève pas du genre, tu penses fantastique. Obligé. Invocation de démon, dimension infernale, chiens de l'enfer… Si l'ambiance surnaturelle se crée d'elle-même dans la tête du lecteur, pas la peine de la mettre dans le texte. CQFD.
Pas besoin de ramener l'enfer sur terre ni les Quatre Cavaliers, il y sont déjà. Ici les démons ne sont “que” des humains. Mais chacun sait que l'élève sur deux pattes a dépassé depuis belle lurette le maître serpent. Suffit de voir combien de bouquins mettent en scène le Diable ou un de ses sbires se plaignant de passer pour des amateurs à côtés de l'homo soi-disant sapiens.
Les horreurs que pratique la secte se suffisent à elles-mêmes pour ficher la trouille sans avoir besoin d'une dimension supplémentaire d'horreur par le biais d'un monstre surnaturel. L'humain pire que la Bête colle même encore plus les jetons.
Au-delà de la dimension romanesque, on se pose la question du fond de vérité. Hellfire Club, KKK, Skull and Bones, suffit de voir les sociétés “secrètes” (vu que tout le monde en a entendu parler, vive le secret…) et leurs dérapages. Dès que tu mets ensemble des notables et des cagoules, ça finit toujours très mal. En tout cas pour les autres, eux ça va, ils passent toujours à travers.


Tant dans le fantastique, que le thriller ou l'épouvante, le cinéma et la littérature abondent en cintrés portant masque et robe, adorateur de Satan, Cthulhu, la Vache Qui Rit, la momie d'Hitler…
Idem les puissants qui commettent les pires saloperies en toute impunité grâce à leur pouvoir politique, leur pognon, leurs relations dans la police ou les médias.
Pareil pour les théories du complot à propos des groupes fermés et de leurs rites, où la manie du secret des uns rend fertile l'imagination des autres. Y compris les journalistes très inventifs qui te transforment deux ados beurrés chopés un soir dans un cimetière en fer de lance d'une secte sataniste néo-nazie…


Du feu de l'enfer, c'est un peu de tout ça.
Un choix casse-gueule. Plus un thème a déjà été traité, plus grande est la difficulté de ne pas pondre du bateau vu et revu. En plus, des thèmes, il y en a ici beaucoup qui s'enchevêtrent, le bon plan pour accoucher d'un machin indéfinissable, gloubigoulga de papier qui partirait dans tous les sens en n'arrivant nulle part. Enfin, vu le sujet, je te laisse imaginer la masse documentaire, qu'elle s'ancre dans la réalité ou la fiction… avec le risque de partir dans des exposés longuets ou de balancer des tonnes de références.
Du feu de l'enfer, c'est rien de tout ça.
D'où un très bon roman.


Du feu de l'enfer, roman du feu de Dieu et mine de choix malins. Pas d'adolescentes en vadrouille dans un coin perdu (merci !) mais une thanatopractrice en la personne de Manon. Ça change et en plus, cette profession justifie certaines réactions du personnage (face aux cadavres, par exemple). Manon a aussi le bon goût de rester “normale”, pas comme dans les films d'horreur où la magie du scénario transforme la timide étudiante en lettres en Navy Seal capable de dégommer cinquante sicaires avec une lime à ongles ébréchée.
Même chose pour la secte qui, en dépit de moyens conséquents, ne va aligner 500 bonshommes armés jusqu'aux dents pour courser une pauvre nénette et son frangin.
Beaucoup d'éléments liés à la secte restent dans l'ombre. Tant mieux, on n'a pas besoin de tout savoir à son sujet, de connaître son historique complet, chacun de ses membres, les horaires de réunion et le montant de la cotisation. Les grandes lignes suffisent, d'autant plus que ce qu'on ignore la rend encore plus flippante. Merci de nous avoir épargné le cliché du grand méchant qui se lance dans un monologue de trois heures il-y-a-longtemps-j-ai-fondé-cette-organisation-dans-le-but-de-blablabla et laisse au héros le temps se s'échapper, rentrer chez lui prendre une douche, casser une croûte, lire ses mails et revenir démonter la base secrète pierre par pierre, armé d'une simple cuillère à soupe.
Cédric a eu le sens de la mesure. Enfin, une mesure cédricienne avec son lot de meurtres barbares, hémoglobine et scènes d'horreur… Je veux dire par là qu'il a bien conçu son ouvrage, entre ce qu'il fallait dire et ce qui devait rester de côté. Il a su trier ses résultats de recherches, cadrer son propos, son intrigue et son background. Rien d'un Dan Brown qui se sent obliger de caser et développer à l'envi des exposés qui cassent le rythme de l'histoire et les noix.
A l'arrivée, ça donne un roman maîtrisé, son plus abouti dixit l'auteur “à la chevelure abondante” (épithète piquée à Homère). Certes foisonnant de péripéties, limite too much dans leur enchaînement ininterrompu, mais ce “limite” marque la différence avec les auteurs et scénaristes qui ne savent pas où s'arrêter et accouchent d'un grand n'importe quoi. Je préfère de loin une histoire qui fonce à un train d'enfer, moitié parce que c'est dans le ton, moitié parce que j'ai eu ma dose de films/bouquins qui se perdent en exposition interminable et en rythme dents de scie où tu pionces un chapitre sur deux.
Maîtrise aussi des codes et connaissance des références du genre – sans t'abreuver pour autant de titres de films ou de romans. le Chevelu d'Occitanie joue à la fois sur l'attendu horreur/thriller (une demoiselle en détresse, des méchants très méchants, des traîtres chez les gentils) et sur l'inattendu (fausses pistes, manipulations, coups de théâtre). Ce qui lui permet de flirter avec les archétypes sans se prendre dans la face le râteau du cliché.


Puisqu'on en parle, si on aime les clichés, on qualifiera ce roman de “haletant”, “addictif”, “page-turner” et autre vocable usé sur 90% des sorties littéraires jusqu'à ne plus avoir de sens.
Je le vois comme un roman “petite nuit”. Tu décides de bouquiner un peu avant de te coucher. Sauf qu'à la fin de chaque chapitre, tu te dis “allez, encore un et après dodo”. A cinquante pages de la fin, tu tiens plus en l'air, mais ce serait bête de s'arrêter maintenant. A l'arrivée, t'as lu le bouquin d'une traite, il est trois heures du mat', tu te lèves à six, tu sens que la journée ne s'annonce pas sous les auspices de la grande forme. Mais tu regrettes pas.
Lien : https://unkapart.fr/du-feu-d..
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Manon et Ariel sont frère et soeur. Tandis que Manon mène une vie paisible et à une bonne situation en tant que thanatopractrice, son frère lui évolue dans une vie moins joyeuse, en tout cas il fait tout pour qu'elle ne le soit pas.

Tout d'abord, revenons à sa soeur. Je disais qu'elle est thanatopractrice, alors peut-être que tout comme moi ce terme vous complètement inconnu et je ne pourrais pas vous en vouloir. Pour ma part cet oubli à vite été réparé vu que je suis sur la version numérique de du feu de l'enfer (Merci Netgalley et Presse de la cité) et j'ai donc accès à un dictionnaire sur ma liseuse Kindle, mais si vous êtes inconditionnel du livre papier, vous avez pas forcement envie de vous arrêter dans votre lecture pour aller piocher un dictionnaire sur internet ou encore aller farfouiller dans le buffet de maman pour y dénicher la lettre T de l'encyclopédie en 24 volumes acheté à France Loisirs il y a 20 ans.

Bon assez tourné autour du pot une thanatopractrice est la personne qui embaume les morts afin qu'ils soient plus présentable lors de l'enterrement.

Ariel débarque à l'improviste car il n'a nul part ou dormir et revient tout juste d'une beuverie avec son pote « garagiste », Manon n'a pas vraiment envie une fois de plus de s'incliner face à un frère qui ne semble ne pas vouloir faire grand chose de sa vie, mais a contre coeur elle l'invite chez elle, et ce alors qu'il est à peine 2 heures et qu'elle n'a que 2-3 heures a dormir avant de se préparer pour aller bosser. A son réveil, alors qu'elle a encore les yeux encore dans les vapes, elle remarque une tache suspecte au plafond, ça semble provenir de l'appartement de son voisin avec qui elle s'entend plutôt bien. Aussitôt elle alerte son frère qui continue de pioncer comme une loutre de l'autre coté, affalé sur le canapé, surement par encore remis de sa cuite de la veille. Autant dire qu'elle parle à un mur !

Vu la réactivité de son frère, elle prend les devant, sachant très bien que les ennuis vont commencer ! Enfin commencés, les ennuis sont présent depuis un bon moment, vu toutes les fois ou elle a du s'incliner face au comportement de son frère. Elle décide d'aller voir son voisin, mais ce qu'elle va trouver n'est que le commencement.



Je vais peut-être en rester la, j'aime pas trop en dévoiler sinon ça n'a plus aucun intérêt.





Mon avis :

J'ai adoré ce nouveau roman de Sire Cédric, et le thème principal du roman est bien amené. Comme toujours on attend pas 100 pages pour voir le sang dégouliner des pages, et ça j'adore.
Lien : https://lecturedesam.wordpre..
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Vous l'attendiez vous aussi, chaque année, nous sommes de plus en plus nombreux à rejoindre les rangs de lecteurs de Sire Cédric.
Lectrice de la première heure, ce fut un vrai honneur d'assister à cette ascension fulgurante, la reconnaissance d'un vrai talent.
A la recherche de toujours plus de frissons et de qualité, j'ai la garantie de frapper à la bonne porte.

Manon n'en peut plus de ce frère, qu'elle traîne depuis l'enfance tel un boulet à son pied.
Ariel revient toujours dans ses jupes quand il a des ennuis, même en pleine nuit.
Au matin, elle est réveillée par des gouttes qui tombent du plafond, elle se rend vite compte qu'il s'agit de sang...
La jeune femme décide de se rendre à l'étage supérieur, accompagnée de son frère, vérifier ce qu'il se passe chez son voisin.
Un peu plus tard quand tout dérape, elle va se rendre compte que son frère a encore fait très fort, il s'est même surpassé cette fois...

La couverture est superbe, la couleur choisie est un choix judicieux, elle tranche totalement avec les précédentes.
Je salue souvent les auteurs qui choisissent de ne pas attendre la cinquantième page pour envoyer la scène qui retiendra l'attention du lecteur et le happera dans l'histoire pour qu'il n'en sorte qu'à la fin.
Avec "Du feu de l'enfer", l'action débute sur la première page, c'est simple, un code rouge est envoyé au cerveau et tous les sens sont immédiatement en alerte.
C'est ce qui s'appelle commencer sur les chapeaux de roues, la situation présentée est tellement inquiétante, qu'elle soulève beaucoup de questions.

J'ai apprécié de voir le métier de thanatopracteur développé, on n'en parle trop peu, ça semble tabou, un peu comme tout ce qu'il y a autour de la mort, sinon plus.
J'ai vu une très belle présentation, simple et délicate, si si c'est possible.

Les relations fraternelles sont parfois compliquées et peuvent facilement tourner au fiasco, Manon et Ariel nous fournissent un bel exemple.
Je me suis surprise à sourire sous le lancé de piques qu'ils maîtrisent à merveille, même si la plupart du temps j'ai serré les dents en soutien à Manon, aussi exaspérée qu'elle.

Je suis tombée sur un bel hommage aux libraires, c'était très sympa de voir les copains passer dans le roman.
Nous n'oublions pas que les libraires ont un rôle clé dans la littérature, ils sont aussi indispensables aux auteurs/éditeurs qu'aux lecteurs.

De l'action, toujours de l'action !
Elle est indescriptible, juste digne d'une adaptation télé, mais elle reste bien dosée et pas omniprésente non plus.
On connait tous des personnes peu recommandables, borderline ou encore pas vraiment accro au Code Civil, vous allez être confrontés à des membres d'une communauté secrète, prêts à tout pour qu'elle le reste.

J'ai parfaitement ressenti la peur des personnages, la peur de mourir, celle qui rend une transpiration acide, vous empoigne le coeur et serre de toute ses forces.
Sire Cédric a cette faculté-là, c'est son domaine et on le sent très à l'aise à ce petit jeu.
Avec ses écrits je ne lis pas, je vis, je ressens, je vivre...
J'aime partir à l'aventure dans de telles conditions, elle est rythmée et prenante.

J'ai retrouvé une qualité de texte, un style que je connais et que j'adore, mais aussi quelques détails peu ragoutants, exactement comme on les veut.
Les personnages féminins sont marquants, effacés ou exubérants on les retient, on les aime ou on les déteste, mais c'est très fort.
Vous allez être foudroyés sur place par le dénouement, du grand Sire Cédric, ce dernier roman est orgasmique littérairement parlant.
D'ailleurs, c'était tellement bon, dites, j'ai le droit de le relire ?

Lien : https://leshootdeloley.blogs..
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Relecture de mon auteur chouchou que je ne présente plus.

Dans cette histoire totalement hors fantastique, Cédric Sire va nous embarquer dans l'univers des sectes.

Que dire, que dire. Je trouve que déja ici, Cédric Sire à un tournant dans sa manière d'écrire. C'est encore meilleur que ces précédents livres. L'histoire est tout simplement addictive. Ont s'attache tellement à Manon et Ariel, frère et soeur qui vont voir leurs vies complètement chamboulé.

Manon est thanatopractrice et Ariel est un déliquant qui vole des voitures. Malheureusement pour Ariel, il va voler cette fois-ci, le mauvais véhicule.
J'en dis pas plus, mais accrochez-vous, car cela reste malaisant, cruel, violent.
Cadavre d'animaux (chien), sont aussi au rendez-vous. Je préfère prévenir.

Vous l'aurez bien compris, j'ai été complètement embarqué dans cette histoire très bien documenté. Ont sent vraiment la recherche qu'a fait Cédric Sire. j'ai appris pas mal de chose, et ca, cela reste un bonus très appréciable.

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J'aime bien cet auteur. Il produit des histoires assez originales, en passant de ses auteurs récurrents, à des "one shot". C'est toujours réussi. Son style d'écriture est assez simple, mais il faut le voir positivement, ce n'est pas ampoulé, ni prétentieux.

Une histoire de frère et soeur, c'est assez sombre, comme d'habitude, mais ça se lit bien, et même si c'est assez épais, on ne s'ennuie pas. Ce qui, ma foi, est déjà très bien !
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Manon est une jeune femme avec une vie tranquille et bien rangée.
Ariel son frère est quant à lui toujours impliqué dans des petits trafics et ses soi disant bons coups se révèlent souvent en être de mauvais.
Mais cette fois avec son amis Nicolas ils ont volé une voiture à un groupe auquel ils n'auraient jamais du se frotter.
Tous ceux que Manon et Ariel côtoient sont retrouvés morts après avoir été terriblement torturés.
Manon et Ariel savent qu'ils ne peuvent faire confiance à personne et qu'ils sont seuls contre tous, ceux auxquels ils ont affaire sont si puissants et ont des ramifications dans toutes les strates de la société.
Seul un policier, le séduisant capitaine Franck Raynal va les aider dans leur fuite et dans la quête qu'ils ont de retrouver un cube qui se trouvait dans la voiture volée et que son propriétaire veut coûte que coûte retrouver.
Manon et Ariel réussiront-ils à survivre alors qu'ils doivent affronter seuls ces hommes et femmes qui ne vivent que pour tuer ?
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Mon 1er Sir Cédric et pas le dernier ça c'est sûr!!! J'ai été complètement embarqué par ce thriller envoûtant et addictif!!!! le thème du "satanisme" mené à un train d'enfer avec des personnages superbes!!!!
A lire de toute urgence! un nouveau coup de coeur 2017!!!
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