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EAN : 9782825801208
128 pages
Ides et Calendes (03/05/2000)
4.2/5   5 notes
Résumé :
Recueil de textes et de dessins de Nicolas de Staël. Livre illustré.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
A travers ces quelques lettres qui s'étalent de 1935 à 1955, se dessine le portrait de Nicolas de Stael, à la recherche de l'absolu, passionné et inquiet, qui finira par donner sa vie du haut du fort d'Antibes et nous laissera orphelins de son génie.
Très émouvant par son refus de toute compromission, ce portrait en creux de l'artiste au travail est inoubliable.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Et aussi atroce que soit la solitude, je la tiendrai parce qu'il ne s'agit pas de me guérir de quoi que ce soit, mais simplement prendre une distance que je n'ai plus à Paris aujourd'hui et que je veux pour demain.
Je n'entraînerai jamais l'admiration de tous, pas question de cela, rien que d'y penser m'écoeure, mais j'arriverai peu à peu peut-être à me regarder dans une glace sans voir ma gueule de travers.
Les prix, croyez-moi, ce n'est rien du tout pour moi, je veux dire que, n'ayant jamais eu d'argent et ne sachant rien en faire à part quelques tableaux, je ne sais pas ce que cela veut dire.
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Si malgré ce temps qui est là, je vous disais dans mon esprit, un an , deux ans, dix ans ne sont rien, qu’être artiste ce n’est pas compter, mais vivre comme l’arbre sans presser sa sève, attendre l’été, et l’été vient, mais qu’il faut avoir de la patience, de la patience...

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Les raisons pour lesquelles on aime ou l'on n'aime pas ma peinture m'importent peu parce que je fais quelque chose qui ne s'épluche pas, qui ne se démonte pas, qui vaut par ses accidents, que l'on accepte ou pas.
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Pourtant, seul comme cela, on a des loisirs superbes pour réfléchir à des tas de choses, seulement c'est l'axe qui est le plus important, la volonté, l'architecture. Il faut que tout cela monte bien, simple, coordonné, Dieu que c'est difficile la vie ! Il faut jouer toutes les notes, les jouer bien, ne pas croire à l'âme, à l'inspiration, oublier les études secondaires, détruire les encyclopédies et faire des gestes simples, bons.
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e que j’essaie, c’est un renouvellement continu, vraiment continu, et ce n’est pas facile. Ma peinture, je sais ce qu’elle est sous ses apparences, sa violence, ses perpétuels jeux de force, c’est une chose fragile, dans le sens du bon, du sublime.
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Video de Nicolas de Staël (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Nicolas de Staël
Sur Nicolas de Staël (1982 / France Culture). Émission “Documentaire du vendredi”. Photographie : Nicolas de Staël dans son atelier, 1954, par Denise Colomb. 1ère diffusion sur France Culture le 19 mars 1982. Par Jérôme d’Astier. Avec André Ravaute, Étienne Hajdù, Louttre.B et Georges Simonka. Nicolas de Staël, baron Nikolaï Vladimirovitch Staël von Holstein (en russe : Николай Владимирович Шталь фон Гольштейн), né le 23 décembre 1913 (5 janvier 1914 dans le calendrier grégorien) à Saint-Pétersbourg, mort le 16 mars 1955 à Antibes, est un peintre français originaire de Russie, issu d'une branche cadette de la famille Staël von Holstein. La carrière de Nicolas de Staël s'étale sur quinze ans — de 1940 à 1955 —, à travers plus d'un millier d'œuvres, influencées par Cézanne, Matisse, Van Gogh, Braque, Soutine et les fauves, mais aussi par les maîtres néerlandais Rembrandt, Vermeer et Seghers. Sa peinture est en constante évolution. Des couleurs sombres de ses débuts (“Porte sans porte”, 1946 ou “Ressentiment”, 1947), elle aboutit à l'exaltation de la couleur comme dans le “Grand Nu orange” (1953). Ses toiles se caractérisent par d'épaisses couches de peinture superposées et un important jeu de matières, passant des empâtements au couteau (“Compositions”, 1945-1949) à une peinture plus fluide (“Agrigente”, 1954, “Chemin de fer au bord de la mer, soleil couchant”, 1955). Refusant les étiquettes et les courants, tout comme Georges Braque qu'il admire, il travaille avec acharnement, détruisant autant d’œuvres qu'il en réalise. Nicolas de Staël meurt à 41 ans en se jetant de la terrasse de l'immeuble où il avait son atelier à Antibes. Il est enterré au cimetière de Montrouge. Par son style évolutif, qu'il a lui-même qualifié d'« évolution continue », il reste une énigme pour les historiens d'art qui le classent aussi bien dans la catégorie de l'École de Paris selon Lydia Harambourg, que dans les abstraits ayant inspiré les jeunes peintres à partir des années 1970, selon Marcelin Pleynet et Michel Ragon, ou encore dans la catégorie de l'art informel selon Jean-Luc Daval. Il a maintes fois créé la surprise notamment avec la série “Les Footballeurs”, entraînant derrière lui des artistes d'un nouveau mouvement d'abstraction parmi lesquels Jean-Pierre Pincemin, et les artistes du néo-formalisme new-yorkais, ou de l'expressionnisme abstrait de l'École de New York, parmi lesquels se trouve notamment Joan Mitchell.
Sources : France Culture et Wikipédia
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