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Clément d' Içartéguy (Traducteur)
EAN : 9782213598017
274 pages
Fayard (26/02/1997)
2.5/5   2 notes
Résumé :
Ce roman de Luan Starova ne nous permet pas seulement de découvrir un grand écrivain balkanique, il nous livre une clé susceptible de nous aider à mieux déchiffrer, chez ces voisins de l'Europe du Sud-Est à la fois si proches et mystérieux, la force des traditions, jadis dans la lutte contre le joug ottoman, plus récemment dans la résistance à l'obscurantisme et à la dictature communistes. Le Temps des chèvres évoque la période de l'immédiat après-Seconde Guerre mon... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Le temps des chèvres est un livre écrit par Luan Starova, publié en 1993. L'auteur, d'origine albanaise, semble incontournable pour quiconque souhaiterait découvrir la littérature macédonienne (traduite en français).

Ne lisez pas la quatrième de couverture qui vous résume l'intégralité de l'histoire, qui s'étale, s'étale, s'étale sur plus de 265 pages. En effet, il n'y a pas grand chose à paître dans cet ouvrage, un peu lent, qui disperse néanmoins quelques morceaux de choix sur la vie au temps du communisme dans cette belle république de Macédoine, sur l'histoire des chèvres dans les Balkans (pauvres boucs émissaires - le jeu de mots n'est pas de moi), sur le rapport aux livres et au langage...

Ce roman est sans doute une belle fable, qui permet de mieux comprendre l'âme des Balkans, et le destin de ces populations exilées au gré des aléas de l'histoire, mais les protagonistes principaux (le père et le berger Tchanga) m'ont paru étrangement désincarnés et inaccessibles au regard de leurs obsessions réciproques et jusqu'au-boutistes.

A l'instar de ce même père, qui "s'abîme dans des réflexions chimériques sur les empires", le narrateur, lui, se perd dans son récit à la fois mélancolique, intime, parfois, et souvent désabusé qui étiole quelque peu l'attention du lecteur. Dommage ; il aurait sans suffi de quelques pages en moins...
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Les chèvres faisaient pour ainsi dire partie de nos vies. Jamais, dans ces contrées balkaniques, l'homme ne s'était autant rapproché d'un animal, n'avait à ce point fait corps avec lui. L'instinct de conservation qui animait chèvres et gens s'était fondu en une force de résistance collective qui ne pouvait être brisée.
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