En sortant du centre pénitentiaire d'Iqaluit, Guédalia rejoint sa famille avec qui, il a gardé un lien très fort.
Il travaillera dans le magasin du village.
Très vite, il retombera dans ses travers d'avants son incarcération. Mélange de substances, et petits trafics. Il a été victime de racisme, de ségrégation qui l'a fait basculer dans la drogue et l'alcool.Guédalia a été pourtant été un élève brillant à Montréal, malgré cela, il n'a jamais terminé ses études.
Son frère aîné, Jack, est moins brillant. À force de persévérance, il est devenu un avocat respecté de tous, il se bat pour les droits des autochtones.
Tous deux ne s'entendent pas très bien.
Ils ont été élevés entre un père qui aurait aimé leur transmettre la culture et les savoir-faire ancestraux, mais leur mère n'y tenait pas plus que cela.
Un jour où Guédalia était complètement stone, il tue son frère par accident. C'est sa mère qui partira en prison après avoir assumé l'homicide.
Guédalia se retrouve à devoir s'occuper de son père (ancien chasseur), paralysé après l'attaque d'un ours. Il prendra la fuite vers
Grise Fiord, dans l'extrême nord, avec son père, attaché sur le traîneau tiré par des chiens qui les emmèneront vers un endroit où existent des arches faîtes de côtes de baleine, dans un univers de glaces, de neige de vent. Dalia, la vieille chamane venue du Groenland, les accompagnera dans cette expédition.
Tout au long du voyage, le dialogue se constitue entre Guédalia et la Nature.
Ce périple sera plein d'embûche, ils vont avoir faim et froids, les dieux se rassembleront, tout ce qui porte la culture inuite resurgira.
Guédalia se dirigera vers un endroit aussi vague que fantasmer. Il se fiera à une histoire que son père lui avait raconté alors qu'il n'était qu'un enfant.
C'est un roman qui met tous les sens en éveille, où l'on fait la connaissance de la culture et des traditions des Inuits. Cette aventure est merveilleuse mais aussi dramatique.