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EAN : 9782812617416
240 pages
Editions du Rouergue (01/03/2019)
3.75/5   12 notes
Résumé :
Lorsqu’il sort du centre pénitentiaire d’Iqaluit, au nord du Nunavut, Guédalia retrouve ses démons familiers, l’alcool et la défonce, mais aussi les fantômes de ses aïeux, implantés de force par l’État canadien sur les terres hostiles de Grise Fiord. À Amarok, communauté de mille cinq cents âmes que l’été venu un réseau de chemins caillouteux peine à relier au monde, il travaille au magasin coopératif, y menant en parallèle de petits trafics. Alors que son frère aîn... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
A Amarok, petite ville perdue du Nunavut, le territoire le plus septentrional du Canada, Guédalia est l'un des ces Inuits qui, depuis l'occidentalisation forcée de leur peuple, sombrent dans l'alcool et la drogue. Après l'arrêt de ses études et la prison, rien ne semble pouvoir enrayer la descente aux enfers du jeune homme. A moins qu'avec l'aide de la vieille Chamane Dalia, il ne retrouve la paix en renouant avec la tradition et en se lançant sur les traces des anciens chasseurs nomades de l'Arctique…


Aborigènes d'Australie, Evenks de Sibérie, Samis de Laponie, tribus amérindiennes bien sûr, mais tant d'autres encore : la main-mise « occidentale » a produit partout les mêmes désastres, imposant la substitution de son mode de vie consumériste aux autres types de relation au monde. Chaque fois, la conséquence est la déliquescence de ces peuples anciens, amenés à la détestation d'eux-mêmes par l'humiliation de leur destruction et par la perte de leur repères identitaires. Alcoolisme, toxicomanie, délinquance et taux record de suicide : le Nunavut n'échappe pas à la malédiction apportée par les blancs.


L'histoire de Guédalia est l'occasion de découvrir le sort de ces familles inuites, déportées à Grise Fiord en 1953 par le gouvernement canadien préoccupé de sa souveraineté en Haut-Arctique en pleine guerre froide. Une souveraineté aujourd'hui toujours hautement stratégique, puisque cette zone inhabitée, loin au nord du cercle polaire, regorge de ressources minières et pétrolières, et, surtout, donne sur le futur passage que le réchauffement climatique et la fonte de la banquise promettent d'ouvrir entre l'Asie et l'Europe, par le nord de l'Amérique. Face à ces enjeux, l'acculturation du peuple inuit passe aisément et majoritairement pour un dommage collatéral.


Perdu dans l'univers des blancs, Guédalia tente bien de renouer avec l'esprit de son peuple. Mais lui qui s'est frotté au monde occidental doit réapprendre tout ce qui fondait la vie de ses ancêtres. Sa fuite vers le passé prend vite les dimensions d'une aventure de tous les dangers, vers ce qui pourrait bien ne plus être qu'un mirage inaccessible. S'il ne trouve pas sa place au sein des villes canadiennes, il n'est pas plus adapté à ce qu'il reste de vie libre et sauvage dans les étendues arctiques. A concilier les contraires, l'on finit par n'être plus rien, avalé par le néant.


En nous racontant l'agonie du peuple et de la culture inuits sous la pression de notre monde consumériste, c'est notre appauvrissement général, par le pillage des ressources naturelles, la destruction de la vie sauvage et l'uniformisation des modes de vie que ce livre pointe du doigt. Un récit mélancolique, où la débâcle de la banquise, si singulièrement consécutive à celle des peuples qui avaient su l'habiter et la respecter, semble emporter dans ses eaux tout ce que l'humanité entière continue allégrement à détruire.

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"Grise Fiord" est un roman noir mais pas seulement, c'est aussi et surtout un "drame", un roman initiatique, une histoire sur la recherche des racines, sur le retour à la nature.

Les lieux sont simplement sublimes et justifient à eux seuls la lecture de ce livre. le Grand Nord, Grise Fiord, et les étendues désertiques du cercle polaire, la neige, la glace, le froid, les animaux sauvages, les légendes, les croyances et récits de famille, les drames passés, actuels, posent l'ambiance et le contexte de notre intrigue et le lecteur est embarqué pour une lecture du début à la fin sans s'interrompre, pris dans la glace de cette histoire.

Les personnages eux sont très humains, avec leurs failles, mais avec du coeur, de la folie et de la sensibilité, malgré les atrocités qui se déroulent. L'humanité qu'il peut y avoir entre une mère et un fils suite à un drame, humains face au handicap, mais humain ne veut pas dire seulement bon, il veut ici dire également trop humain, perfectible, sensible, parfois déconnecté de la réalité.

Drogue, meurtre, amour, nature, regrets, prison, croyances, sont les mots qui peuvent vous donner envie de plonger dans cette histoire finalement indescriptible mais qu'il faut absolument lire si vous aimez le Grand Nord et la culture Inuit.

Sur le blog :
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« Grise fiord » (en inuktitut, Aujuittuq : « le lieu qui ne dégèle jamais ») est non seulement le titre de ce roman mais aussi le nom d'une communauté inuite située sur la pointe sud de l'Île d'Ellesmere, au Nunavut, à 1 140 km au nord du cercle arctique.
Plusieurs familles inuites venant d'Inukjuak ont été déplacées à Grise Fiord en 1953, sur ordre du gouvernement canadien qui leur promettait de meilleures conditions de chasse et la promesse de pouvoir réintégrer leur domicile. Sur place, ils ne trouvèrent aucune habitation, aucun bâtiment et très peu de gibier. le Canada qui voulait affirmer sa souveraineté dans l'Arctique (vis-à-vis de l'Amérique surtout) leur retira son offre de rapatriement vers le sud et les contraignit à rester sur place et à s'adapter tant bien que mal à cet environnement hostile.
Ces quelques lignes pour résumer le contexte dramatique de ce roman dont le principal personnage est un descendant d'une de ces familles inuites : Guédalia a grandi entre une mère reniant la culture inuite traditionnelle (pour elle vouée à disparaitre et symbole de non adaptation) et un père luttant pour inculquer à ses fils les savoirs ancestraux. Pris entre deux mondes, le jeune homme ne sait comment s'adapter à un mode de vie imposé où les désillusions le mènent jusqu'au meurtre.
« Grise Fiord » est un vibrant témoignage des difficultés rencontrées par le peuple inuit à l'encontre de la culture blanche et des ravages que celle-ci a causé et cause encore parmi la nouvelle génération. Drogue, alcoolisme, délinquance sévissent dans les communautés de ces hommes à la dérive, privés de leur culture traditionnelle.
Si le thème de ce roman est clairement défini dès la première moitié (un voyage initiatique à travers le grand nord à la recherche d'une île sacrée), ensuite on perd définitivement le fil. On est soi-même perdu sur la banquise : le sens profond qui anime l'intention des personnages disparait. Leur comportement échappe à toute compréhension. L'histoire tourne un peu en rond et finalement le but n'est pas atteint.
La focalisation interne contribue à brouiller les pistes, elle saute d'un personnage à un autre, les conteurs sont multiples et l'on ne comprend pas toujours dans l'instant qui s'exprime. Cela demande une gymnastique intellectuelle un peu contraignante à la longue.
Je m'attendais, au-delà de l'hommage rendu à la population inuite et de la prise de conscience des difficultés qu'elle traverse pour s'adapter à la culture blanche, à un roman plus initiatique. le rôle de la chamane Dalia est très complexe et intéressant, très approfondi, détenteur des savoirs et secrets de la communauté. On nous laisse supposer un rôle assez remarquable dans l'évolution de Guédalia. Hélas, elle ne comble pas les attentes.
Cette dernière phrase, je la reprends en conclusion : le roman ne comble pas mes attentes. J'avais l'eau à la bouche au départ : le style était direct, efficace, l'ambiance et l'intrigue étaient bonnes, mais que s'est-il passé dans la seconde partie ?
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En sortant du centre pénitentiaire d'Iqaluit, Guédalia rejoint sa famille avec qui, il a gardé un lien très fort.

Il travaillera dans le magasin du village.

Très vite, il retombera dans ses travers d'avants son incarcération. Mélange de substances, et petits trafics. Il a été victime de racisme, de ségrégation qui l'a fait basculer dans la drogue et l'alcool.Guédalia a été pourtant été un élève brillant à Montréal, malgré cela, il n'a jamais terminé ses études.

Son frère aîné, Jack, est moins brillant. À force de persévérance, il est devenu un avocat respecté de tous, il se bat pour les droits des autochtones.

Tous deux ne s'entendent pas très bien.

Ils ont été élevés entre un père qui aurait aimé leur transmettre la culture et les savoir-faire ancestraux, mais leur mère n'y tenait pas plus que cela.

Un jour où Guédalia était complètement stone, il tue son frère par accident. C'est sa mère qui partira en prison après avoir assumé l'homicide.

Guédalia se retrouve à devoir s'occuper de son père (ancien chasseur), paralysé après l'attaque d'un ours. Il prendra la fuite vers Grise Fiord, dans l'extrême nord, avec son père, attaché sur le traîneau tiré par des chiens qui les emmèneront vers un endroit où existent des arches faîtes de côtes de baleine, dans un univers de glaces, de neige de vent. Dalia, la vieille chamane venue du Groenland, les accompagnera dans cette expédition.

Tout au long du voyage, le dialogue se constitue entre Guédalia et la Nature.

Ce périple sera plein d'embûche, ils vont avoir faim et froids, les dieux se rassembleront, tout ce qui porte la culture inuite resurgira.

Guédalia se dirigera vers un endroit aussi vague que fantasmer. Il se fiera à une histoire que son père lui avait raconté alors qu'il n'était qu'un enfant.

C'est un roman qui met tous les sens en éveille, où l'on fait la connaissance de la culture et des traditions des Inuits. Cette aventure est merveilleuse mais aussi dramatique.
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Le Grand Nord canadien comme on le lit rarement. Un roman noir, politique, ethnographique, intense.

Grise fiord nous emmène dans le haut arctique canadien, à Amarok, un village qui borde la mer de Baffin, et surtout nous convie dans une communauté fondée de toutes pièces dans les années 50 par le gouvernement canadien, pour ne pas perdre la main dans les enjeux territoriaux.

On rencontre ainsi Guédalia, tout juste sorti de prison, et toujours en corps à corps avec ses démons pernicieux. Il retrouve son fief, sa famille, ses failles. Guédalia est brillant, mais il s'est laissé déborder par les chocs de la vie, il a sombré dans l'alcool et s'est perdu dans la défonce. le lien familial est resté fort mais l'incompréhension éloigne, disloque. Guédalia et son frère symbolisent le jeune héritage inuit, entre tradition et modernité, entre un père qui voulait transmettre la culture et les savoirs-faire ancestraux, et une mère qui n'y tenait pas plus que ça. Ils personnifient aussi les enjeux géopolitiques, les populations placées comme des pions sur un plateau de jeu, les fausses promesses et ce qui en découle.

Par leurs regards, Gilles Stassart nous envoie une histoire forte et dramatique, et nous convie à une exploration peu commune et magnifique dans le cercle arctique.

Un roman initiatique qui mue en voyage, abordant les questions de filiation, de croyances, les regrets, les quêtes personnelles. On y lit l'âpreté, la rudesse, la chaleur. Les personnages sont très justes, leurs voix résonnent, les paysages fascinants et l'on apprend beaucoup de choses, sur l'histoire du Canada, sur le peuple inuit, le cercle polaire et sa faune.

Je n'en dit pas plus, si ce n'est que je vous recommande chaleureusement ce roman dont, pour ma part, je me suis délectée, avide et subjuguée, et qui m'a donné l'envie de me replonger tête baissée dans l'ethnologie, qui m'a rappelée ce que j'aimais tant dans ces cours, et l'envie qui m'a effleurée un quart de seconde il y a des années, de continuer dans cette voie, justement dans le Grand Nord. A défaut il reste le regard des autres, et déjà, quelle claque !
Lien : http://casentlebook.fr/grise..
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
En 1953, il y a peu finalement, en pleine guerre froide, une guerre de Blancs, qui s’étendait et frappait par capillarité les hommes de couleur. Une guerre qui allait nous faire connaître à nous ce que c’est que le froid : cynisme de cette guerre. Truman avait voulu installer des missiles sur nos terres. Mais le gouvernement d’Ottawa, soucieux de son indépendance, refusa cette protection qu’il estimait être une annexion. Dominer sans être sous domination. Et nous ? Comment pouvions-nous regarder et comprendre ce marché ? On nous a déportés, pour marquer la souveraineté canadienne au pôle, au nord. Des hommes pour remplacer les missiles. Un jeu, des pions, un petit drapeau collé sur un cure-dent et fiché sur une carte, au sommet arrondi de la planète où tous sont si proches. Le gouvernement nous a déportés là où nul d’entre nous n’avait jamais eu l’idée de vivre : au nord du Nord, bien au-delà de la limite du cercle arctique. Que peut bien être un chez-soi lorsqu’on est nomades, mis à part le monde ? Quel est le chez-soi d’une grande oie des neiges parcourant au vent 15 000 km pour se rendre dans ses quartiers d’été ? La propriété, la possession, est un poison comme l’alcool, inconnu de nous autres, dont la survie repose nécessairement sur la cohésion du groupe. Tout est à tous. La répartition, le partage des ressources et des espaces avec les autres espèces, celui des femmes et des hommes entre les femmes et les hommes, sont la clef. Les codes d’une loi tutélaire nous interdisent de revendiquer la propriété d’un lieu, d’étendre un pouvoir politique sur une zone de chasse. Nous passons sans nous arrêter, sans posséder, sans menacer les autres espèces, nous prélevons davantage que nous ne chassons, en respectant, en préservant la vie et la génération de ces animaux qui nous constituent. Nous ne possédons que nos vêtements, nos armes, nos traîneaux… Ironie du nord, que de nous déporter nous autres nomades, pour revendiquer le droit au sol de ce nouveau monde. Des familles inuites du Nord-du-Québec, porte-étendards de la nation canadienne. Tu seras chez toi et ce sera chez moi. Quelle idée stupide, quelle idée géniale. On nous a dit qu’on aurait des maisons, du gibier et, qu’au bout d’une année, on serait rentrés. Mais rien. Pas de maison, pas de faune connue, pas de retour. La nuit infinie de l’hiver et le jour infini de l’été. Une poignée de naïfs en provenance d’Inukjuak, des égarés dans un environnement inconnu, loin du caribou, du bœuf musqué et des espèces avec qui nous partagions habituellement le monde. Un point arbitraire, stratégique, un doigt posé sur une carte géopolitique. Les mots meurtriers d’un Premier ministre à la Chambre des communes et l’arrachement. Nourrir un jeu de dupes et contenir l’URSS, immense et menaçante. Nos corps ont survécu avec la voie providentielle des baleines, des ours, avec la petite dizaine d’espèces que l’on trouve de ce côté du cercle. Grâce à la forteresse repoussante de ce froid extraordinaire, nos âmes ont survécu aux avatars du progrès venus hypocritement nous sauver.
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Mingoleq, couche de neige fine, Mingullaut, neige fine qui s’infiltre et se dépose sur les objets, Mituk, une pellicule de neige fine sur un trou, Munnguqtuq, la neige compressée qui s’adoucit au printemps, Nargrouti, un morceau de neige pour boucher un trou qui goutte dans un igloo, Nateq, le sol d’un igloo, Niktaalaq, neige portée par le vent. Cinquante-deux façons de désigner la neige en inuktitut. Pigangnuit, banc de neige formé par les vents du sud-est, Piqsiq, neige soulevée par le vent, Pukak, neige cristallisée qui s’effrite, Qaniktak, neige récemment tombée et qui s’accumule sur le sol, Qannialaaq, neige fine qui tombe, Qeoraliaq, neige brisée…
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L’entrée du sanctuaire du Nunavut intérieur, un passage naturel, un goulet incontournable pour toutes les espèces. La morue, les phoques barbus, du Groenland, annelés, les morses, les narvals, les bélugas, les baleines boréales, les orques et les oiseaux aussi, les sternes arctiques, les mouettes, les oies des neiges… Un espace luxuriant où tous et tout convergent et que tous convoitent pour sa richesse, pour ses accès, les routes qu’il distribue. Une zone de prédation et de reproduction, où l’on s’entre-tue, où l’on tente de s’échapper. Jack adorait cette bande de mer. (…)
À mon sens, la destruction de ce sanctuaire et de la culture inuite était bien évidemment un désastre pour les autochtones mais aussi pour l’ensemble de l’humanité qui perd ainsi la diversité de ses relations au monde.
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Les Inuits perçoivent leur environnement naturel, la faune et la flore comme le prolongement de leur corps physique. Cet espace qui s’étale devant mes yeux est un morceau de moi. J’en suis responsable, comme je suis responsable de mon corps devant les générations qui en découleront. Comment ne pas essayer de faire passer cette idée, convaincre les climatosceptiques, les fous de la grande industrie, qui s’apprêtent à sacrifier l’avenir de leurs rejetons, voire le leur ? Comment l’humanité a-t-elle fait pour arriver à un tel niveau de détestation d’elle-même ?
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Depuis, la banquise a perdu la moitié de sa surface. Bientôt la zone sera à découvert, les eaux libres. Ici se croiseront, sans discontinuer, allers et retours, des porte-conteneurs. Toutes les marchandises assemblées dans les usines asiatiques iront par Lancaster satisfaire la fringale des consommateurs de la côte est des États-Unis, de l’Europe, pourquoi pas de l’Afrique. Le goût du profit est plus fort que le plus fort des ours polaires. Tout ce qui ne crèvera pas s’adaptera à cette nouvelle ère. Il n’y aura, cette fois, plus aucun refuge, plus de pôles.
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