Dans ce roman écrit en 1957, l'auteur nous plonge dans les années folles. Et c'est l'aspect suranné de cette ville de province du sud-est de la France qui m'a séduit : la maison close, les notables qui s'y retrouvent tous les samedis soirs. L'intrigue est plaisante à lire et le le dénouement est époustouflant et émouvant.
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Ce petit meurtre entre amis est plaisant tout plein! le narrateur omniscient nous offre le point de vue plein d'humour de tous les protagonistes, et la désinvolture de l'assassin "malgré lui".
C'est une histoire très simple qui se lit si vite, avec un suspense bien mené. J'ai été baladée jusqu'au dernier couplet!
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Dans ses cauchemars, c'était toujours à cette heure indue qu'on venait à sonner avec insistance et c'étaient toujours deux hommes au maintien compassé qu'il trouvait dans la pharmacie faiblement éclairée.
Comme il poussait la porte intérieure de la boutique, il n'en éprouva pas moins un choc. Deux hommes au maintien compassé se tenaient sur le seuil.
Je ne sais personne en ce bas monde qui puisse répondre à une question par oui ou par non sans trahir la vérité et mériter le nom d'imbécile, dit-il nettement.
- Fort bien! Vous passerez deux heures en retenue, mécrirez cinq cent fois: "Je ne suis pas en âge d'aider la Justice, je suis en âge de la subir".
- Chercheriez-vous à m'insulter?
Cela me paraissait chose faite.
Pour tout dire d'une phrase, elle ne se ressemblait plus.
Stanislas-André Steeman l'autre Simenon du polar belge.