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Je sors de la lecture d'Anatèm et je ne peux qu'être impressionnée face à l'ampleur et le talent de Neal Stephenson. Cet immense écrivain possède une imagination débordante !

J'avais déjà eu l'occasion de faire connaissance avec la plume de Neal Stephenson avec le Samouraï Virtuel, j'avais beaucoup aimé cette lecture et j'ai été très heureuse de renouer avec cet auteur incontournable.

Anatèm est un projet littéraire très ambitieux, un pari réussi. L'auteur nous offre une plongée fulgurante et fascinante dans un univers riche et complexe.

La nouvelle collection Imaginaire d'Albin Michel frappe fort pour ses débuts avec ce livre, c'est incontestablement un chef d'oeuvre du genre que je ne peux que recommander et je tiens d'ailleurs à saluer le travail de traduction de Jacques Collin !
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En Résumé : Depuis le temps que j'attendais ce roman, Anatèm, j'avoue j'avais des attentes assez importantes tout en restant sur mes gardes, ayant été déçu d'une autre série de l'auteur, mais je dois bien admettre que j'ai passé un excellent moment avec ce roman. Certes c'est le genre de récit exigeant, qui demande de s'adapter et où l'auteur ne prend jamais par la main le lecteur, ce qui fait que je pense qu'il ne plaira pas à tout le monde, mais pour autant j'ai été captivé de la première à la dernière page. Ainsi que ce soit à travers la découverte de ce monde, Arbre, cette plongée directe sans présentation dans un monde qui a vécu, changé, connait ses propres règles, son propre vocabulaire. Que ce soit dans la découverte de son côté social, technologique, historique dans son idée de savoir, de sanctuaire on sent que l'auteur maîtrise son univers. Il offre ainsi une toile de fond complexe et je me suis retrouvé complètement dépaysé et captivé. Les personnages sont intéressants, soignés et humains. Ils arrivent ainsi à se dégager de ce récit, à ne pas finir étouffer par les autres « forces » du récit. Mais l'intérêt de ce roman, pour moi, vient clairement de toutes les réflexions tout le travail philosophique sur de nombreuses thématiques que vient nous offrir ce livre. Je me suis ainsi tout du long retrouvé stimulé par les nombreux débats, les nombreuses idées, parfois complexes, que viennent développer les différents personnages. J'adore quand un livre continue à me travailler après l'avoir reposé et ce fût clairement le cas ici. L'auteur alterne aussi tous ces éléments avec des passages plus »légers », on va dire, qui permettent ainsi un peu de respirer, de se détendre. Alors, j'ai bien ressenti une légère baisse d'intérêt sur la partie dans la montagne, mais franchement elle est vite oubliée devant les nombreuses qualités du roman. La plume est soignée et efficace et je lirai la suite rapidement et avec plaisir.


Retrouvez la chronique complète sur le blog.
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Anatèm est donc une oeuvre qui allie grande richesse et complexité à tous les niveaux: univers, intrigue, langage, thématiques. le voyage au sein des concentes et de Arbre est tortueux, compliqué, long, majestueux, intense. Il offre des moments de doutes et de joies, un peu à l'image de la vie. Certains passages restent obscurs mais une fois le voyage accompli, il reste de très belles images, des souvenirs brillants et un soupçon de réflexion.
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Mon avis sera rapide car ce n'est définitivement pas une lecture pour moi.
Je ne comprends rien à ce roman.
J'ai été voir les avis de quelques internautes, papoté avec certains autres qui me disent que son univers est riche et que malgré son vocabulaire bizarre c'est facile et que l'on s'y enfonce vite jusqu'au cou.
Mais non, rien n'y fait je ne croche pas du tout. Je n'arrive pas à m'immerger, ni même à comprendre sans relire les phrases. Ce qui paraît évident aux autres me bloque complètement.
Un univers complexe, du vocabulaire en conséquence et des phrases que je me suis régulièrement évertuée à « traduire » en langage lecteur moyen. Voilà en résumé mon ressenti. Hélas plus que mitigé.
Alors autant l'univers complexe a tout pour plaire car il semble bien construit et vraiment intéressant et ce malgré la centaine de pages lues seulement.
Autant pour le vocabulaire là ça commence à pêcher un peu plus me concernant. L'utilisation de certains termes juste un peu transformés ne m'a pas trop gênée heureusement sinon je me serais posée des questions sur ma propension à lire tout simplement. Par contre lorsque nous entrons plus avant et très rapidement dans cet univers les néologismes et autres concepts sortis tout droit de l'imagination de l'auteur m'ont perdue. Même en intercalant des définitions de ses néologismes à la façon d'un dictionnaire à certains moments je me suis sentie encore plus dépassée que sans.
Alors je veux bien croire que pour l'instant ce roman soit pour certains une magnifique oeuvre et la meilleure de l'auteur mais soyez en sûr ce sera la première et dernière fois que je mettrai les pieds dans cet univers. J'ai eu beau lire qu'à la longue ça se tasse et le cerveau s'adapte, vu l'incompatibilité totale éprouvée à m'y plonger j'ai jeté l'éponge.
Je vous laisse donc vous faire votre propre opinion sur ce roman et n'hésitez pas à venir ensuite m'en toucher deux mots. Qui sait vous trouverez peut être la clé qui ouvrira mon cerveau à cet univers.
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(...) Chers lecteurs, il faudra vous accrocher au départ, en tout cas j'ai dû m'accrocher. Pendant les 60 premières pages j'ai eu l'impression de visiter le Mont Saint-Michel, avec moult description de l'architecture. Alors oui, le Mont saint-Michel c'est très beau, une visite détaillée c'est intéressant, mais écrit et avec une foule de néologisme…. j'ai frisé l'indigestion.
Et puis, oh surprise, miracle, j'ai arrêté de m'ennuyer, vers la centaine de pages je commençais à m'intéresser au récit et à 160 j'étais ferrée! Alors j'en entends déjà lire, quoi 160 pages!!!! tant que ça! Mais pourquoi s'infliger cela? c'est simple, il en reste 500! 500 pages passionnantes, où l'on ne tique plu à chaque nouveau mot, où l'on se plonge dans l'univers, où on a l'impression de lire quelque chose qu'on n'avait jamais lu avant. Quand même.
(...)
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Anatèm n'est pas un livre qui se raconte, c'est un livre qui se lit, qui se vit… et c'est un livre très exigeant où il faudra de la patience et de la persévérance, où il faudra accepter de ne pas tout comprendre de suite. C'est surtout dans les premières pages que la tâche est ardue car Neal Stephenson nous plonge directement dans son univers en employant un vocabulaire propre à celui-ci. Il faut donc un temps d'adaptation pour apprivoiser tous les néologismes et le monde dans lequel Fraa Erasmas évolue. Il m'aura fallu 50 pages pour que les difficultés s'estompent, 50 pages où j'ai lu, relu voire re-relu des paragraphes entiers pour essayer de comprendre. Et 150 pages de plus pour que tout s'éclaircisse et là, la lecture devient plus fluide, plus facile. Cela peut paraître démentiel mais non, Neal Stephenson joue avec ses mots et nous aussi !

Pour aider à la compréhension, l'auteur nous livre des extraits du Dictionnaire, décrivant ainsi l'histoire de son vocabulaire. Il y a tout un travail sur les mots, leurs origines et leurs évolutions à travers les âges. Chaque définition étant l'occasion de nous présenter ainsi différents personnages, différents moments de vie. Petit à petit, l'auteur nous offre les clefs de son monde et il faudra ouvrir de nombreuses portes avant d'appréhender totalement l'univers, ses doctrines philosophiques, ses courants religieux ou ses thèses scientifiques... un incessant questionnement sur l'Homme et sa place dans L Univers.

La réussite de ce livre est en grande partie due au traducteur, Jacques Collin, qui a fait un travail fantastique. Il est arrivé à transcrire la fluidité du récit, à faire siens les mots de l'auteur. Je serais curieux de savoir comment il a appréhendé cette traduction. Un travail titanesque a été fourni pour que tout cela sonne aussi juste. C'est juste bluffant.

J'ai été émerveillé par ce tome I, un livre passionnant de bout en bout, sans temps mort ni longueur. Un roman hors du commun, il ne reste plus qu'à attendre le 31 octobre prochain et la parution du tome II pour connaitre la fin des aventures de Fraa Erasmas.
Lien : https://les-lectures-du-maki..
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Tout d'abord je remercie les éditions Albin Michel Imaginaire ainsi que Babelio pour m'avoir donné l'occasion de lire ce livre.
Comme ce livre n'est pas du premier abord facile car l'auteur a décidé de nous embrouiller un peu l'esprit avec un vocabulaire assez déroutant, je cite:" convoxe, astrohenge, concente, burgos, férulaire etc. Disons qu'une fois digérés, il faut les relier à une société construite sur un modèle parallèle au notre, sur une planète qui se nomme Arbre. On découvre jusqu'à peu près la 300ème page l'univers cloîtré de la concente et son organisation architecturale et sociétale avec ses différentes divisions selon le dogme : les millanériens, les edhariens, etc. Cette première partie est selon moi trop technique et difficile à ingérer.

Mais quand l'histoire commence, alors qu'un mystère entoure l'expulsion d'un fraa de la concente, un certain chaos métamorphose la communauté en entier. Notre fraa Erasmas, jeune disciple du fraa Orolo est éjecté à son tour et part à la recherche de son maître.
Voyageant vers le Nord, il découvre peu à peu la vie sur Arbre, rencontrant des communautés, des organisations comme les déolâtres, qui ressemblent étrangement à nos moines. Bref, plus il avance plus les choses se compliquent, et le mystère se dissipe. Je ne vais pas vous révéler ce qu'il en est, le mieux c'est de le découvrir par vous même.

Je dois avouer que ce n'est pas un livre fluide, l'auteur aime beaucoup nous faire perdre dans un récit alambiqué, tortueux jusqu'à nous ouvrir une petite fenêtre qui fait que je n'ai pas abandonné le livre.
J'attends vraiment le second tome pour comprendre où il veut bien nous emmener, car beaucoup de points d'interrogations devraient y trouver une réponse.
Alors en attendant, je rest sur ma faim, est-ce que j'ai aimé ce livre ou non? J'aurai ma réponse définie au terme du second volume je crois.
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Anatèm est le premier titre de la nouvelle collection d'Albin Michel consacré à l'imaginaire que je teste. J'étais impatiente de découvrir cette nouvelle collection dirigée par Gilles Dumay, ancien directeur de Lunes d'encre chez Denoël où il avait publié des titres cultes. La maquette des tomes sortis me plaît beaucoup avec son identité visuelle forte dès la couverture où les dessins sont à chaque fois très beaux. Malheureusement pour moi, Anatèm ne fut pas une bonne pioche.

Je savais avant même de commencer, parce que je l'avais lu, qu'Anatèm serait une lecture exigeante. Mais je ne m'attendais pas à ce que la forme prenne le pas sur le fond et le plaisir de lecture. En effet, dans ce titre, découpé en 2 tomes chez nous, l'auteur prend plaisir à créer un univers fort original. Je dis original parce qu'il a imaginé de toutes pièces un monde qui pourrait être le nôtre dans un futur très éloigné, un futur où la langue mais aussi les codes de notre société en plus des paysages et des peuples ont évolué. Et nous lecteur, nous sommes les témoins privilégiés de cette évolution dans laquelle nous sommes plongés de plein pied assez brutalement dès les premières pages. Ainsi, honnêtement les 200 premières pages furent vraiment laborieuse à lire du fait même de la langue employée. Pourtant, je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé. Je trouve le concept très fort et culotté, je ne crois pas que cela ait été poussé à ce point dans un autre titre. Malheureusement, ça a vraiment freiné mon plaisir de lecture et c'est là le grand problème.

A vouloir créer un monde original dont on découvre la langue, les philosophies, les religions, les relations interclasses et extraclasses, la géographie, l'histoire, etc… l'auteur passe son temps à nous décrire son monde, oubliant que le lecteur cherche aussi parfois une histoire où s'évader et non juste un univers. J'ai très longtemps cherché quel était le but de cette histoire avant de le trouver vers le milieu du tome mais c'était déjà trop tard. Une quête a beau se dessiner, ce n'est pas pour autant que l'auteur lui donne la priorité. C'est ce qui me fait dire qu'il a préféré l'exercice de style au plaisir du simple lecteur et je trouve ça dommage.

Parce que l'univers est intéressant. J'ai aimé découvrir un nouveau monde par sa dimension religieuse ou plutôt philosophique à travers des personnages appartenant à une congrégation qui cultive le savoir universel et non vraiment la foi. J'ai aimé me mettre dans les pas du héros, Erasmas, qui découvre lui aussi le monde dans lequel il vit et ses mystères une fois sorti de sa réclusion volontaire. Cela donne lieu à des discussions très intéressantes sur la religion, dieu, la communication, etc.

De plus, le rythme s'accélère et l'histoire devient plus facile à lire à partir de la moitié du tome et encore plus dans les 100, 200 dernières pages. On rencontre enfin ce qui sera le bouleversement narratif qui va nous happer et on découvre ainsi une vraie intrigue avec de multiples tiroirs. On a ainsi droit à une enquête interne digne du Nom de la Rose, suivi d'un road trip inquiétant, le tout avec une petite touche de Rencontre du 3e type. J'ai beaucoup aimé cela mais c'était malheureusement trop distillé au milieu des interminables descriptions de la planète Arbre. Alors je sais que ce n'est que la première partie d'une vaste histoire, que peut-être la suite apportera ce qui m'a manqué dans ce tome, mais je n'ai pas très envie de continuer après les difficultés que j'ai eues déjà à terminer ce tome.

Anatèm est donc un roman qui sur le papier avait tout pour me plaire et pour lequel je partais avec un a priori positif, mais ma lecture s'est révélée laborieuse. Je n'ai pas été emportée par l'histoire. Je suis trop longtemps restée sur le bas côté de la route à cause d'un auteur qui a privilégié une sorte d'expérimentation créatrice à laquelle je suis restée hermétique. Dommage. Après, ça ne veut pas dire que je ne testerai pas les autres titres de science-fiction de la collection quand ils se présenteront, mais j'attendrai peut-être d'avoir plus d'avis avant.
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En commençant Anatèm, je me suis dit que je n'allais pas le terminer. Surtout qu'il s'agit du tome 1, l'oeuvre gigantesque de Neal Stephenson a été scindée en 2 tomes pour l'édition française.
Je me suis dit que je n'allais rien y comprendre. Mais, après tout, il y a longtemps, j'avais bien survécu à L'empereur-dieu de Dune (quand mes proches disaient que c'était insupportable). Et en fait, j'ai assez vite accroché, malgré les … 100 ou 200 premières pages assez raides, truffées de néologismes et de notions étranges qui sont explicitées lentement, grâce à des extraits d'un pseudo-dictionnaire. Mais, une fois ces pages franchies, j'ai été happée par l'histoire, les personnages. En fait, il se dégage de tout le livre un puissant magnétisme et je n'avais qu'une envie : en savoir plus sur ce monde qui n'est pas le nôtre mais qui pourrait l'être.
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Au terme d'un ennui profond, je me suis tout naturellement détourné du roman posé négligemment sur ma table de nuit. Après avoir courageusement tenu plus de 300 pages, je me suis rendu compte que je n avais même pas envie d ouvrir ce roman, que sa lecture n était que fastidieuse rigueur.

Je ne dirais même pas que c'est bien écrit. C est évidemment bien traduit mais la lecture reste lourde, inutilement chargée. Je tiens compte néanmoins des remarques de ceux qui disent qu il fallait tenir bon encore un peu pour que le "Big picture" soit enfin révélé mais sans plaisir de tourner ses pages, il est peu probable que je m'y replonge à l heure où Jean-Yves le Naour produit exactement l effet inverse avec sa narration si brillante de 1916.

C est toujours ennuyeux pour moi d abandonner un roman, décidément je n aime pas ça.
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