Peut-on réellement écrire une « critique » d'un essai philosophique qui soit comme celui-ci un vrai travail philosophique sans devoir écrire soi-même un autre essai ? Encore faut-il en avoir le charisme. Ce n'est pas mon cas. Je ne vais pouvoir finalement qu'exprimer ce que j'ai ressenti et vers quel questions je suis arrivé, comment ma vision de la philosophie, de l'histoire humaine, et même de Dieu (IEL) en ont été transformé, où tout du moins ont bifurqué. Donc pour cela cet essai est indispensable.
Je ne connaissais pas vraiment
Nietzsche. Juste la Mort de Dieu et sa récupération, par l'entremisse de sa soeur de sa pensée par le régime Nazi. Un peu de ce qu'en avait raconté Onfraix, au temps ou je l'écoutais encore. Donc je n'en connaissais vraiment pas grand-chose.
Dans une écriture claire, au vocabulaire riche sans être envahis de jargon philosophique,
Barbara Stiegler nous emmène dans le monde de
Nietzsche qui était a sa naissance bousculé par deux grands évènement, l'un scientifique et l'autre technologique. le scientifique était la tentative de digestion philosophique de l'évolution des espèces de Darwin, la technique était l'invention et le généralisation sur la terre du télégraphe, offrant la possibilité de communiquer dans un temps réduit des affaires du monde partout.
Nietzsche écrit une première synthèse sur la philosophie de la vie et du vivant, et pour cela il va requestionné
Descartes,
Kant,
Schopenhauer, Hegel et Marx, ces trois dernier tentant aussi de digérer Darwin.
Quelque part
Nietzsche est l'Elvis Presley de la philosophie en cette fin de 19ème siècle. Pour moi, il n'était que le symbole de la philosophie nihiliste, élitiste et déicide et donnait des arguments pensés au Nazisme.
Mais quel erreur !
Toute sa philosophie peut se résumé de manière grossière par le fait que l'histoire est un héritage dispersé, conflictuel et instable, correspondant très exactement à l'évolution du vivant lesté d'une multicité de conflits, de contraintes contingentes et d'accidents en tout genre – dont l'utilité, la fonction et finalement la raison ne peuvent s'inventer (éventuellement) qu'APRÈS COUP.
Quelque part, en quelque temps, quelqu'un, IEL contemple et Aime par delà tout la création avec ses aléa, La Puissance d'IEL est d'aimer et il trouve cela bon et quand apparait des êtres inattendu, toujours renouvelé et conscients sortant de ce magma il trouve cela TRES bon. IEL en aimant est comme l'observateur dans la physique quantique, l'état existe parce qu'on l'observe.
Dieu n'est peut-être pas si mort que cela finalement, il change de nature, en création permanente comme l'infini.
La lecture de cet essai édifie en moi un renouvellement inattendu comme en la basilique
Saint Marc, les création des tympan accidentel qui finissent par être remplis après coup de bas reliefs, donc de sens et de fonction, nul algorithme n'aurait pu calculer cela.
Oui, en vérité cet essai devient donc nécessaire, après coup. Mais n'est-ce pas le sens même des évangiles, Aimer Observer et après coup donner le sens à la vie, qui devient un temps ce temps présent une éternelle impermanence dont on peut s'émerveiller.
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