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4,19

sur 28231 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une histoire étrange, intrigante, haletante. Et aussi terrible dans son contexte car malgré qu'il ait le don d'être un nez, c'est un orphelin vivant dans une époque difficile. Pourtant, malgré tout il arrive par sa volonté à trouver son chemin et développer son don pour créer des parfums !
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Livre étudié en 2nde au lycée. Un livre que j'ai trouvé long et pesant dans l'étude, mais que j'ai aimé dans le fond pour son histoire, surtout après avoir vu le film. Je le relirai car je sais que je peux l'apprécier davantage que ça ne l'a été pendant les études. J'ai toujours eu des difficultés à apprécier une lecture imposée.
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La terrible histoire de Jean-baptiste Grenouille, homme sans odeur mais à l'odorat le plus fin du monde, dans la France du 18ème siècle. Des rencontres originales, une quête qui ne s'embarrasse pas de moral et des odeurs, beaucoup d'odeurs. Pas besoin d'un plus grand résumé je pense, tout le monde connait l'histoire de ce best seller mondial, déjà considéré comme un classique par certains malgré sa parution relativement récente.

Ce livre mélange donc une narration assez typée "conte", un aspect thriller teinté de fantastique, surtout dans la dernière partie du livre, et un coté roman historique avec d'intéressantes (et terribles) descriptions de la France de cette époque. le tout est saupoudré de personnages volontairement caricaturaux pour quelques scènes drolatiques. Les description sont vu des narines, ce qui représente la grande originalité du livre. Tout est là pour un plaisir de lecture optimal. Surtout que l'écriture, bien qu'assez classique, très descriptive et presque dépourvu de dialogue, et d'une grande finesse. Pourtant, la sauce n'a pas pris chez moi.

Dans toutes les classifications dont le livre pourrai faire parti, je n'ai volontairement pas mis celle de livre psychologique, pourtant très courante quand on parle de lui. Parce que là a été pour moi le problème, la psychologie des personnages est limite inexistante. Les personnages secondaires que rencontrera Grenouille sont caricaturaux. Oui c'est volontaire, mais ça enlève toute tension, toute empathie. Ils sont rigolos parfois, mais ça ne va pas plus loin. Les victimes de Grenouille ne sont même pas esquissées, excepté une, et encore, uniquement physiquement.... Bon, tant pis, après tout le livre se centre totalement sur Grenouille. Mais là aussi le bat blesse, parce que tout le long du livre, Grenouille m'apparaît comme un enfant, d'une psychologie enfantine. Un poil plus surprenant et intéressant à la fin, dans les 15 dernières pages quoi. Et vraiment je n'ai rien ressenti pour lui. J'ai aussi trouvé certaines descriptions trop longue, avec trop d'exemple comparatif pour définir les odeurs. L'écriture est fine, bonne pour sûr, je ne peux dire le contraire, mais sans originalité non plus. Et le rythme du livre est bien trop uniforme. J'ai quand même trouvé la dernière partie plus intéressante, mieux rythmé. le début, avec Grenouille enfant dans les rues de Paris vaut aussi le coup, mais tout le milieu du livre m'a paru bien long. Et ce n'est pas l'histoire, en tant que telle, qui a suffit à me captiver. Trop simpliste et prévisible.

Au final une lecture décevante pour ma part. Et même si je ne peux pas dire que ce livre est mauvais, il ne m'a pas touché une seule seconde. Tant pis.
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Le Parfum retrace l'histoire de Jean-Baptiste Grenouille, un jeune homme très étrange qui ne possède pas d'odeur. Strictement aucune. Probablement pour compenser il possède en revanche la capacité de déceler toutes les odeurs possibles et imaginables. Ce qui sera l'obsession de sa vie jusqu'aux pires des scénarios.

Patrick Süskind nous dépeint la France du XVIIIeme au travers on pas des yeux de son personnage mais bel et bien de son odorat. Il décrit de manière impressionnante toutes les odeurs environnementales de Paris, puis de la nature ... Puis de femmes. Parfois déstabilisant ce récit n'en est pas moins aisé à lire car non alourdi par un langage trop pompeux ou un trop plein de description. Je n'irai pas jusqu'à dire que l'histoire est plaisante mais elle ressemble à son personnage: à la fois intéressante puis particulièrement dérangeante. L'impression que ce récit laisse est donc assez étrange mais pas totalement désagréable.
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Je ferme ce roman qui me laisse perplexe.
Quelle étrange mode de narration pour une telle histoire...
En effet, le mode de narration m'a très vite donné l'impression de lire un conte pour enfant, sauf que ça ne collait pas du tout avec ce qui était raconté. C'est peut-être du génie de la part de l'auteur et peut-être que je suis passée à côté de cela, mais ça a eu pour effet, sur moi, d'avoir le sentiment de lire un fait divers banal et sans conséquence, sans saveur, sans odeur (et pourtant !), sans consistance. L'antagonisme entre la noirceur de l'histoire et la légèreté du ton utilisé ne m'a pas convaincue, voire m'a donné l'impression que l'histoire a été altérée...
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Une plongée au coeur de Paris, une plongée au coeur du monde impitoyable des parfumeurs, une plongée au coeur d'une série de meurtre...
c'est attirant comme histoire... mais je suis mi figue mi raisin sur ce livre, qui ma peut être laissé sur ma faim...
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Cette lecture fut longue, très longues. Je l'ai eu entre les mains dans le cadre du café littéraire auquel je participe.

Il fait 300 pages et j'ai mis une semaine à le lire tant je m'ennuyer. En temps normal un roman de se nombre de pages est lu en 2-3 jours.

Les moments où il y a un minimum d'intérêt, ils sont bâclés et expédiés en quelques paragraphes et je trouve cela dommage. On parle d'un meurtrier, mais le moment où il commet les meurtres rien n'est détaillé, on ne développe même pas son ressenti, tout est mis sous silence.

Le seul point positif ? J'ai apprécié me plonger dans le monde de la parfumerie
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J'ai lu le Parfum sur les recommandations de plusieurs proches qui l'ont adoré quand ils étaient plus jeunes. Je n'ai pas compris pourquoi. Je n'ai pas réussi à rentrer dedans. Je l'ai trouvé bizarrement construit. Des chapitres entiers consacrés aux odeurs et aux procédés pour les arracher aux choses contre seulement quelques pages pour les meurtres. le premier arrive d'ailleurs comme un cheveu sur la soupe après plusieurs chapitres centrés sur des personnages secondaires (la mère de Grenouille, la nourrice, le curé, le tanneur, le parfumeur...). Les morts abracadabrantes de plusieurs d'entre eux donnent au Parfum de faux airs de conte pour enfants. Les listes interminables d'odeurs de notice de médicament. Il se lit facilement, mais c'est tout. Je ne le rouvrirai pas.
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Un best-seller mondial.
Une histoire abominable et drolatique.
A vue de nez, un chef d'oeuvre (Bernard Pivot).
Pour ceux qui aiment le fantastique, un livre qui décoiffe, mais il faut vraiment aimer sortir des sentiers battus.
Celui qui voudrait changer d'air au-delà de l'imaginable ne sera pas déçu.
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Décevant. Horriblement décevant.
Je n'ai pas eu beaucoup de temps pour lire, mais je me suis accrochée. Maintenant que j'ai fini, je regrette de m'être acharnée pour un tel résultat. J'ai vraiment la sensation désagréable d'avoir perdu mon temps. Ne reste que le sentiment de soulagement d'avoir fini pour passer à autre chose.
Dans la suite, je détaille partie par partie ce qui m'a plut ou déplut, donc peut-être à éviter si vous ne l'avez pas lu ou voulez le lire par la suite.
Décevant, je l'ai déjà dit. Pourtant, ça avait bien commencé. La première partie était telle que je me l'imaginais: la naissance d'un être effrayant, son évolution à travers un monde qui ne lui ressemble pas et qui craint sa monstrueuse différence. Ça reste sobre au début, mais on sent bien qu'à mesure qu'on avance dans les chapitres, ce sera davantage développé. On apprend à connaître les personnages qui gravitent un temps autour du protagoniste et qui l'aident à survivre où à développer ses talents. Ok, je me serais bien passé des 5 chapitres et de la trentaine de pages qui décrivent le maitre parfumeur, C'aurait très bien pu tenir en 1 chapitre et en une dizaine de pages maximum, mais non, tant pis !. Bon, j'en prends mon parti, ce n'est pas très grave finalement parce que c'est quand même un personnage important mais alors quand on arrive à la fin de la première partie pour apprendre qu'on en entendra plus parler, on a juste l'impression d'avoir perdu son temps. Mais comme j'ai dit que j'en prenais mon parti, voyons les choses positivement: c'est comme dans la vie, on croise des gens qui nous apportent des choses où qui ne nous apportent rien, et un jour, ils disparaissent de notre vie et on ne regrette pas forcément de les avoir croisé, là, c'est pareil.
On arrive enfin à la seconde partie. Juste une envie de me pendre. J'ai lu les pages les unes après les autres en me demandant quand est-ce que ce délire finirait. Bon, finalement, j'en suis arrivée à bout en me disant que la finalité de cette partie-là était que Grenouille -le personnage principal- avait fini par se découvrir un peu plus et surtout découvrir son manque d'odeur, et l'horreur que cela provoque chez les autres, mais aussi chez lui. Bref, ça n'a été totalement une si grande perte de temps: S'il y a bien un moment important dans la vie du personnage, c'est bien celui-là.
La troisième partie: on replonge rapidement dans le monde humain avec l'arrivée de Grenouille dans le sud. Et là, c'est redevenu aussi bien que dans la première partie avec l'apprentissage de nouvelles techniques de parfumerie et le perfectionnement de son art et talent de parfumeur. O en vient ENFIN au moment tant attendu et annoncé dans le résumé: ce monstre de Grenouille [...] entendait bien devenir, même par les moyens les plus atroces, le Dieu tout puissant de l'univers, car » qui maîtrisait les odeurs, maîtrisait le coeur des hommes « . Bref, depuis le début, on sait très bien qu'il va finir par s'approprier une odeur envoutante humaine et il commence par les animaux, forcément, il faut bien commencer quelque part. Mais alors que cette tentative aurait dû être le summum de cette histoire abominable avec une plongée dans les sentiments inhumains qui animent le protagoniste, ben non ! On a juste les faits purs et durs. Pas grave, je me dis que l'auteur réserve cela pour les meurtres humains… Non plus, là, c'est mieux de couper court, de nous sortir complétement de l'histoire, de nous raconter très superficiellement l'épouvante qui habite la populace environnante, de nous conter très froidement les mesures prises par les habitants, etc… de temps en temps, on a droit à un retour vers le personnage principal, mais ça reste très superficiel.

Décevant. Je n'ai rien d'autre à ajouter.
Lien : http://psylook.kimengumi.fr/..
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