Le Parfum

Parfois, je me "force" un peu à lire des classiques. Pas forcément de la période Classique, mais certains livres qui font souvent référence...
Pour moi, le Parfum en fait partie. Je voulais savoir pourquoi cela avait marqué tant de lecteurs, alors que le résumé fait si peu envie.
En réalité, tout le paradoxe du livre est ici: dans ce personnage repoussant que personne n'aime et qui pourtant manipule comme personne, les odeurs à tel point qu'il peut faire fondre n'importe quel homme. La force des parfums, de l'odorat, de tout l'imaginaire que l'on peut mettre derrière ce que l'on ressent.
Ce que j'ai aimé dans ce livre c'est qu'on plonge au XIXème siècle, au coeur du peuple.
Malgré le fait que je n'ai pas été captivée par l'histoire, je me suis tout de même attachée à ce personnage, j'ai trouvé des passages très émouvants. Car derrière cette histoire de parfums c'est surtout celle d'un être rejeté et abimé, qui peut certes endurer toutes les souffrances physiques sans se plaindre mais qui au fond souffre du mal le plus absolu de tous. Et cela rejaillit forcément un jour.

Je suis plutôt satisfaite de ce roman dont j'avais entendu parler depuis longtemps et c'est avec envie que j'ai débuté ce livre que je trouve très original !
"Le parfum" nous raconte l'histoire de l'abominable mais plus que doué Jean-Baptiste Grenouille qui, avec une enfance malheureuse, se découvre un don exceptionnel : celui d'avoir un odorat hors du commun. Ainsi, petit à petit, grâce à l'aide de nombreuses personnes qui ne s'en rendent pas compte, Grenouille va parvenir à son but ultime, c'est-à-dire devenir le Dieu tout-puissant de l'univers à travers son don maléfique...

J'ai été vraiment fascinée par la capacité de l'auteur à nous faire sentir toutes les odeurs à chaque page ! En outre, le personnage inquiétant, laid et abominable de Grenouille m'a fait frissonner dans sa haine pour les hommes et son amour pour lui-même...Plusieurs passages m'ont particulièrement plus, certains étant drôles par la description singulière de Patrick Süskind ; d'autres par les actions qui sont racontées.

Pour conclure, j'ai bien aimé ce roman même si l'atmosphère n'est pas particulièrement gaie, c'est un bon roman que je conseille à tous, car malgré ses petits défauts, ce livre est incontournable !

A lire !

Ce récit est vraiment intrigant tout comme son personnage principal. Tout le long de l'histoire, on est plongé dans une atmosphère particulière, parfois pesante mais on a quand même envie de continuer malgré tout : étrange!!! Malgré des passages glauques, voir même dégoutants tant on s'imagine les lieux, les décors décrits en détails dans le livre, j'ai aimé ce bouquin. Je ne me suis pas encore laissée tenter par l'adaptation cinématographique... qui sait un jour peut-être.

Quand j'ai commencé à lire ce roman j'ai été tellement intriguée par cette histoire que j'ai fait des recherches sur internet du roman et de l'auteur, car j'ai pensé « mais il est fou d'imaginer des choses pareil ». J'ai trouvé ce livre dégoutant de saleté, de sueur, de cruauté et de méchanceté.
Mais je me suis rendu compte que l'auteur est incroyablement doué pour avoir écrit ce roman et avoir réussi à le faire aimer. Il a été traduit en 48 langues et vendu à 20 millions d'exemplaires.
Je n'ai pas à proprement parler, aimé ce livre, mais je dois avouer qu'il y a quelque chose dans cette histoire qui vous attire à continuer la lecture.
L'auteur traite de plusieurs sujets à la fois, l'hygiène et la saleté dans laquelle vivent les citoyens au 18è S., la violence et la cruauté dont font preuve beaucoup de personnages et enfin les odeurs et les parfums. Et là on passe des odeurs nauséabondes des rues à celles des humains (de la tête aux pieds, en passant par les aisselles et les organes sexuelles). Les passages sont tellement bien décrits par l'auteur qu'on pourrait presque les sentir nous-mêmes et finir par nous dégouter.
Patrick Süskind pour écrire son roman, s'est inspiré de l'essai d'un historien « Alain Corbin, le miasme et la jonquille ». Ainsi que de 3 personnages : le parfumeur Jean-Marie Farina qui était un obsessionnel des senteurs, de l'histoire vraie d'un tueur en série espagnol, qui utilisait la graisse de ses victimes pour en faire du savon et il aurait emprunté le nom de Grenouille à un parfumeur « Paul Grenouille », renommé Grenoville.
Vous l'aurez compris, je n'éprouve pas le même engouement que d'autres lecteurs pour ce roman. A la fin de ma lecture j'avais un sentiment de dégout de cet homme et de l'histoire. C'était peut-être ce que l'auteur voulait provoquer ?! Si c'est cela et bien pour moi c'est réussi.
Malgré mon sentiment et avis, ce roman reste une histoire à découvrir.

Bilan mitigé pour ma part.
J'imaginais une histoire plus sanguinolante, plus trash avec plus de meurtres. Bon ok à peu près 25 victimes c'est déjà pas mal, qu est ce qu il me faut ! Mais voilà quoi...... le livre est beaucoup plus axé sur les ressentis (c'est le cas de le dire), la personnalité plus qu étrange du personnage principal dit Grenouille.
LES parfums sont très très présents, mais tous les parfums, pas seulement ceux qui sentent bons et que l on a l'habitude de mettre sur soi.
Ce que j ai trouvé incroyable c est la richesse de vocabulaire de l'auteur sur les senteurs, il nous faisait passer les sensations merveilleusement bien et avec justesse. Tellement bien que j ai eu l impression de sentir ces parfums au moment de ma lecture, en "direct live". Et le plus bizarre a été de me surprendre en train de me sentir.... c'est fou non ?

En ce qui concerne la fin, elle ne m a pas convaincue, je l ai trouvé un peu trop irréelle par rapport au reste de l'histoire.

J ai tout de même été contente de l avoir lu et je le conseille malgré ces quelques déceptions.

Jean-Baptiste Grenouille naît un jour du mois de juillet 1738. Sa mère lui donne naissance derrière son étale de poissons entre les déchets et l'abandonne de suite. Jean-Baptiste est ensuite élevé dans un orphelinat qu'il quitte à l'âge de 13 ans. C'est un personnage très peu sociable et grossier, sa seule passion est celle des odeurs. Ce sens est extrêmement développé chez lui. le jeune garçon est vendu à une tannerie où il travaille dur et dans des conditions misérables.

Puis un jour il se fait embaucher par un maître parfumeur, Giuseppe Baldini, qui profite de ce don extraordinaire pour créer des nouveaux parfums. En travaillant avec Baldini, Jean-Baptiste Grenouille découvre la technique de la fabrication des parfums ainsi que ses secrets.

Son don lui permet de créer des compositions olfactives inoubliables, mais pour Jean-Baptiste sa seule obsession est de trouver l'odeur naturelle et délicate des jeunes femmes qui croisent son chemin. Pour connaître la technique qui permet de conserver cette odeur, il se rend à Grasse. Afin de pouvoir mettre en bouteille ce parfum captivant, il commence à assassiner des femmes pour prélever leur odeur. Un parfum très puissant est créé, ceux qui le sentent tombent amoureux de la personne qui le porte… Je ne raconte pas la fin pour ne pas spoiler.

J'ai bien aimé le début de l'histoire bien qu'il soit un peu glauque, j'arrivais à m'imaginer la scène, mais après un certain moment j'ai trouvé que les descriptions étaient longues et j'ai peiné à avancer dans ma lecture. C'est peut-être le style ou l'ambiance, en tout cas cette histoire m'a fait sortir de ma zone de confort, mais elle ne laissera pas de traces dans ma mémoire.

Challenge Multi-défis
Challenge ABC
Challenge XXième siècle - les couleurs du temps

Ce livre est complètement fou. Peut-être la folie du génie...
Après toutes les éloges que j'ai entendu sur cette oeuvre, ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais. Et pourtant, j'ai attendu. Près de la moitié du roman. J'ai attendu de lire ce à quoi je m'attendais. Et puis j'ai cessé d'attendre, comprenant que ça ne viendrait pas. Et j'ai continué ce livre fou. Et je l'ai fini ; sans mot, vide, pas certaine d'avoir aimé, ni de ne pas avoir aimé d'ailleurs... Mais alors, que dire de ce livre ?
Du génie ? Fou. Beau. Incompréhensible. Surprenant. Déroutant.
Jean-Baptiste Grenouille naît sur un tas d'ordures puantes et devient paradoxalement le nez le plus fin qu'il puisse exister. Pour lui, tout est odeur, sauf lui-même. Lui n'a pas d'odeur. Or ce sont les odeurs qui guident sa vie ; celles des jeunes filles qu'il croise et celle dont il rêve pour lui-même.

Jean Baptiste Grenouille, orphelin issu des bas-fonds crasseux du Paris de la moitié du XVIII° siècle, n'est rien; il ne veut ni ne demande rien: il ne veut pas d'amis, il ne veut pas de joies, il ne veut rien. Mais il a un don et un talent; son odorat exceptionnel lui permet de confectionner les plus subtils parfums de la terre. Il aurait pu rencontrer la fortune et la gloire, mais son goût du vide et son manque d'intérêt pour la vie et les hommes le conduiront à une existence cahotique. le seul objectif concret de sa vie sera de fabriquer, pour son seul usage, le meilleur parfum de monde, issu des odeurs de jeunes adolescentes. Cela le conduira à des conduites folles et meurtrières, et par conséquent sur les marches d'un l'échafaud.
Ce récit est original, bien enlevé, bien écrit, précis. C'est incontestablement un bon roman; et si la précision des descriptions, des senteurs - les bonnes et les mauvaises - , des impressions, rend parfois mal à l'aise, c'est pour la logique du récit: l'auteur ne craint pas d'insister....
On oublie beaucoup de livres lus, je crois que l'on n'oubliera pas le Parfum, et ce petit Grenouille, ce moins que rien, qui aura assassiné, tout de même 26 jeunes filles pour le seul bonheur de sentir et de conserver l'odeur de leur vie.

"Le Parfum" de Patrick Süskind est un chef-d'oeuvre littéraire envoûtant qui transporte les lecteurs dans un monde fascinant de parfums et de sensations. L'histoire est centrée autour de Jean-Baptiste Grenouille, un personnage à la fois troublant et captivant, né avec un sens de l'odorat exceptionnellement développé mais dépourvu d'odeur personnelle.

Süskind réussit à créer une atmosphère sombre et envoûtante tout au long du récit, plongeant les lecteurs dans les rues puantes du Paris du XVIIIe siècle. Son utilisation magistrale de la prose évoque de manière vivide les arômes et les parfums, faisant du livre une expérience sensorielle unique.

Au-delà de son aspect sensoriel, "Le Parfum" explore également des thèmes profonds et complexes tels que l'obsession, la solitude et la quête de perfection. Jean-Baptiste Grenouille est un personnage à la fois terrifiant et tragique, dont le désir insatiable de créer le parfum ultime le conduit à commettre des actes impensables.

L'intrigue du roman est parfaitement construite, avec des rebondissements inattendus et une tension croissante qui maintient les lecteurs en haleine jusqu'à la dernière page. Süskind parvient à captiver son public avec une histoire aussi captivante que dérangeante.

En résumé, "Le Parfum" est un roman qui captive les sens et l'imagination du lecteur. Avec son exploration complexe de la nature humaine et son atmosphère envoûtante, il reste un incontournable de la littérature contemporaine.

C'est un pic, c'est un cap, que dis-je ? C'est un cap ! C'est une péninsule...

En fait, non, pas tant que ça. Pas physiquement du moins. le nez de Jean-Baptiste Grenouille est énorme par ses capacités olfactives plus que par sa taille. Quand on le dit que ce n'est pas la taille qui compte ! Et puis les choses sont bien faites parfois, la preuve : un tel nez, pour un parfumeur, c'est banco !

Le hic, c'est que notre parfumeur ne se contente pas d'extraire le parfum des fleurs, des essences de bois et autres senteurs végétales... Il s'est mis en tête d'extraire... l'odeur des jeunes filles ! C'est qu'il a un projet grandiose, une Oeuvre à accomplir...

Patrick Süskind signe un thriller atypique et très original, sur fond historique qui plus est. En revanche, j'avoue que la chute du roman m'a laissée perplexe, et à vrai dire, je trouve qu'elle gâche un peu l'ensemble... C'est comme ça, après tout, des goûts et des odeurs, ne discutons pas !