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Karine Chesneau (Traducteur)
EAN : 9782266121255
408 pages
Pocket (14/11/2002)
3.35/5   67 notes
Résumé :
Une nouvelle forme de cancer, provoquée par un mystérieux virus et semble-t-il contagieuse, continence à faire des victimes au japon.
Kaoru, étudiant en médecine, est directement concerné : son père est atteint et condamné à brève échéance. Plusieurs des anciens collègues de celui-ci sont déjà morts. Pourquoi l'épidémie frapperait-elle en priorité des informaticiens de haut niveau ? Y aurait-il un lien avec " La boucle ", gigantesque projet nippo-américain de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Attention spoils !

3 ans après double hélice (et 7 ans après Ring) sort La boucle, la dernière partie de la trilogie autour de Ring.

Cette suite va tout d'abord surprendre le lecteur. Puisque l'histoire commence par se placer au point de vue d'un jeune garçon, âgé de 10 ou 11 ans, qu'on suivra jusqu'à sa vie de jeune adulte. Mais surtout, il ne semble y avoir aucun lien entre ce récit et ce qui a pu se dérouler auparavant dans Ring !
En effet Kaoru, c'est le nom du jeune garçon) vie en toute sérénité avec sa mère, et son père.
Le jeune garçon, très intelligent pour son jeune age découvre un soir une drôle de coïncidence entre deux éléments sans aucun rapport, la pesanteur terrestre accentuée à certains endroits, et les lieux de longévité, il semblerais que sur Terre ces deux phénomènes se situent aux mêmes endroits, notamment quelque part dans le désert en Amérique du Nord. le soir même une promesse est faite de se rendre un jour, en vacance, sur le lieu.
Pourtant, cette promesse ne sera jamais tenue, à cause d'une maladie qui frappera son père, une nouvelle forme de cancer qui va peut à peu frapper toute la population du monde....

Kaoru, le protagoniste de l'histoire est un garçon vraiment très intelligent et curieux. C'est le pilier de l'histoire, celui qui aura un rôle déterminant dans la survie des êtres vivant, rien que ça !
Si on devait le comparer à un autre protagoniste, on citerai tout de suite Ryuji, de par son coté intelligent, curieux, logique et surtout intuitif.
Il vivra des moment très difficiles, après une enfance heureuse, à partir d moment où la maladie, le VCMH, va s'attaquer à son père et ne leur laissera aucun répit. Pourtant, il découvrira brièvement l'amour, avec Reiko, une femme rencontrée à l'hôpital, mais son devoir le séparera définitivement d'elle.

Le père, de Kaoru, Hideyuki inteligent, c'est un grand scientifique, il a participé à un projet top secret dont il n'aime pas parler, quelque chose autour de la réalité virtuelle. C'est par lui que le lecteur a connaissance du virus VCMH, puisqu'il en est la victime. D'ailleurs, le second chapitre qui débute par le début de la maladie est vraiment une lecture difficile et dramatique, très cruelle, on découvre un homme amoindrit par la maladie, qui continue néanmoins à se battre, avec peu d'espoir de rémission.

La mère, Machiko, douce et sage, depuis le drame qui touche son mari, et sa famille, elle se met à croire à tout ce qui pourrait sauver son mari, vaccins, mythes, légendes et sectes, c'est un peu grace à elle que Kaoru sera mis sur la bonne voie, même si tout etait prémédité depuis el depart....

J'en parle plus haut, Kaoru découvre l'amour avec Reiko, une jeune femme, et mère d'un garçonnet, Ryoji, atteint du même mal qui frappe son père. Leur romance subit une tournure dramatique quand le garçon, qui se sait perdu, découvre que le jeune couple s'adonne à des relations sexuelles pendant ses séances de Chimio. Il décide alors de se suicider en sautant du 10e étage de l'hopital après avoir laissé un mot à sa mère. Il ne reste plus comme seul lien à cette relation que le bébé quelle a eu avec Kaoru et qui grandit dans le corps de la jeune femme.

C Eliot, il est l'homme à l'origine de tout, du projet secret dans lequel le père de Kaoru est impliqué, il est la « force mystérieuse à l'oeuvre ».

le monde réel infesté par le cancer

le VCMH (Virus du Cancer Métastatique Humain) est au centre de l'intrigue, c'est le virus qui frappa sans prévenir le père de Kaoru. Il s'agit d'un virus inconnu qui cancérise les cellules de ses hôtes.
Il finit par s'attaquer à toute la population, puis aux animaux et aux végétaux, condamnant bientôt la planète, si aucune solution n'est trouvée. Cet étrange virus a commencé par frapper des scientifiques, tous ayant travaillés autour d'un projet top secret « la boucle » avant de frapper tout le monde sans distinction.
Cette troisième partie à Ring a donc pour thème principal le virus, durant tout le récit, c'est une course poursuite afin d'éradiquer se mal venu d'on ne sais où.
Durant tout le recit de nombreuses questions sont soulevées, d'où vient-il ? Comment a t'il été crée ?
Un parallèle avec le Sida est même fait, aurait il muté pour s'associer à un virus de cancer, se sentant sur le point de disparaître ?

Le monde virtuel, la boucle

Kaoru en même temps que le lecteur découvre bientôt ce qu'est ce fameux projet top secret.
Il s'agit d'un projet de réalité virtuelle conçu 20 ans auparavant et qui devait aider l'Homme à comprendre les origines du monde, ses propres origines et l'aider à améliorer sa qualité de vie et le faire avancer dans de nombreux domaines.
Pourtant, un jour le programme s'est vu arrêté, il s'est bloqué, alors que la vie était née, avait évoluée en d'innombrables êtres, elle avait finalement perdu de sa diversité et s'était cancérisée.
Il s'agit bien évidemment des événements qui se sont déroulés durant « Ring » et « double hélice ».
Au final, tout n'était que virtuel.
Ryuji Takayama s'en étant rendu compte avant sa mort, il est parvenu à entrer en contact avec le monde réel et à demander à être « transféré » dans celui-ci.
Chose faite, il a hélas, malgré lui, et malgré les scientifiques qui ont réalisé ce « miracle » introduit le virus ring dans le monde réel, et ce dernier a ainsi pu muter jusqu'à devenir le VCMH.
Ryuji, lien entre le virtuel et le réel est donc la clé pour éviter l'anéantissement du vivant.

ORIGINE DE LA VIE, DIEU, MYTHES ET LEGENDES

Déjà un peu soulevé dans Double hélice, l'origine de la vie est encore la grande question dans le récit. Si l'homme n'a aucune réponse quand à la création de la vie et son évolution sur Terre, il pensait que le programme de la boucle allait lui en donner une. Hélas, si la vie apparaît sur la boucle, c'est uniquement grâce à une intervention extérieur (celle des scientifiques) en est-il de même pour le monde réel ?
Et dans ce cas, qui est cette intervention extérieur ? le monde réel n'est-il pas un monde virtuel supplémentaire ? Ou alors, Dieu est il vraiment derrière la création de la vie ?

L'auteur introduit aussi quelques légendes et croyances, notamment autour des indiens d'Amérique du nord, enfin, la religion a une certaine place, outre la notion de Dieu, il y a aussi le parallèle avec la vierge mari (Sadako) qui donne naissance à Jésus (Ryuji) le sauveur, qui ressuscitera après sa mort.

La technologie

à peu près aussi importante que le theme du virus, la technologie a une place très importante dans le récit.
En effet, l'histoire tourne autour de la réalité virtuelle. Mais il est possible de se « connecter » à cette réalité virtuelle, afin de surveiller, observer ou même vivre certains événements, comme Kaoru en fait la dure expérience, lorsque ce dernier se connecte à la vie d'un indien d'Amérique du nord, mis à mort après avoir assisté au massacre de sa famille.

L'investigation, présente depuis Ring, est ici vécue à travers la réalité virtuelle de la boucle. le lecteur suit de nouveau toute l'affaire s'étant déroulée dans Ring, puis double hélice.

Mais ce n'est pas tout, on passe dans le domaine de la science fiction quand on apprend que Ryuji, par un moyen complexe, est arrivé dans le monde réel. Néanmoins, l'auteur se fixe des barrières, Ryuji est bien arrivé dans le monde réel, mais sous la forme d'un embryon, il a donc vécu sans savoir qui il était, ni d'où il venait....

Enfin, l'existence d'une machine, le NSCS (Neutrino-scanning-capter-system) permettant à « Ryuji » de retourner dans le monde virtuel, là aussi l'auteur fixe une certaine limite, les règles d'éthique, des règles «logiques » mais surtout un sacrifice terrible pour celui qui retournera dans le monde de la boucle.

Fin ?

On retrouve dans ce récit l'idée du sacrifice. Mais cette fois-ci elle prend une tout autre dimension.
Kaoru n'a aucune alternative, il doit retourner dans la boucle reprendre son rôle de Ryuji Takayama si il veux sauver ceux qu'il aime. Dans cette partie du revit, l'émotion est à son comble, on se met facilement à la place de Kaoru, il n'a de souvenirs que les siens, sa vie passée auprès de sa famille qu'il aime, son amour pour Reiko, et son enfant à naître.
D'un autre coté, s'il ne retourne pas dans la boucle, il les condamne tous à une mort certaine.

Le retour de Ryuji/kaoru dans la boucle doit néanmoins se faire selon un plan précis, il serait inutile de le faire revenir sans modifier certains événements, en effet, dans ce cas ses actes n'auraient aucune incidence, et les deux mondes seraient tout deux voués à l'extinction.
Ainsi, bien que le récit de la boucle finisse au même endroit, et au même moment que celui de double hélice (sur la plage, avec une discussion entre Ando et Ryuji), on note des altérations par rapport au précédent événement, et on comprend alors le discours un peu flou de Ryuji.
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Kaoru était déjà un jeune prodige à l'âge de 10 ans. Fils de Hideyki Futami (un chercheur en informatique) et de Machiko (passionnée par les rites anciens comme ceux des Indiens), ce jeune homme a connu une enfance heureuse pleine de bonnes instructions et d'amour. Adulte, devenu docteur en médecine, il redécouvre un phénomène qu'il avait déjà révélé étant gamin, en rapport avec le sujet qui le passionne « l'origine de la vie » : la relation entre la carte des sites de longévité et celle des anomalies de pesanteurs négatives. Comment en est-il arrivé là ? Un mal tue petit à petit. Un cancer ? Kaoru est amené à tenter de comprendre la mystérieuse mort qui ne touche que les informaticiens, dont son père, qui travaillait sur le projet « La boucle ». Une course au savoir pour déceler peut-être la réponse à ses questions existentielles.
Pendant une grande partie du livre, l'auteur est monté d'un cran dans l'élaboration d'un précis médical. Il intensifie la lourdeur n'apportant qu'une intrigue timide… le lecteur se demande pendant 130 pages au moins (1/3 du livre), quel est le rapport avec tout le reste de la trilogie, si ce n'est la reprise d'événements tant de fois réexpliqués. le hic est la surabondance d'explications pointilleuses qui freine la course au plaisir. Les thèmes abordés restent identiques aux autres volumes : les aléas de la vie, la mort, l'amour, l'amitié, et surtout la perte d'un être cher avec tout ce que cela implique sur le plan personnel…
L'auteur s'éloigne à chaque tome (surtout depuis le tome 2) de son intrigue de base fondée sur la peur et le paranormal. Cherche-t-il son échappatoire en même temps qu'il écrit ? Probablement.

Et PUIS,
environ à mi-chemin, la vraie grosse surprise est au rendez-vous. Un déblocage très frappant surgit de la catatonie calculée pour carrément redéfinir l'approche de la trilogie entière. Au final, c'est un sacré beau coup de récupération. Tout se tient, c'est propre et d'une incroyable inventivité.
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The Loop (La Boucle), de Koji Suzuki, publié en 1998 (2002 en France), est...décevant. Et même inutile, selon moi, tant Koji Suzuki aurait très bien pu/dû refermer la "série" Ring sur le deuxième tome et le goût amer qui y planait à la fin. Nous y apprenons donc l'existence de la Boucle, un vaste programme international et pluridisciplinaire de simulation informatique de la vie. C'est dans ce programme qu'ont en réalité pris place les événements décrits dans Ring et Double hélice...oui...tout ceci n'était qu'une "réalité virtuelle". Et même si le roman a pour postulat de départ la contamination de "notre" réalité par le "virus Ring" provenant de la Boucle, sous la forme du VCMH (Virus du Cancer Métastatique Humain), le sentiment d'horreur est ici désamorcé. Et cela semble bien être le but de l'auteur: désamorcer la peur et rassurer son lectorat par des explications bien rationnelles...créant une distanciation confortable par rapport au surnaturel. Nous ne sommes plus plongés dans une enquête à proprement parler mais dans un vague "voyage du héros" ponctué de questionnements sur la "réalité" et l'existence de "Dieu" d'une banalité affligeante. Il est à noter que Sadako Yamamura n'y fera d'ailleurs pas la moindre apparition. Ce roman, dont on sent bien qu'il a été écrit pour "boucler" (sans mauvais jeu de mot) la série Ring sur une note "lumineuse" plus conforme aux attentes supposées du grand public, peut sans doute être classé dans le genre science-fiction...mais une science-fiction bien pauvre, aux tenants et aboutissants tirés par les cheveux (le thème de la "simulation de vie artificielle" sera repris, par exemple, avec bien plus d'efficacité par Kiyoshi Kurosawa dans Kairo que j'évoquais plus haut). Se dévoile aussi ici sans vergogne une facilité d'écriture de Koji Suzuki: la répétition. En effet, il ne lui faut pas moins de deux chapitres (soit une vingtaine de pages) pour nous résumer les événements des tomes un et deux...comme si nous n'avions pas suivi l'intrigue. Ce procédé était déjà un peu utilisé dans Double hélice, mais cela m'apparaissait comme étant un peu plus justifié. Ici, même si ce "résumé" est lié aux découvertes du protagoniste de la Boucle, Kaoru, nous avons vraiment l'impression qu'il s'adresse à des lecteurs qui n'ont pas lu les romans précédents...et les en dispense donc de fait. Inutile de prendre le risque de les (re-)plonger dans une possible "angoisse". Et puis, le "remplissage", c'est tellement pratique...
La fin de la Boucle est parfaitement à l'image de ce que j'ai mis en évidence: Koji Suzuki reprend la scène finale de Double hélice, mais, cette fois, vidée de toute ambiguïté et côté sinistre. Ceux-ci sont tout bonnement remplacés par un optimisme béat et rassurant...gommant ainsi toute "aspérité" intéressante possible. C'est qu'il ne faudrait pas gâcher le travail de déconstruction/reconstruction lénifiante du roman et finir sur une note inquiétante pouvant perturber le lecteur.
Le bilan est simple pour moi: plus j'ai relu ce roman, plus je l'ai détesté. de plus, ayant dépouillé la série Ring de sa substance et détruit les enjeux des personnages, il invalidait totalement toute nécessité ou pertinence d'une "suite". Et pourtant...
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Suite et fin de la trilogie de ''Ring''. J'avais adoré le 1er tome, moyennement aimé le 2ème et on continu dans la chute avec ce 3ème tome. Je vais tout de même commencer par le coté positif: l'auteur fait preuve d'une très grande imagination dans cet ultime volume, et bien que ce soit un peu tiré par les cheveux, l'histoire en elle-même a un certain intérêt. Mais pour ceux qui ont aimé l'ambiance d'épouvante fantastique du premier tome, on se retrouve ici dans un genre complètement différent. Quid du fantastique, de la noirceur et de l'effroi éprouvés dans le 1er tome et qui subsistaient encore un peu dans le 2ème, on bascule avec ce 3ème volet dans la science-fiction pure et qui va même donner une explication scientifique aux évènements passés dans les deux livres précédents. Ma déception amorcée avec le 2ème tome n'a fait donc que s'accroitre ici, je l'ai trouvé long, souvent bavard et se perdant beaucoup trop dans d'innombrables explications scientifiques sur le cancer, les gènes, les virus et ... un autre thème que je ne peux dévoiler sans spoiler, mais clairement lié à la science-fiction, encore que de moins en moins avec les technologies actuelles. La fin, qui fait ENFIN un vrai lien avec les deux précédents volumes, est plutôt intéressante et encore une fois bourrée d'imagination, mais ça ne sauve pas mon ennui et ma frustration ressentis quasiment tout au long de la lecture. Pour finir, mon conseil pour ceux qui ont aimé le(s) film(s) et aimeraient se replonger dans cette ambiance à travers la plume de Koji Suzuki, lisez le premier livre : ''Ring'', mais je ne conseille pas de pousser plus loin. Ca reste mon humble avis, chacun fait comme il l'entend bien évidemment.
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"La Boucle" de Koji Suzuki est le troisième tome de la série "Ring", qui continue de tisser l'histoire complexe et terrifiante initiée dans les premiers livres. Dans ce roman, Suzuki mélange l'horreur surnaturelle avec des éléments de science-fiction, offrant une nouvelle perspective sur la malédiction de Sadako.

Le récit suit Kaoru, un étudiant en médecine, dont le père, un informaticien de haut niveau, est atteint d'une nouvelle forme de cancer causée par un mystérieux virus. Intrigué par la prévalence de cette maladie parmi les informaticiens et leurs liens avec un projet de réalité virtuelle nommé "La Boucle", Kaoru part en Arizona pour enquêter. Là, il se retrouve confronté à l'univers étrange et effrayant de "La Boucle", contrôlé par la sorcière Sadako.

Ce qui distingue "La Boucle", c'est l'intégration habile de la technologie et de la réalité virtuelle dans l'histoire. Suzuki explore les implications terrifiantes de la fusion entre le surnaturel et la technologie, créant une atmosphère unique où la science-fiction rencontre l'horreur.

Le personnage de Kaoru est bien développé, et son périple pour découvrir la vérité derrière la maladie de son père et le projet "La Boucle" est à la fois captivant et émouvant. Suzuki réussit à maintenir une tension constante tout au long du roman, avec des révélations qui s'intègrent parfaitement à l'histoire élargie de la série "Ring".

"La Boucle" se démarque également par son exploration des thèmes de la maladie, de la mort, et de l'impact de la technologie sur la société. le roman pose des questions troublantes sur la nature de la réalité et les dangers potentiels de la réalité virtuelle.

En conclusion, "La Boucle" est un roman d'horreur captivant qui ajoute une nouvelle dimension à la mythologie de la série "Ring". Koji Suzuki crée un récit riche et complexe, qui est à la fois terrifiant et profondément réfléchi. C'est une lecture incontournable pour les fans de Suzuki et pour ceux qui cherchent un mélange unique d'horreur et de science-fiction.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Et qu'en est-il de l'Univers? Étant donné que nous existons, l'Univers a donc la capacité de permettre le développement de vies. Et alors, peut-on parler de déterminisme? Mais non, même si l'utérus à aussi cette capacité, il est plus fréquent qu'il n'y ait pas de fœtus à l'intérieur que le contraire. Alors, ce serait le hasard? Peut-être, oui. L'Univers n'étant pas rempli de vies en permanence, il est peut-être plus naturel de penser qu'il ne les conçoit pas.
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Au fond, pourquoi les molécules d’hydrogène et d’oxygène se transforment-elles en eau quand elles sont, associées ? On n’en connaît pas la cause sur Terre. A cette question, on peut seulement répondre : c’est parce cette propriété a été décidée en tant que règle. Et qui a fixé cette règle ? Si j’osais donner un nom, je dirai Dieu, je n’en vois pas d’autre.
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Sur le coup, Kaoru resta bouche bée, tout à ses pensées. — C’est vrai, dans ce cas, ils sont truqués. Il y a un mystère là-dessous. Sinon, ce serait impossible. — N’est-ce pas !… — Mais les hommes non plus n’ont pas encore éclairci le mystère qui les concerne, murmura Kaoru. Et si le même dé sortait cent fois de suite dans un jeu non truqué.
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Dans ce cas précis, c’était un tableau de répartition indiquant les variations des anomalies gravi-métriques en fonction du lieu géographique : une valeur positive indiquait une forte pesanteur, et une valeur négative une faible pesanteur. L’unité du champ de pesanteur terrestre est le milligal (mgal). L’importance des anomalies gravimétriques se Usait aisément grâce au dégradé de couleur : le blanc marquait une anomalie de pesanteur de valeur positive, et ceux légèrement colorés une anomalie de pesanteur de valeur négative.
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Tant que les acides aminés ne sont pas disposés d’une façon déterminée, ils ne peuvent devenu-une protéine significative (sur le plan de la vie). On peut comparer la mer originelle à une soupe très épaisse remplie d’occasions de naissance de la vie. Si cette soupe a été brassée par une force quelconque, quel est donc le taux de probabilité pour que son mouvement ait créé, par hasard, une opportunité significative
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