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J'avais lu il y a un certain temps le roman d'Hiromi Kawakami et cela m'a naturellement donné l'envie de découvrir l'adaptation faite par Jiro Taniguchi. J'adore les atmosphères et les traits de ce mangaka.

Tsukiko Omachi est une jeune femme célibataire de 37 ans. Elle va régulièrement manger dans la gargote de Saturo. Elle y rencontre par hasard son ancien professeur de japonais, Harutsuna Matsumoto qu'elle surnommera Maître. Il est veuf et retraité. Ils aiment tous les deux manger et boire du saké. Ils se retrouvent régulièrement au comptoir de Saturo, souvent assis côte à côte sans rien se dire.

Petit à petit, ces rencontres deviendront des rendez-vous. On partira à la découverte d'un marché, à la cueillette de champignons, à la fête des cerisiers en fleurs, sur une île...

Ils s'apprivoiseront mutuellement, un lien se créera entre eux, petit à petit, lentement, c'est la magie de la littérature japonaise.

L'adaptation de Taniguchi respecte fidèlement le texte de Kawakami, tant au niveau des expressions et du vocabulaire. le manga apporte des mouvements, des paysages. Il fixe les traits et les expressions de Tsukiko. C'est la première fois qu'un personnage principal est une femme chez Taniguchi.

Ce manga montre quelque chose à la fois ressemblant et en même temps différent du roman a dit Kawakami. Un très bon moment.

Lien : http://nathavh49.blogspot.be..
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Avec cette adaptation littéraire du roman de Kawakami, Jiro Tanigushi nous raconte, toujours avec sa délicatesse tenue, les retrouvailles et la relation amicale qui s'en suit entre une quarantenaire un peu désabusée et un de ses anciens professeurs du lycée.
A travers plusieurs chapitres, chacun formant un petit episode de vie : repas, cérémonie du thé, randonnée en montagne, balades nocturnes ; la relation amicale entre les deux personnages s'approfondit, le respect grandit et l'affection de même.
Une belle histoire encore complétée par les traits délicats de Tanigushi d'où naissent une extreme sensibilité.
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Les années douces (tomes 1 et 2)
Taniguchi & Kawakami
Casterman-écritures

Tsukiko est une trentenaire célibataire.
Alors qu'elle se rend au troquet de Saturo, elle croise un ancien professeur de lycée, à présent âgé, qu'elle appelle maître.
Au hasard des rencontres, s'installe une vraie complicité entre les deux personnages. Ils partagent le même goût pour la cuisine japonaise et le saké.
Avec le temps, Tsukiko nourrit des sentiments d'abord ambigus puis univoques. Elle tombe éperdument amoureuse du maître.
Ainsi nait, en douceur, une relation d'amour et de respect entre la jeune femme et son ancien professeur.

Le manga Les années douces est l'adaptation du livre homonyme d'Hiromi Kawakami, qui a reçu le prestigieux prix Tanizaki pour son roman.
Il se dégage du travail de Jirô Taniguchi une maîtrise incroyable de ses dessins.
On est de suite immergé dans le Japon contemporain et dans l'histoire que le lecteur vit à l'unisson des personnages.
Les scènes au troquet de Saturo et la place concédée à la gastronomie japonaise sont dessinées avec une incroyable méticulosité, c'est fascinant! Chaque vignette donne l'eau à la bouche.
Le mangaka parvient à donner une expression hyperréaliste aux visages de ses personnages. La mélancolie de Tsukiko se lit dans son regard troublant, de même que la sérénité du maître.
En dehors de l'histoire émouvante, dont Taniguchi a emprunté les phrases du roman de Kawakami pour construire son scénario, le dessinateur parvient à créer une ambiance poétique lors de certains épisodes.
La précision des détails, aussi bien les noeuds gravés sur les planches de bois, la végétation, l'intensité des regards, l'intérieur des maisons, mais aussi la ville, est stupéfiante.
Le rythme et l'évolution de l'histoire permet au lecteur, au cours de ces plus de 300 pages, d'intégrer l'univers mélancolique de Tsukiko et du maître. Rien n'est laissé au hasard dans la relation entre les deux personnages, ni la distance des corps lors de leurs premières promenades, ni la sérénité qui se dégage de leurs visages dès qu'ils s'engagent dans une relation amoureuse.
L'adaptation du roman Les années douces, que l'auteure a beaucoup aimée, prouve à quel point Jirô Taniguchi est un dessinateur hors-pair qui parvient à capter des ambiances, des sensations, des émotions comme personne.
C'est magistral! Lumineux! Son meilleur manga!

http://faranzuequearrieta.free.fr

Lien : http://faranzuequearrieta.sk..
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Regarder les deux premières pages, soit huit vignettes, sans dialogue. Seuls des cui-cui d'oiseaux et deux phrases en introduction/présentation du professeur. Basculer dans le monde doux amer de Taniguchi.

Les tailles des vignettes, les nuances de gris se combinent pour imprimer à la lecture un rythme particulier en regard des quotidiens des personnages (Tsukiko et le professeur).

Deux solitudes au Japon se croisent.

A lire lentement, par touche, chapitre par chapitre de « La lune et les piles » à la « Fête des cerisiers », une plongée dans un monde si différent et si proche de nos réalités.

Le charme puissant de la construction par le dessin d'une littérature essentielle.

En, complément, j'invite à se (re)plonger dans le très beau L'homme qui marche (Casterman, 1995)
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Je n'étais pas très emballée en premier lieu par le dessin... le thème m'intriguait certes, cependant, si ma collègue ne me l'avait conseillé, je n'aurais jamais lu ce seinen.
Comme le dit si bien le titre, j'ai trouvé ce manga plein de douceur. Je n'ai pas lu le roman duquel il est tiré, mais ce ne serait tarder! Avant tout, je vais me procurer le second tome!
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Très beau manga ; tout ce que j'aime dans cette « littérature graphique» est là :
Sentiments, finesse, douceur, états d'âme, longueur du temps qui coule.
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Ce manga m'a laissé une impression étrange, au fil de ses pages.
Je découvre petit à petit le travail de Jiro Taiguchi, et je suis sous le charme devant ses dessins, mais aussi la délicatesse émanant de ses histoires. Ici, Tsukiko croise par hasard, dans un bar, un de ses anciens professeurs : "Le Maître". de cette rencontre va naître une série d'échanges. Tsukiko est étrange, silencieuse et nostalgique, sa nostalgie s'est imposée à moi au fil des pages, et m'a troublée.
Pour être honnête, el dernier chapitre n'était pas nécessaire, je ne l'ai aps apprécié, et ne pas le lire ne dénature pas, à mon sens la lecture de ce manga...
sinon, un bel ouvrage de Taniguchi, qui devient petit à petit mon dieu du manga, et qu'il me tarde de retrouver encore dans de nouvelles histoires !
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J'avais tellement adoré le roman qu'en tombant sur la BD je me suis empressée de l'acheter, ça faisait trop trop envie ! Et j'ai tellement bien fait 😍

Cette BD a été pour moi un immense coup de coeur, déjà, l'histoire de base est magnifique et les planches de dessins sont sublimes. Ça colle parfaitement avec le récit bourré de douceur, de tendresse et de pudeur. J'ai adoré mon moment de lecture, j'étais comme sur un petit nuage d'amour .

J'aurais quand même tendance à vous conseiller de lire dans un premier temps le livre de Hiromi Kawakami, pour bien vous imprégner de l'histoire même si elle est parfaitement retranscrite dans la BD.

Ce fut un énorme coup de coeur ❤️
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charmant moment, délicatesse des sentiments
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Jirô Taniguchi a adapté en manga le roman les Années Douces. Je l'avais découvert un peu avant la parution de la version dessinée. Dans ce roman, Tsukiko est une jeune femme célibataire d'une trentaine d'année passée. Elle mène une vie sans saveur, meublée principalement par son travail. Elle a l'habitude d'aller manger et boire seule dans une isakaya (un petit resto familial). Elle tombe sur son ancien professeur de japonais de plusieurs années son ainé. de fil en aiguille, ils sont amenés à se revoir d'abord lors de repas plus ou moins arrosés, puis en dehors lors de promenades de plus en plus lointaines.

Très fidèle au roman, Taniguchi a découpé son manga en "rencontres" qui correspondent à chaque moment où Tsukiko et le professeur se revoient. Il n'y a pas à dire Taniguchi est vraiment un dessinateur génial. Avec son dessin et un minimum de mots, il arrive à rendre sans l'altérer cette ambiance si particulière, si « douce » au roman de Kawakami. Pour avoir lu les deux, rien n'a été oublié et ce qui n'est pas écrit passe par le dessin.

En plus du roman, une petite histoire bonus est ajoutée à la fin du tome deux, qui raconte une histoire sur Tsukiko enfant (basée aussi sur un livre illustré de Kawakami). Enfin à la fin du manga, un entretien (un peu pompeux) entre Jirô Taniguchi et Hiromi Kawakami vient nous éclairer sur les choix fait par le dessinateur et la façon dont ils ont travaillé. Je ne saurais que vous conseillez de lire Taniguchi et Kawakami !
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