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Une série assez fascinante composée de 2 volumes, fascinante par le dessin d'abord, et par la poésie, le rythme lent et la grande sensualité qui se dégage, notamment dans le volume 2, quand le maître et Tsukiko s'avouent leur amour et se découvrent physiquement.
Il y a aussi beaucoup de pudeur et de douceur dans le récit de cette relation pour le moins étrange, sans fougue, sans réelle passion...quoique...
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Sans s'être donné rendez-vous, dans leur troquet habituel, Tsukiko trentenaire fait la connaissance d'un homme solitaire et élégant, de plus de trente ans son aîné. Elle réalise qu'elle le connaît : il était son professeur de japonais.
.
De rencontres inopinées, ils en viennent petit à petit à organiser quelques sorties.
C'est un récit sans fioriture, tout en simplicité sur un moment de vie mais efficace dans la narration sur un rythme assez lent. Niveau graphisme, c'est du Taniguchi.
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Après mon coup de coeur pour Quartier lointain, j'ai craqué pour Les années douces. Et même si je n'ai pas eu le même coup de foudre (en même temps, pas facile de passer après le chef d'oeuvre Quartier lointain...), j'ai vraiment adoré ces deux tomes.

Une jeune femme, Tsukiko, se rend régulièrement dans le même café pour dîner et boire un verre, seule. Mais un jour, elle rencontre, ou re-recontre, un homme plus âgé qu.elle, son ancien professeur de japonais.
Malgré la trentaine d'années qui les sépare, Tsukiko et "Le Maître" ( c'est ainsi qu'elle l'appelle) vont tisser un lien, qui finira par les surprendre.

J'ai beaucoup aimé la pudeur avec laquelle l'auteur décrit la relation des deux personnages. Deux solitaires qui s'unissent, timidement. Une complicité qui naît et le bonheur d'être ensemble.
Ce roman graphique est aussi une invitation à vivre l'instant présent et à profiter des choses simples de la vie, ces choses qui rendent heureux (un bon repas, un tour au marché, une promenade en forêt, une visite de musée...)

A lire !
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A la base intéressée par Les années douces, écrit par Kawakami, j'ai finalement tenté l'aventure en manga car mon papa l'avait dans sa bibliothèque :)
Dans ce premier tome sont introduits les deux protagonistes, une femme de presque 40 ans et son ancien professeur de lycée.
Je n'ai pas été particulièrement touchée par l'un ou l'autre mais plutôt par l'amitié qui se tisse entre eux. J'ai particulièrement aimé le fait qu'ils aient une grande différence d'âge et qu'ils se retrouvent régulièrement pour boire et manger.
J'ai aimé le côté slice of life, le fait qu'on ne s'attarde pas vraiment sur la vie de chacun mais qu'on découvre plutôt quelques unes de leurs facettes dans de brefs chapitres.
C'est par ailleurs mon premier Taniguchi et je dois avouer que je ne suis pas hyper fan de son character design. J'aime toutefois énormément son travail sur les arrières plans (je pense par ex au chapitre en forêt et aux cerisiers en fleurs) ainsi que la nourriture !

En résumé, un premier tome sympathique, curieuse de voir comment se développe la relation dans le second tome !
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La douceur d'un roman japonais en manga. Deux tomes qui racontent délicieusement la rencontre de deux solitudes.

Tsukiko, trentenaire célibataire, rencontre pas hasard son ancien professeur, désormais à la retraite et veuf. Au fil des repas et sakés, une amitié se lie, s'effrite, s'aventure au delà du troquet, s'embrume et se transforme. Une balade mélancolique et pudique qui est portée par de magnifiques dessins au crayon noir et fin.
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Taniguchi un peu dans l'alcool

Nourriture et Saké.

Au hasard d'un repas pris au comptoir d'un bar, Tsukiko, jeune célibataire de 37 ans, rencontre son ancien professeur de Japonais de 30 ans plus âgé qu'elle.

Ils se revoient souvent au moment des repas et les jours défilent emplis de petits riens, au rythme des lamelles de Daikon séché, de boulettes de sardine ou de tendons (!) et de Saké chaud... Entre les 2 solitaires, va se nouer une complicité gourmande d'abord, plus trouble ensuite, à la fin de ce 1er volume.

Leurs vies antérieures sont elles soumises au lien "Tashô" ?

Je considère Taniguchi comme l'un des plus grands dessinateurs contemporains tous continents confondus. Dans sa production abondante (trop ?) figurent de purs chefs d'oeuvre : "L'Orme du Caucase", "L'homme qui marche", "Journal de mon père", "Quartier lointain" ou "Le Sommet des Dieux" entre autres. Mais aussi d'autres ouvrages moins intéressants de mon point de vue : "Le Chien Blanco", "Seton" ou "Un zoo en hiver"...

Au sujet de Taniguchi, on entend un peu toujours les mêmes poncifs qui en font un pont entre l'orient et l'occident, un mangaka tendance école franco-belge en quelque sorte.

Ce n'est pas entièrement faux. Ce n'est pas forcément juste non plus.

Certains de ses livres -souvent des adaptations de romans- sont ils plus spécifiquement nippons et donc moins accessibles que d'autres à l'occidental moyen ?

Toujours est il que "Les années douces" illustration d'un roman de Kawakami, m'a vaguement ennuyé, comme avant lui "Au temps de Botchan" abandonné au 2ème volume ou "Le gourmet solitaire".

Ici, je n'ai pas accroché aux plaisirs simples du marché ou aux joies de la cueillette des champignons...même si certains passages retiennent l'attention : l'abus de Saké qui provoque une dispute au sujet d'une équipe de base ball, Tsukiko qui se remémore un amour perdu...

Surtout, le personnage du "maître", gourmet collectionneur de théières de train ne m'a pas intéressé et j'ai donc eu du mal à imaginer (jalousie ?)q'une jeune femme, puisse être attirée par lui, assez terne à tous points de vue.

Je ne sais pas si le moindre intérêt pour ce récit explique également que j'ai trouvé au dessin des faiblesses inhabituelles : par exemple, les aspects figés du professeur, notamment quand il tourne la tête sur le côté...

Donc, une petite déception pour cette fois.
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Une grande différence d'âge. Un professeur. Son ancien élève, jolie femme célibataire, de presque quarante ans. Des rencontres dans un café-restaurant où ils ont leurs habitudes, suivies d'autres rencontres au marché, dans la rue, dans un parc, dans la forêt…

Je n'ai pas lu le roman original de Hiromi Kawakami intitulé également « Les années douces » mais seulement l'adaptation de Jirô Taniguchi.

On retrouve ses dessins, entre manga et bande dessinée occidentale, la synergie des textes et des illustrations et ce petit quelque chose qui met si bien en lumière le ressenti des personnages.

C'est apparemment la première fois que Jirô Taniguchi avait une femme comme personnage principal. Par ailleurs, on partage un grand nombre de repas avec les protagonistes, qui font découvrir la cuisine japonaise.

Le tome 1 est axé sur les questions qui se posent quand une relation commence à devenir plus intime. Il donne véritablement envie de découvrir la suite !
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J'ai fini de lire les deux tomes de ces années douces qui résonnent encore en moi. Cela fait partie de ces lectures dont on aimerait dire qu'elles sont vraiment excellentes mais ce n'est pas tout à fait le cas car il y a forcément des choses qui déplaisent. On ne perd pourtant pas une miette dans la lecture car Jiro Taniguchi sait y faire dans la mise en scène même lorsque l'action est inexistante. Son dessin est toujours aussi magnifique car on arrive à percevoir les différentes émotions. Non, ce n'est pas ça ! Je ne suis pas parvenu, non pas à croire à cette histoire d'amour, mais à accepter les personnages et surtout leurs réactions face à certaines situations données. Cela m'a quelque peu exaspéré.

Je vais tenter d'expliquer plus en longueur ce que je viens de dire comme j'ai un peu de temps. Les deux protagonistes principaux sont une séduisante femme célibataire de 36 ans et un vieil homme veuf approchant sans doute les 70 ans. le point de vue sera celui de la femme dont on a l'impression qu'elle est en position dominée face aux caprices d'un vieillard qui fut autrefois son professeur. Ils ont l'habitude de fréquenter un bar afin de s'adonner à corps perdu dans leur boisson locale. Quand c'est le moment de payer, l'auteur insiste pour savoir qui paye l'addition comme si c'était un détail très important alors que cela ne l'est pas. Il y a d'autres détails qui me font dire que c'est très matérialiste comme approche. Est-ce alors dans la culture japonaise ? Cela m'a paru lourd et indigeste, voire pas très romantique.

A l'heure où j'écris ces lignes, un terrible tremblement de terre suivi d'un tsunami dévastateur et vraisemblablement d'une catastrophe nucléaire sans précédent ont frappé l'archipel du Japon. Or, dans la bd, comme chez beaucoup d'autres auteurs japonais, il y a toujours une référence aux catastrophes passées ayant touché le pays. On apprendra qu'un marché local a été durement frappé par un typhon 40 ans auparavant dans la vie du professeur. On apprendra que telle maison a été construite selon des normes parasismiques importantes. Bref, c'est jusque dans leur culture ! Par ailleurs, l'homme est construit selon le modèle de l'imperturbable qui essaye de garder tout ses sentiments en lui. J'aurais envie qu'il se lâche un peu à l'image d'un peuple qui ne bronche pas d'un pouce face au danger. Ce stoïcisme m'énerve quand on pourra y voir du courage et de la témérité. Attention, est-ce vraiment utile de préciser que mon « on » n'engage que moi bien entendu ?

La fin de ce roman d'amour m'a également déplu dans la mesure où le fantastique surgit par la grande porte pour envahir un récit tout à fait crédible. Cette transformation en autre chose m'a totalement dérouté.

Pour autant, j'en garderai un bon souvenir car cela avait en germe de grandes possibilités. Après, il faudra accepter le fait qu'une cueillette de champignons ou l'achat de poussin sur un marché soit un moment de pur bonheur où l'on s'extasie. Conversation futiles et déambulations nocturnes alcoolisées au programme ! Qui est partant ?
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Nous sommes au Japon, dans un troquet où vont se côtoyer deux solitudes:Tsukiko célibataire trentenaire qui a ses habitudes , et un professeur qu'elle a eu au lycée, élégant, veuf à la retraite, qu'elle surnomme "maître " collectionneur de théières...

Quelques dîners gourmets et fortuits sans rendez-vous et puis quelques saké plus tard , va se nouer une étrange amitié...une balade aux champignons, le temps de contempler "l'hanami", les cerisiers en fleur se fanent comme l'amitié?. ..peu de paroles entre eux mais impossible d'ignorer que la présence de l'un comble les angoisses de l'autre ..ultra moderne solitude..comme le chante Alain Souchon..

Le noir et blanc ajoute à cette douce mélancolie, la poésie se promène dans ces dessins épurés magnifiques de cette très belle promenade.
Je vous la recommande.
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Las années douces... Ou le manga qui traînait par chez moi depuis un certain temps... et ou en l'attrapant après avoir lu un autre roman de l'autrice, je me suis posée la question de si je l'avais déjà lu ?... réponse j'en sais rien du tout...

Pitch :
Tsukiko trentenaire en phase descendante ( plus vers les quarante que les vingts) est seule... célibataire (endurcit pourrait-on même dire). Et dans un des restaurants où elle mange souvent, elle va faire une rencontre, la rencontre d'une personne d'un autre temps, d'un autre lieu, d'une autre époque... un ancien professeur du lycée... et entre des radis marinés et des bières fraîches, ils ont les même goût pour certaines choses, une relation va commencer à se tisser, même s'il elle n'arrive pas à l'appeler autrement que Sensei, traduit en maître ( perso j'aurais plus vu professeur que Maître, mais bon...)

Alors alors alors.. bon bon bon...
Vous sentez la difficulté à se lancer dans une chronique ?...
Non ?
Elle est pourtant bien réelle...
Que dire sur cette histoire ?
Premièrement que ça donne faim. Mais terriblement faim, le côté j'ai l'eau à la bouche, moi aussi je veux aller dans ce petit resto qui paye pourtant pas de mine.. Les japonais et leur culte de la nourriture, leur amour de la bouffe... comme moi, là-dessus on a un point commun !
Deuxièmement... que... je suis imperméable à la romance... là je suis bien sûre, que ça soit de la romance humoristique, tragique, choudidou.. j'en ai rien à cirer.. Une horreur...
Pour celui-là, c'est pas que c'est mou du genou.. non... le côté flânerie, introspection, balade dans la nature sous le ciel étoilé.. non.. c'est pas ça, ça je m'en accommode très bien, je suis habituée (j'en ai lu d'autres)...
Nan le truc, c'est que je me suis complètement désintéressé de cette histoire... qu'ils se mettent ensemble ou qu'ils partent chacun de leur côté je m'en fichais comme de mon premier slip... vu que c'est quand même la base de la trame narrative, c'est un peu... dommage ?

Pour le problème de la soit-disant différence d'âge, là pareil peu me chaut. Elle est quand même plus que trentenaire, et donc fait ce qu'elle veut avec son coeur et ses fesses...

Il faut admettre aussi, qu'il y a sans doute bien plus de questions sur ce qui fait de nous des humains, sur le sens que l'on donne à la vie, les chemins que l'on emprunte, Tsukiko malgré son âge ne s'est pas encore trouvé, doute, se pose des questions quand à sa place dans l'univers, et se débat avec des sentiments qui franchement sont clairs comme de l'eau de roche, le côté « nan mais là t'es jalouse bichette... ». Les japonais et les émotions, les sentiments, à chaque fois sorte de terra incognita pour eux, quand ils se trouvent face à face, même pour les plus simples. Bon je généralise en disant les japonais (et les généralités c'est le mal je sais) mais bien souvent dans leur écrits, la question revient souvent, l'apprentissage des sentiments que l'on porte en soi, et leur acceptation.
Et cette question est intéressante au demeurant, mais accolée avec une romance plate ça ne m'émeut pas un copec...

Alors je regardais le reste... les dessins de la ville, Taniguchi est comme d'habitude très bon, il a son style, on ne va pas revenir là-dessus (même si pour celui-là, y en a aucun que j'ai envie d'agrandir pour mettre dans mon salon). Oui je regardais les habitudes de la vie... Et franchement ça m'a donné faim, envie de voir des cerisiers en fleurs, de faire des pique-nique.. mais ça s'arrête là...
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