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Michel Ganstel (Traducteur)
EAN : 9782253141860
318 pages
Le Livre de Poche (01/04/1997)
3.7/5   27 notes
Résumé :
La vie de Mallory Keswick ressemble à un conte de fées. Elle possède tout ce qu’une femme peut souhaiter : la beauté, la richesse, un mari qu’elle adore, deux charmants jumeaux de six ans.
Son existence insouciante se déroule entre son luxueux appartement de Manhattan et sa maison de campagne du Connecticut. Que peut-elle désirer de plus ? Rien, si ce n’est que ce bonheur dure toujours.
Mais le destin en a décidé autrement.
Un soir de décembre, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Lu sur les conseils d'une amis (c'est d'ailleurs cette dernière qui me l'a prêté), je ne savais pas du tout à quoi m'attendre en ouvrant cet ouvrage car, ne connaissant pas particulièrement les goûts de cette dite amie en matière de lecture, je me suis demandée un long moment dans quoi elle m'avait entraînée. En effet, durant les cent-cinquante premières pages environ (pour un ouvrage qui en compte trois-cent-dix-neuf), j'ai pensé qu'elle m'avait prêté un livre à l'eau de rose où tout est toujours beau, à la limite même du gnangnan (pardonnez-moi l'expression) mais il est vrai que c'est l'impression que j'ai eu au départ. Mallory Keswick est une jeune femme qui a tout pour être heureuse dans la vie : un mari aimant et qu'elle aime plus que tout, des jumeaux adorables (respectivement prénommés Lissa et Jamie, eh oui, il s'agit bien d'une fille et d'un garçon), une belle-mère adorable et enfin des parents (quoique que séparés mais pas encore divorcés) qui l'adorent. Bref, après avoir passé cette centaine de pages où le lecteur n'arrête pas d'entendre "Je t'aime Andrew (prénom du mari) ou encore Je t'aima Mal, (surnom donné à Mallory par tous les proches de cette dernière), mon amour...", le lecteur sort enfin de cette torpeur dans laquelle il s'était laissé entraîné et revient enfin à la réalité. Certes, les contes de fées existent mais dans l'histoire, il y a toujours un ou une méchante et là, celle-ci pourrait s'appeler Madame La Mort.

Comment une femme à laquelle il ne reste rien puisqu'elle a perdu les êtres sans lesquels elle ne peut s'imaginer de vivre (à savoir son mari et ses enfants mais je ne vous dirai pas comment ces derniers lui ont été arrachés alors qu'ils étaient dans la force de l'âge, à savoir 41 ans pour Andrew et à l'aube de leur vie pour les jumeaux, six ans pour être exacte) pourra-t-elle continuer à avancer ? Elle qui n'a pratiquement jamais travaillé de sa vie, ne se voit pas continuer à vivre à New-York ni même à Londres d'où était originaire Andrew. Aussi va-t-elle s'installer définitivement dans leur maison de campagne que son défunt mari et elle avaient appelé "Indian Meadows" dans le Connecticut mais pour y faire quoi ? Pour le savoir, je vous invite vivement à découvrir ce livre car en persévérant dans ma lecture, je me suis rendue compte que ce dernier possédait des petites perles de sagesse et de foi en la vie. A découvrir !
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Voilà un roman qui mérite une critique, tellement il est surprenant, déroutant. Je lui donnerais volontiers un autre titre : "Chronique d'un drame annoncé". J'en avais attaqué la lecture un peu par hasard, et les premières pages m'avaient plu parce que je constatais que l'auteur avait une approche intéressante des comportements humains.
Oui mais, ça devenait bien vite du genre "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil". Alors, je suis venu voir sur BABELIO, les critiques déjà présentes, pour décider si j'en continuais la lecture. J'ai vu qu'il fallait en lire une moitié avant d'entrer "dans le vif du sujet". Bon, s'il en est ainsi, lisons ! Mais alors, c'est long, c'est ennuyeux ! Et comme, après la lecture de ces premières pages, on est revenu en arrière pour suivre la vie de l'héroïne, Malory, "avant le drame", on sait qu'il va venir, ce drame, et il n'arrive toujours pas ! Au lieu de cela, on passe, par exemple, plusieurs dizaines de pages à assister à la préparation de la fête nationale, qui est une occasion d'une fête de famille, on apprend tout sur la préparation du plat qu'on nous dit typiquement américain, la salade de pommes de terre, on suit Malory, qui délaisse la préparation de sa salade de pommes de terre pour passer un moment avec ses enfants qui, bien sûr, sont les plus beaux, les meilleurs ( faut-il vraiment que des enfants soient blonds aux yeux bleus, pour être les plus beaux, les meilleurs, pour une maman ) elle va s'habiller pour la fête, et... ô surprise, on passe après la fête, au paragraphe suivant ! Privé de fête il sera, le lecteur, na, ça lui apprendra à vouloir savoir quel est ce "drame" avant que l'auteur l'ait décidé ! Ces exemples pour dire qu'on ne peut vraiment pas prendre tout ça au sérieux, et je m'attendais à un "drame" aussi peu crédible que dans tant de feuilletons télévisés.
Oui mais voilà, si, dans la vie, on ne sait jamais d'avance qu'un drame va arriver, là on était peut-être prévenu, mais il n'empêche que, quand il arrive, ce drame, aussi imprévu et brutal que dans la réalité, le bouquin change du tout au tout. On est bien loin des drames que j'évoquais, dans les feuilletons télévisés, qui me donnent envie de dire "oh le pauvre, comme il a l'air malheureux...". Là, l'écriture devient très forte, on vit le drame avec Malory, tout est juste, plausible, les comportements de Malory et de ses proches sont très bien vus, chacun réagissant avec sa personnalité, les questions que se pose Malory sont pertinentes. Est-ce que c'est le cerveau qui fabrique le retour des êtres aimés sous une forme humaine quand leur présence devient nécessaire, ou bien certains lieux, comme leur maison qu'elle avait aimé dès qu'elle l'avait vue, seraient propices à ce retour ? Quelle faute a-t-on pu commettre pour mériter ça ? Quelle est la puissance d'un Dieu qui permet que de tels drames surviennent ? Et d'ailleurs, ce Dieu existe-t-il vraiment ? L'apathie qui envahit progressivement Malory est très bien décrite, apathie qui l'amène jusqu'à perdre même l'envie d'en finir avec la vie. le paragraphe décrivant les propos que lui adresse sa belle-mère quand elle estime qu'il est temps de l'obliger à réagir, pourrait être enregistré pour être repris tel quel par qui que ce soit en face d'une personne déprimée et qui n'arrive pas à "refaire surface" après un drame.
Et puis, l'intérêt du livre retombe à partir du moment où il ne s'agit plus de drame, on revient au genre "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil". On plonge même dans l'invraisemblable à partir du moment où l'auteur invente à Malory un moyen de s'en sortir. Elle veut nous faire croire que Malory s'en sort parce que, du jour au lendemain, elle trouve une idée de génie avec la création d'une affaire, qu'elle réalise sans rencontrer aucune difficulté, avec un succès toujours grandissant alors que le lieu est un coin perdu du Connecticut, bref, elle lui invente des conditions aussi idéales qu'irréelles. Et elle veut nous démontrer que Malory s'en sort, en ne se réalisant que par le travail ! Non, telle qu'elle nous la décrit, Malory ne s'en sort pas, elle ne parvient pas, selon l'expression consacrée, à "faire son deuil" puisqu'elle refuse d'envisager de pouvoir à nouveau aimer, elle refuse d'avoir d'autres enfants, les siens étaient trop parfaits, et on comprend à la dernière page pourquoi l'auteur nous la maintenait dans cet état, elle voulait finir son roman sur une belle image, tellement invraisemblable dans le contexte, qu'elle donne envie d'ajouter, comme à la fin des contes de fées "ils vécurent heureux et ils eurent beaucoup d'enfants..."
En conclusion : 300 pages à lire pour en trouver 50 d'intéressantes ! Tout se passe comme si l'auteur ne savait parler que de drame. Pourtant, même s'il est vraisemblable qu'il y a une part d'autobiographie, elle n'a tout de même pas vécu qu'un drame dans sa vie !
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Comment réapprendre à vivre, comment survivre quand la vie elle-même n'a plus aucun sens ? Telle est la question que soulève ce roman.

Une de mes premières lectures de littérature sentimentale, j'en garde un émoi particulier. Les mots de l'auteur sont forts et d'une justesse particulière, sans tomber dans le pathos. Vibrant d'émotion.
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Bien
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J'aime bien cette auteure, même s'ii s'agit de romans d'amour à l'américaine. On sait que cela va bien finir, mais il y a toujours un drame, et un drame très humain. Bien sûr, les personnages sont trop beaux, trop parfaits et ceux qui ne le sont pas soit s'améliorent, soit servent de faire-valoir.
Un bon moment d'évasion quand le quotidien pèse un peu.
Lien : http://monique.leonard@hotma..
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
"Relever un défi est toujours exaltant. Il n'y a rien de tel que le travail pour nous détourner de nos soucis et canaliser notre énergie."
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Aux antipodes l’une de l’autre par le physique, elles l’étaient aussi par le caractère et la personnalité. Ma mère était superficielle jusqu’à la frivolité, Diana réfléchie et attirée par les activités intellectuelles. Leurs modes de vie respectifs et les milieux dans lesquels elles évoluaient n’avaient non plus rien de commun. Incapable de supporter l’oisiveté, Diana menait tambour battant son affaire d’antiquités où elle puisait un plaisir constant. Foncièrement mondaine, ma mère n’avait en revanche aucun goût pour le travail et, heureusement pour elle, n’en avait pas besoin. Une coquette fortune, héritée de sa famille et sagement investie, lui procurait de quoi vivre dans l’aisance, sans compter la modeste pension que lui versait mon père — je n’ai d’ailleurs jamais compris pourquoi elle l’acceptait.
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A bien des égards, le caractère de l’homme que j’ai épousé ressemble à celui de mon père. Andrew s’intéresse lui aussi au monde et aux êtres qui l’entourent. Ils sont tous deux solides et droits, il ont le sens de l’honneur et de la parole donnée.
Andrew est mon premier amour, mon seul amour. Jamais aucun autre ne prendra sa place dans mon cœur. Savoir que nous serons ensemble jusqu’à notre dernier jour me soutient et donne à ma vie tout son sens. Quand nos enfants auront grandi et nous auront quittés pour mener leur propre vie, élever leur propre famille, je sais qu’Andrew et moi entrerons ensemble dans nos années de crépuscule et je puise dans cette pensée un profond réconfort.
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Mon père descendait d’une longue lignée d’intellectuels, universitaires et écrivains, alors que ma mère venait d’une famille de promoteurs immobiliers prospères et, si j’ose dire, plutôt matérialistes.
Si ma mère n’a jamais cherché à comprendre mon père, elle ne me comprend pas davantage ni n’a la moindre idée de ma véritable personnalité. Mais il faut dire à sa décharge qu’elle n’est guère douée pour la psychologie, bien qu’elle puisse se montrer débordante de charme quand elle le veut.
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Depuis des années, la peur me paralyse sur le plan affectif. J’en suis consciente au point d’avoir organisé ma vie en fonction d’une solitude garante de ma sécurité. Je me suis retranchée du monde en dressant autour de moi, pierre par pierre, un mur de plus en plus haut, de plus en plus épais, aux fondations solidement assises sur mon travail et ma carrière. Je m’enferme dans mon travail comme dans une citadelle et il m’apporte tout ce dont j’ai besoin.
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