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3,84

sur 1531 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
C'est entrainant comme un air de jazz, c'est drôle comme un film de Woody Allen, c'est sérieux sans être rasoir, c'est profond, c'est subtil, c'est finalement renversant. C'est vraiment un des meilleurs romans que j'ai lus.
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A chaque fois qu'il prend une décision, c'est la mauvaise. Une vrai ode à la destruction de l'âme, qui nous tient les tripes jusqu'au bout
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Génial !
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Le livre de Steve Tesich est l'histoire de Saul Karoo qui est un vaillon qui ment à tous et ne peut-être soul. On y apprend que son ex-femme Dianah a eu un fils Billy. Au fils de l'histoire, on y découvre des secrets cacher qu'il garde pour lui –même. Tout au long du livre, on va découvrir des rebondissements qui vont faire changer le court de l'histoire.
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En 3 mots… Soi, oreille, néant
Impressions de lecture... Ce roman est une totale réussite ! C'est un livre terriblement enthousiasmant ! Plein de pertinence et d'impertinence. L'auteur réussi avec talent à marier humour et tragédie. Mais plus que cela en vérité, il nous livre une oeuvre d'une richesse formidable, qui mêle la trajectoire personnelle d'un homme, Saul Karoo, et la dimension mythologique d'un destin, la scanographie d'une époque, de notre société et ses travers (la consommation, le matérialisme, le souci du paraître, le jeunisme, l'empire du vide etc.) et un voyage fantastique, symbolique, dans la psyché humaine. J'y ai vu et savouré tout cela mais le livre est impossible à réduire, il ne rentre dans aucune case et déborde du cadre. Je vais quand même essayer de jeter ici mes impressions et bribes d'analyse avec l'espoir affiché (revendiqué !) de vous transmettre mon enthousiasme.
Commençons par la couverture, elle aussi diablement enthousiasmante ! (ce sera le maître mot de ce billet ! non, promis, je vais me creuser la cervelle pour éviter d'en abuser). Cette couverture, déjà, crée la curiosité et le désir tout en étant en adéquation avec l'oeuvre (ce dont on ne peut se rendre compte que quand on a terminé le livre bien évidemment et qui devrait être l'objectif de toutes les couvertures). Ce qui attire l'oeil en premier, bien sûr, c'est sa couleur : dorée-bronze miroitant. Puis le titre : le nom du héros en lettres majuscules noires tellement énormes qu'elles ne peuvent tenir sur une seule ligne, le nom se découpe en deux syllabes très graphiques et qui sonnent presque comme un cri : KA-ROO. Sous ce cri, cet appel, deux hommes sans têtes – mais avec cravates – ont l'air de se battre. Pas de visage sur cette couverture ? Pas vraiment… Si vous inclinez le livre face à vous, vous apercevrez votre reflet un peu flou. Je n'en dirai pas plus, le procédé est assez frappant…
L'histoire commence sur un élément que j'ai envie de qualifier de semi-fantastique ( je parle ici du genre fantastique ; l'irruption du surnaturel dans la réalité, entraînant une hésitation entre le possible et l'impossible), semi-symbolique (et oui, je vous l'ai dit : Karoo est inclassable) : le héros peut boire autant d'alcool qu'il veut, même dans des quantités affolantes, sans en ressentir le moindre effet. Il ne connaît plus l'ivresse. le reste du récit ne bascule pas dans le fantastique. Mais l'auteur explore les limites entre le monde réel et le fantasme. Il est question notamment de la confusion entre la réalité et la fiction (cf. p.566), thème fort du roman. le héros est scénariste, c'est donc un auteur qui travaille avec l'imaginaire et la fiction. Il a une certaine aptitude à (se) mettre en scène et à (se) raconter des histoires. Mais il n'est pas le seul, les autres personnages aussi, et nous-même. Nous sommes tous un peu scénariste de notre propre existence et notre société (ou bien est-ce simplement la vie ?) nous pousse à être tous un peu comédiens et créateurs d'histoires et d'images...
Pour lire la suite rdv sur http://quelscaracteres.eklablog.com/karoo-de-steve-tesich-a117921040

Lien : http://quelscaracteres.eklab..
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Au premier abord, j'ai été un peu déconcertée par le personnage principal qu'est Saul Karoo. Un personnage, qui semble dépourvu d'humanité, car il est un adepte du mensonge et de préférence avec son entourage proche. Il est aussi très égoïste.
Son métier est "repriseur" de scénario pour le cinéma.

Finalement, au fil des pages et des événements, ce personnage semble s'humaniser..
C'est un compagnon de lecture avec lequel on rit de certaines situations, et que l'on prend en amitié lors des épreuves qu'il est amené à surmonter.

C'est un récit plein d'ironie, de comique de situation. Je me suis délectée de ce roman, heureusement qu'il fait 600 pages. J'ai été tout de même un peu triste de refermer ce livre et de laisser Mr Karoo.
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D'habitude je suis assez vite repoussée par les livres dont le personnage principal est un sale type - soyons honnêtes, ce sont toujours des types -, et surtout pas lorsque l'auteur met en scène leur saloperies avec une certaine complaisance, comme c'est le cas dans Karoo. À vrai dire, d'habitude je ne les ouvre même pas, l'histoire de la littérature regorge de ce genre d'anti-héros. Il y a bien sûr le style, d'une limpidité aride, qui m'a entraînée. Mais ça ne suffit pas à me berner. Je crois que ce qui m'a plu, ici, c'est que Saul, le pourri en question, très conscient d'être pourri jusqu'à l'os, n'est pas présenté en anti-héros. Il est bien le héros, mais pas du roman. Il est le parfait héros d'un système pourri. Et ce système pourri est ici le milieu du cinéma commercial américain, et par extension le milieu du business du divertissement américain et par extension la classe blanche bourgeoise du capitalisme spectaculaire. Voilà. Ce roman traite du mensonge, à la fois les tous petits et le très grand. Une approche assez similaire à celle de Thomas Bernhard, à mon avis.
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Chef d'oeuvre d'humour noir et d'ironie, Karoo n'en est pas moins un roman d'amour (de la famille, des femmes, de la vie).
Quand on commence Karoo, on a envie de le lire avec frénésie, puis au fil de phrases cultes et métaphores faisant férocement cogiter, on voudrait ne plus quitter ce personnage touchant et pathétique, ivre de vie à défaut d'alcool, pour finalement souhaiter que ça se finisse, tant sa quête de vivre enfin sa vie semble illusoire.
Les Editions Toussaint Louverture ont eu du nez en publiant ce roman et on su lui rendre honneur avec une couverture « papier sable » ajoutant de la douceur charnelle à la chute vertigineuse de Karoo.
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L'un des livres les plus noirs de ces dernières années. Un chef d'oeuvre.
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