AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,63

sur 700 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Sylvain Tesson va de Menton à Trieste en passant pat les sommets alpins.
Pendant trois hivers, de 2018 à 2021, ils progresseront vaille que vaille.
Un journal de bord nous donne les itinéraires, les km parcourus, les lieux rejoints.
Descentes, remontées, dans des conditions parfois extrêmes, souvent dangereuses.
Le jour sur des skis, le soir dans des refuges, les jours se ressemblent et sont différents à la fois.
Mais ils sont toujours émerveillés.
Il faut reconnaître à Sylvain Tesson l'endurance, le goût des défis, le courage.
Accordons lui aussi l'art de maîtriser la plume.
Et pourtant, je n'arrive pas à m'attacher au personnage, à le trouver sympathique.
Je le trouve mégalo, pompeux dans ses références littéraires, imbu de sa personne.
Et je m'ennuie en lisant ses textes.
Commenter  J’apprécie          190
Un "Tesson" de trop ?
Grosse déception ce cru rentrée 2022 ...
Après le métro/boulot/dodo, voici le rando/bobo/dodo ...
Bref une succession d'étapes de randonnée à ski dans les Alpes par une paire d'amis qui ne se préoccupent certainement pas de leur fin de mois. La narration de leur routine est sans goût, sans intérêts.
Quelques pensées, quelques belles descriptions et puis c'est tout.
Livre à laisser sur une étagère d'un refuge de haute montagne !
Commenter  J’apprécie          159
Sylvain Tesson arrive au terme de ce qu'il avait à dire pour qui le suit sur les pistes depuis plus de vingt ans. Les aventures des trois "rebelles intermittents" privilégiés qui arpentent les pistes enneigées alors que le bas peuple est confiné exaspère au possible, avec des fulgurances intello-bobo mal venues.
Tesson écrit bien mais il n'a que ça à faire de sa vie. Plus que jamais, on voit qu'il n'a jamais eu besoin de travailler, seulement à escalader et voyager avec les sous de papa-maman tout en lisant sur son temps libre.

On est bien loin des périples en Russie qui sentaient bon le retour sur soi, le cosaque et l'homo sovieticus. le nouveau Sylvain Tesson n'a plus besoin de faire semblant de s'isoler, de s'intéresser à un animal ou revivre les chemins de la liberté, il peut compter sur nous pour acheter un livre trois fois trop cher.

Le livre indispensable pour tout lecteur du Figaro ou Challenges.
Commenter  J’apprécie          62
Je n'ai lu que quelques livres de Tesson et qui m'avaient vraiment plu, notamment La chevauchée des steppes, un de ses premiers je crois, ou Les chemins noirs et là je m'attendais à mieux! Tesson fait du Tesson, en moins bon et avec une façon de faire la leçon au monde entier qui est quelque peu irritante. le héros est au-dessus des lois (voir ses commentaires sur la période covid qui ne le concerne pas bien entendu et dont il nie quasiment la réalité pour expliquer son refus des contraintes), lit Rimbaud à 3000m et risque sa peau sans broncher, étale sa culture et mythifie Le Blanc car c'est son fil conducteur, pourtant un peu maigre, oserais-je dire facile?. Une quête "mystique" qui est bien vendeuse et a su conquérir le public, les médias, entre virilité et transcendance, récit brutal et poésie, force et fragilité.Tesson est sexy! Mais voilà, au bout d'un moment, on s'ennuie ferme, et on se dit que l'habileté littéraire, les phrases ciselées comme taillées dans la glace, la dose culturelle qui fabrique de la réalité augmentée, ne suffisent pas à faire un livre sincère, intense et profond, ce qui est pourtant l'ambition.
Commenter  J’apprécie          60
Contemplatif, mais Tesson se contemple surtout lui même. Il ne manque pas de vocabulaire ni de références (masculines, occidentales), mais ne m'a pas emmené avec lui. Passée la surprise des phrases bien écrite, on tourne un peu en rond dans cette traversée qui a pourtant tout pour fasciner. J'ai trouvé le discours égocentré et réactionnaire, sur fond de religiosité. Pas pour moi !
Commenter  J’apprécie          51
Un livre inutile ! J'ai déjà vécu ça avec Sylvain en lisant son été avec Homère mais à l'époque il faisait beau au moins ! Là c'est glacial ! Normal la neige, blanche et froide. Je comprends bien que par souci de symétrie à son ouvrage noir il fallait le pendant blanc mais ce n'est pas suffisant.
Pourtant ayant parcouru avec mes petites jambes quelques étapes de son parcours j'aurais pu être intéressé ; mais non.
Tout de même une lecture instructive car j'ai découvert deux poèmes de Baudelaire et me suis conforté dans l'idée de ne jamais faire du ski de rando. Merci pour le cadeau.
Mais j'aime l'homme et je continuerai à lire sa littérature que j'aime parfois.
Commenter  J’apprécie          40
Je me suis ennuyé à la lecture de ce texte pour deux raisons qui me sont imputables ; je suis néanmoins fier d'en avoir terminé l'ascension.
1- C'est un texte bien écrit, souvent poétique. Malheureusement je suis absolument hermétique à la poésie. C'est comme ça, j'ai essayé de me soigner, sans succès.
2- J'ai été incapable de visualiser les paysages décrits et traversés, ni de comprendre comment les trois lascars progressaient car il me manque la moitié du vocabulaire sur la géologie des montagnes et sur les techniques d'alpinisme. POur moi la montage, c'est les montages à vaches, en été.

Néanmoins le personnage de P.Tesson que je vois régulièrement à la télé et dont j'ai lu quelques autres ouvrages me reste toujours aussi sympathique.
Commenter  J’apprécie          40
C'est toujours instructif de lire un livre « à la mode ». Les cinq premières pages sont très bien écrites. Courtes, les phrases sont finement ciselées, ajustées, ce qui dénote maîtrise et même maturité d'écriture. Léger, facétieux, primesautier , le ton est élégamment « français ». Homme d'action, l'auteur ne se perd pas dans des méandres, il va à l'essentiel : un bon point. Après, on sent que ça patine (on tourne en rond), et que l'auteur n'a (au fond) pas grand-chose à raconter. Au fil des pages s'installe l'impression que Tesson, homme de « bonne famille » qui n'a pas grand-chose à faire de sa vie, adoptant la posture du néo-romantique, a besoin de passer par des expériences extrêmes pour conjurer son désoeuvrement, son ennui et son désir de fuite. Certes, la musardise est bien écrite, mais l'exercice est superficiel, témoignant du vide ontologique de l'époque. Il est emblématique que l'auteur reprenne en avant-propos la phrase de Morand : « Ailleurs est un mot plus beau que demain », illustrant l'incapacité de se mettre face à soi-même dans l'ici et maintenant qui nous est chaque jour imposé. Esprit cultivé mais adolescent, l'auteur doit son succès littéraire au fait qu'il sait faire rêver avec élégance ses lecteurs, renouvelant de manière plaisante le genre d'une littérature raffinée de divertissement.
Commenter  J’apprécie          30
Je suis un grand admirateur de Sylvain Tesson. Ses livres sont plein d'aventures et de philosophie.
Ici, je dois dire que je me suis ennuyé. Terriblement. le theme - le blanc - n'aide pas. C'est répétitif, et tend vers la confusion.
Pas facile pour l'auteur de relever un défi aussi unique que de décrire un « Klein blanc » en 200 pages. le défi paraît relevé - peut être plus qu'une traversée des Alpes.
Ce qui est sur, c'est que l'on s'ennuie plus en lisant ce livre que sur une paire de skis.
Commenter  J’apprécie          30
J ai pourtant fait un effort mais je ne peux pas !! C est lourd autant que toute cette neige, l écriture est pour moi indigeste.
Je me suis perdue dans cette nature anxiogène , avec Sylvain Tesson qui n est pas marrant, marrant.
Idem pour ses amis qui l accompagnent dans ses aventures , un entre soi intellectuel qui me dépasse.
Trop difficile d accès pour moi.
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (1503) Voir plus



Quiz Voir plus

Sylvain Tesson

Quelle formation a suivi Sylvain Tesson ?

histoire
géographie
russe
urbanisme

10 questions
327 lecteurs ont répondu
Thème : Sylvain TessonCréer un quiz sur ce livre

{* *}