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sur 4365 notes
On sent l'influence de Jünger dans ce livre, mais Tesson n'a pas la vie intérieure de ce dernier. Ça sonne faux, c'est pédant, niais, le plus souvent un alignement de banalités singeant la profondeur, ce qui ne veut pas dire que ce qu'il raconte ne soit pas juste. Les meilleurs passages sont les citations d'auteurs et les informations factuelles. Des petites choses intéressantes par-ci par-là malgré tout.
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J'avais à peine 16 ans lorsque le goût de l'aventure, provoqué par la lecture du "Naufragé volontaire" d'Alain Bombard, m'a inspiré le projet de traverser l'atlantique en radeau pour me réfugier dans une cabane en bois au fin fond de la forêt amazonienne. Quelque temps avant, avec un camarade de classe, j'avais pris le départ pour l'Espagne sans but précis, un périple à vélo qui s'est arrêté après une vingtaine de kilomètres. Deux autres projets devaient me conduire dans des contrées sauvages, l'un au coeur de l'Afrique, l'autre en Sibérie où j'envisageais une traversée à pied simplement muni d'une triple paire de chaussettes pour me garantir des engelures. Plus tard, alors que j'avais la possibilité de m'embarquer en toute sécurité (en temps de paix !) sur un croiseur de la marine nationale pour un voyage autour du monde, j'ai choisi, pour des raisons sentimentales, de ne pas quitter la France et de m'installer à Paris. Entre la pensée et l'action, il y a parfois une frontière que tout le monde ne franchit pas facilement. Sylvain Tesson est de ceux qui font abstraction des obstacles et parcourt le monde comme d'autre font le tour de leur chambre.

 Pour moi, Sylvain Tesson c'était l'alpiniste urbain, le voyageur insatiable, mais après la lecture de son livre "Les forêts de Sibérie" , j'ai pris la mesure de son talent d'écrivain.

 En 2010, il décide de s'isoler dans une cabane en Sibérie au bord du lac Baïkal. Il y restera six mois, alternant les méditations devant sa fenêtre dans la température douillette procuré par son poêle à bois et les marches sur les pentes neigeuses des sommets avoisinants par moins 34°. Lorsqu'il prépare son voyage en remplissant six caddies de pâtes, de tabasco et de vodka il s'interroge : "...Avoir le choix entre quinze sortes de ketchup, c'est à cause de choses pareilles, que j'ai eu envie de quitter ce monde !". On le comprend. Il n'emporte pas que des nourritures terrestres, mais aussi une caisse de livres, une soixantaine, dont il donne la liste au début de son livre. Faisant sienne l'intuition d'Elisé Reclus "l'avenir de l'humanité résiderait dans l'union plénière du civilisé et du sauvage", l'auteur s'est équipé d'un panneau solaire pour disposer d'un petit ordinateur. Commence alors une aventure unique.

 Entre la lecture de Jack London, de Josef Conrad de Daniel Defoe et l'observation attentive de la vie des mésanges dans les grands froids sibériens, Sylvain Tesson fait de longues marches dans la nature en déviant sa route lorsqu'il trouve des traces d'ours. Il évacue d'un trait de plume "Walden" le livre de Thoreau, le comparant à un parpaillot comptable et distille par petites touches les réflexions que lui inspire son aventure : "D'où vient la difficulté de la vie en société ? de cet impératif de trouver toujours quelque chose à dire". Cette cure de silence ou les craquements de la glace et le sifflement lugubre du vent se substituent à la voix humaine, lui inspire des descriptions lyriques sur les paysages sibériens. Confronté à la rigueur du climat, il doit, lorsque le bois est trop humide, sacrifier quelques pages du neveu de Rameau de Diderot pour allumer son feu.

 L'isolement n'est toutefois pas total, il rend parfois visite à ses voisins les plus proches, distants de plusieurs dizaines de kilomètres. Il fait ce trajet à pied. Ces rencontres sont l'occasion de retrouver un peu de chaleur humaine, mais aussi de s'alcooliser en refaisant le monde. L'humour n'est pas loin, il raconte à la page 131 cette blague soviétique du type dans la boucherie "Vous avez du pain ?" Réponse : "Ah non, ici c'est l'endroit où l'on n'a pas de viande, pour l'endroit où l'on n'a pas de pain, c'est la boulangerie, à côté."

Sylvain Tesson porte parfois sur lui un jugement très sévère "Un connard qui s'alcoolise en silence". Cette dépendance à l'alcool lui coûtera cher quelques années plus tard lorsque, légèrement imbibé d'alcool, il escaladera le toit d'un chalet à Chamonix. Une chute de plus de 10 mètres le laissera dans le coma pour plusieurs jours, il lui en restera une paralysie faciale partielle et des problèmes d'epilepsie qu'il gère aujourd'hui par une abstinence totale.

 Ce livre n'est pas la narration d'un baroudeur risquant sa vie à chaque minute, l'auteur avait pris soin de garantir sa survie par un minimum de précaution, mais il s'agit plutôt de rêveries et de méditations inspirées par l'isolement au coeur d'une nature sauvage encore préservée de la folie des hommes. Cette capacité à passer de l'action à la méditation est sans doute sa marque de fabrique.

Sylvain Tesson, écrivain talentueux, voyageur passionné, alpiniste urbain et buveur repenti. Il a dans l'âme une fêlure que ses excès ont transposé sur son visage. Il a troqué son profil d'écrivain parisien bon teint pour celui d'un hussard autrichien à l'aspect bourru mais au coeur tendre. Son besoin, de rompre, de transgresser, de parcourir le monde est le carburant qui alimente sa verve littéraire. Laissons lui le mot de la fin : "Plus on connait les choses, plus elles deviennente belles." (page 287).

"Dans les forêts de Sibérie", Sylvain Tesson, Gallimard, collection Folio 2015. Son classement alphabétique dans ma bibliothèque : entre Swift et Tostoï ! Entre l'aventurier et le penseur, s'agit-il d'un hasard ?.

Mot rare : Erémétique : adj. propre aux ermites.

"La tentation érémétique procède d'un cycle immuable. il faut d'abord avoir souffert d'indigestion dans le coeur des villes modernes pour aspirer à une cabane fumant dans la clairière. Une fois ankylosé dans la graisse du conformisme et enkysté dans le saindoux du confort, on est mûr pour l'appel de la forêt". Page 158.
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Revenue d'une marche de plusieurs jours à travers la France rurale et tournant dès lors en rond dans un territoire de montagnes que mange chaque jour un peu plus l'urbanisation, j'éprouvai un besoin intense de lectures donnant sur le grand large. Dans ce cas, j'aime ouvrir un livre de Sylvain Tesson. Dans les forêts de Sibérie m'a comblée ! de l'espace, des étoiles plein les yeux la nuit, un lac immense et gelé, le passage des saisons, la neige dans tous ses états et l'éveil de la terre au printemps, la vie des bêtes... je respirai de nouveau !
C'est un livre sympathique et revigorant, un texte tantôt mélancolique, tantôt philosophique, toujours émouvant, bourré d'humour et d'autodérision. le lecteur partage le quotidien de l'auteur, s'intéresse comme lui aux visiteurs improbables et souvent déjantés qui débarquent sur cette rive du lac Baïkal, attirés par la fumée de la cabane, assurés de trouver bon accueil, thé, vodka et poissons pêchés par leur hôte (de leur côté les visiteurs du soir apportent saucissons et vodka, l'irremplaçable sésame).
C'est que Sylvain Tesson reçoit comme un Lord anglais dans sa cabane tenue dans une propreté toute alémanique. Cette rigueur et la compagnie de deux jeunes chiens frère et soeur aux caractères différents (la femelle intrépide, le mâle un peu couard) structurent et apaisent le mal-être de l'auteur. Son journal atteste des mouvements de l'âme, pénètre l'entrelacs des pensées dans un choc fulgurant avec celles du lecteur qui se surprend à penser "mais oui, c'est exactement ce que j'aurais voulu dire" !
Moments précieux que cette rencontre entre l'écriture et la lecture, entre l'auteur et son lecteur.
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Passer six mois, seul, au bord du lac Baïkal, Sylvain Tesson l'avait rêvé et il l'a réalisé, tenant son journal au jour le jour avec le talent d'écrivain qu'on lui connaît. Il faut plonger dans cette aventure physique, littéraire, humaine, tout simplement extraordinaire.

« J'ai connu l'hiver et le printemps, le bonheur, le désespoir et, finalement, la paix… Au fond de la taïga, je me suis métamorphosé. » En quelques mots, il résume ce qu'il a vécu mais essayons de l'accompagner un peu.
Après cinq heures de route sur les steppes glacées, le camion de Micha « ras la gueule », avec toutes ses provisions, le dépose au bord de ce lac de 700 km de long, 80 km de large, 1 500 m de profond avec une épaisseur de glace de 110 cm, à 450 m d'altitude. Il pense aux innocents jetés dans ce cauchemar alors que lui le fait de son plein gré. Sa cabane, 3 x 3 m, est un ancien abri de géologue dans une clairière de cèdres. Volodia, inspecteur forestier, a vécu là pendant 15 ans avec sa femme, Ludmila.
L'inventaire de son matériel fait une place au paracétamol pour effacer les effets de la vodka et à un drapeau français pour le 14 Juillet. Sa caisse de livres est très complète et on peut découvrir la liste de lectures idéales. Seul enfin, il écrit : « Je vais enfin savoir si j'ai une vie intérieure. »
Une fenêtre donne au sud, l'autre vers l'est et il va passer de longues heures, là, à regarder dehors : « … usage de la fenêtre : inviter la beauté à entrer et laisser l'inspiration sortir. » Bien sûr, son poêle en fonte est très important car, à l'aube, il gèle dans la pièce et il faut vite rallumer le feu : « Lire, tirer de l'eau, couper le bois, écrire et verser le thé deviennent des liturgies… La forêt resserre ce que la ville disperse. »
De temps en temps, sa solitude est brisée par des visiteurs très désagréables comme ces notables d'Irkourtsk, dans leurs 4x4, apportant bruit, laideur, grégarité testotéronique… Ils font le tour du lac en huit jours, ce fossile liquide vieux de 25 millions d'années.
Le banya, version slave du sauna, permet de passer du feu à la glace car, dehors, il fait -30°… Véritable ermite, il se passionne pour des choses apparemment insignifiantes et pourtant essentielles comme cette mésange qui lui rend visite. Afin de briser la routine et pour explorer son environnement, Sylvain Tesson se lance dans beaucoup d'expéditions, découvre ainsi les montagnes alentour ainsi que l'autre versant, celui de la Léna et rend visite à ses plus proches voisins après… trois jours de marche.
Deux chiots lui sont offerts, Aïka et Bêk, précieux compagnons : « Je suis empereur d'une berge, seigneur de mes chiens, roi des Cèdres du Nord, protecteur des mésanges, allié des lynx et père des ours. »
Il pêche, boit de la vodka, fume, lit beaucoup, des philosophes, des polars pour souffler. Surtout, il tient son journal quotidien qu'il offre dans ce livre impressionnant qui emporte le lecteur sur des rives inconnues, du coeur de l'hiver au réveil du printemps.

Si vous avez vu le film adapté du roman par Safy Nebbou, avec Raphaël Personnaz, il faut vraiment lire le livre car la réalité de l'expérience vécue et racontée par Sylvain Tesson est sensiblement différente.
Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Je viens de passer 6 mois en cabane, 6 mois qui ne durent que 249 pages, mais qui sont super longues.
A force d'être dans sa cabane, l'auteur prend le melon et ne parle quasiment que de lui, et cite des auteurs à tire larigot, comme s'il voulait prouver qu'on peut voyager mais aussi être lettré.
Je ressors de cette lecture, pas fâché de la vie que je mène, sans avoir rêvé. J'imagine que ce roman plaira aux gens (clichés relayés par l'auteur) qui n'ont jamais vu un arbre, de l'eau à l'état sauvage, fait un feu ou pêcher, pour les autres rien de nouveau sous le soleil, on peut être blindé de thunes et s'émouvoir devant le soleil couchant en fumant un cigare.

Cormac je t'aime,c'est toi le meilleur.
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C'est la première fois que je lisais Sylvain Tesson. J'avais souvent vu ses livres, j'en lisais le quatrième de couverture, hésitais et les reposais.
Là, j'ai été tentée, j'avais hâte, j'avais lu quelques passages qui m'avaient mise en joie.
Et on peut dire qu'il a par moment des élans de génie dans l'écriture qui me laissent pantoise d'admiration. L'art de décrire un détail, un mouvement ou une sensation avec une telle finesse, et le verbe si juste que ça en est émouvant.
Mais (hum, oui, il y a un mais), entre ces magnifiques passages, on a un peu l'impression qu'il s'écoute écrire.
J'ai été passablement déçue par l'ensemble malgré tout. J'ai éprouvé un certain ennui alors que le livre n'est pas si long. J'ai moyennement apprécié sa façon de parler des hommes, comme s'ils ne faisaient que boire et traverser la neige et le froid pour aller boire. J'ai ressenti un manque de profondeur dans ses descriptions humaines (avec là aussi de très beaux passages malgré tout).
Alors qu'il semble si sensible envers ses chiens dont il décrit avec justesse le moindre bond, la moindre humeur, il reste très superficiel dans sa manière de parler des relations humaines, des rencontres, très critique surtout.
Beaucoup de vodka et de silences mais peut-être étaient-ce le cas (finalement je n'y étais pas)...
Bref, en gros : de très beaux passages mais ça ne fait pas tout.
Je me demande même si je ne le trouverais pas un peu snob...
A lire malgré tout.
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Après nous avoir fait découvrir la Sibérie et les rives du Baïkal lors de sa marche forcée vers le sud sur les traces de Slavomir Rawicz, Sylvain Tesson nous invite cette fois à un voyage immobile, le temps d'un hivernage sur les rives glacées de ce lac immense.
C'est à bord d'une cabane en bois située aux confins d'une réserve naturelle que l'auteur entreprend cette traversée qui lui donne l'occasion d'une réflexion sur le sens de sa vie, et de la nôtre aussi.
Récit passionnant de bout en bout, fait de solitude, de rencontres, aussi, qui nous prouve que le mouvement n'est pas une condition du voyage.
Beaucoup de profondeur et des paysages à couper le souffle, si bien décrits par la belle plume de Tesson.
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Je n'ai entendu que du bien de ce livre mais je ne partage pas cette unanimité, j'ai trouvé ce récit verbeux et nombriliste.

Tesson part en plein hiver pour passer 6 mois dans une cabane dans les bois, dans une réserve naturelle qui borde le lac Baïkal. Il fait -30°C quand il débarque et il se protège en engloutissant de grands quantités d'antigel ; la vie est peut être simple au fin fond de la Sibérie mais il avale des litres de vodka, dès le lever, pour la supporter…

Donc vodka, lectures, randonnées au menu ; et les visites des potes car on a beau être à 5 heures de marche du premier voisin, la solitude ne vaut que pour être rompue. Tesson a emporté un stock de livres, nous sert quelques citations et pensées sur les auteurs mais l'intello-ermite ne produit que des aphorismes de comptoir. En fait, je ne supporte pas les alcoolos et Tesson me semble un sacré sale con prétentieux même quand il se fait larguer par texto (reçu par téléphone satellite) et ne devient sympathique que lorsqu'il recueille 2 chiens.

Ce récit très égocentrique évoque trop rapidement les rencontres, la vie des Russes qui ne l'intéressent que comme compagnons de saoulerie. Tesson a toutefois du style et du vocabulaire, il fait quelques brèves mais jolies descriptions de la nature qui l'environne, devient élégiaque quand le printemps arrive et nous fait partager le bouleversement de la nature. Il est dommage que ces descriptions soient trop brèves et décousues.

En fait, je trouve ce mec assez antipathique, plein de suffisance et pathétique. Il joue en permanence au petit marquis méprisant déguisé en homme des bois, sa façon d'étaler sa culture est désagréable, et je ne l'ai presque jamais trouvé sincère.

Si on veut du récit de voyage, autant lire Twain et si on s'intéresse aux Russes, reprendre Les nouvelles du bourbier.
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
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C'est au fin fond du coin le plus reculé de la Russie que se déroule notre histoire. Un voyage magique entre vodka et littérature. Un conte qui nous plonge dans le froid, l'isolement mais aussi la beauté d'un réveil sur un lac gelé.

Cet homme pourrait être n'importe qui, il avait un objectif : vivre en ermite avant ses 40 ans. Il part donc s'isoler dans une cabane au fond des bois avec suffisamment de vivres pour survivre pendant plusieurs mois. Heureusement il connaissait déjà la région, et ces habitants. Ce qui lui permet de se balader, rencontrer ses anciens et nouveaux amis.
Il « est » la cabane le long du lac, celui où les pêcheurs passent de temps en temps. C'est l'homme qui s'occupe de ses chiens, les seuls êtres qui survivent avec lui. L'homme aux mésanges, cet oiseau qu'il a su apprivoiser.

Ce roman c'est une immersion complète dans le froid, la solitude et les réflexions. Mais c'est aussi un joli voyage où l'on passera sur les lacs gelés ou à la recherche des pics les plus hauts. C'est entre le conte et le roman tant la subtilité des mots nous emmène avec eux dans cette forêt, dans ce froid polaire, dans ces balades sans fin. Cette histoire est juste et elle nous permet à ce jour de réfléchir à notre propre rapport à la société. On oubli parfois ces petits bonheurs de la vie qui n'ont pas de prix.

Cet homme a fait un pari fou, celui de partir, tout quitter pour pouvoir vivre ce moment de calme. Dans une société tout en « sur » : surconsommation, surinformation, etc. Il est parfois bon de lâcher prise pour simplement vivre le moment présent. Ce roman nous amène à cette réflexion. Revenir en arrière pour trouver le courage de survivre à ces quelques mois d'isolement. Mais ce choix est aussi une condamnation pour lui, car les personnes extérieures ne sont pas prêtes à le comprendre.

C'est un beau voyage d'hibernation d'un homme avec des ressources que tout le monde semble oublier. Un conte tout en douceur pour nous amener avec lui dans le froid. Nous amener avec lui dans ses pensées, ses réflexions, dans cette vie que très peu de personnes seraient capables aujourd'hui de réaliser !
Lien : https://charlitdeslivres.wor..
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L'aventure de l'introspection m'attire...
Sylvain Tesson est un aventurier que j'aime entendre parler.
J'ai lu ses aventures, notamment celles avec Alexandre Poussin.
Ce livre, je voulais à tout prix le découvrir.
J'avoue que je me suis ennuyée. Je n'ai pas trouvé ce que je cherchais (sans savoir vraiment ce que je cherchais d'ailleurs !).
Sylvain Tesson était seul, mais pas toujours... et beaucoup de vodka a coulé.
Bref, ce n'est pas mon livre préféré...
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