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EAN : 978B0CW18TCC8
192 pages
Auto édition (20/02/2024)
4.58/5   26 notes
Résumé :
Benjamin est un cabossé, notamment parce qu’il est sous l’emprise d’un père tyrannique.
Etant terrorisé par cette dictature, le combat pour s’émanciper de cette domination sera douloureux, semé d’embûches et des chocs seront au rendez-vous.

Il se lie d’amitié avec une libraire qui elle aussi, gère sa vie comme elle le peut. Elle est boulimique.

Un jour, il croise le chemin d’une intrigante. Elle est forte et semble sortir directe... >Voir plus
Que lire après Et puis un jour, j'ai dit nonVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Benjamin, 35 ans, boiteux, un bras inerte, une main mal formée, une bouche tordue, des lunettes comme des loupes, vit seul à Paris, cloîtré dans un appartement acheté et décoré par son père qui contrôle sa vie en permanence, prend les décisions à sa place sous prétexte qu'il ne sera jamais autonome. Cette emprise paternelle qui lui empêche toute liberté pèse terriblement à Benjamin. Heureusement, il a une amie, Isola, libraire, grosse, sans charme, seule. Un jour, Benjamin tombe amoureux de Marianna, employée au musée d'Orsay; cette rencontre va totalement changer sa vie pour le meilleur et pour le pire.
Comme dans le précédent roman de l'auteure, nous retrouvons des thèmes forts qui semblent lui être chers; celui de l'amitié amoureuse entre deux cabossés de la vie qui trouvent en l'autre chaleur humaine, soutien, échange; celui de la différence qui exclut, qui maintient en marge de la société, qui fait souffrir; celui de secrets familiaux douloureux, qui surprennent le/la lecteur/trice créant un certain suspense.
Le handicap physique est très présent dans ce roman poignant; que ce soit Benjamin ou Isola (prénom chargé de sens), il les marginalise, leur donne une mauvaise image d'eux-mêmes renvoyée par la société, au point d'accepter humiliation, coups, dépendance... pour une illusion d'amour.
Autre sujet particulièrement prégnant : l'emprise, celle d'un père sur son fils, celle d'un homme sans scrupule sur une femme fragile, celle d'une femme sur un homme fragile dont on ne se libère qu'au prix, avant tout, d'un combat très douloureux contre soi-même ou par la mort.
Malgré la gravité des thèmes évoqués, l'auteure laisse filtrer l'espoir qu'il est possible de devenir maître de sa vie.
Je remercie Christine Thépot Gayon pour la confiance dont elle m'a honorée en m'adressant son manuscrit avant parution et pour les émotions qu'elle a suscitées en moi par ce beau roman.
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C'est avec un immense plaisir que j'ai accepté la nouvelle proposition de lecture de @christine_thepot pour son nouveau roman, Et puis un jour, j'ai dit non
Si j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire que je trouvais un peu trop plan plan. (J'ai la sale manie de ne pas lire la quatrième de couverture et donc je sais que rarement de quoi va traiter le roman. Oui parce que j'ai une PAL ultra debordante et ne me souviens plus forcément de l'histoire lue en quatrième de couverture, lors de l'achat ou de la proposition de lecture...)
Car je pensais alors, une nouvelle fois, avoir à faire à un feel-good et pensais connaître la fin dès le départ. Vous savez le truc que l'on voit arriver de loin genre panneau publicitaire 5m×5m qui clignote "Ils vont tomber amoureux ! Ils vont tomber amoureux !"
J'ai été très agréablement surprise au fur et à mesure de la lecture de m'être trompée. Je me suis laissée berner toute seule 🤣. Et alors, à ce moment, j'ai été prise d'une envie irrésistible de lire et encore de lire pour connaître la suite, savoir de quoi il en retournait. de plus, l'auteur sème des passages, en cours de lecture, qui apparaissent comme un extraterreste, sans lien apparent avec l'histoire, ce qui permet d'attiser la curiosité du lecteur.
Bref, le truc bien addictif, comme il faut !
C'est donc intriguée que j'ai poursuivi ma lecture et alors là, je suis tombée sur les fesses (non en vrai j'étais assise. 🤣 ) à plusieurs reprises.
J'ai été plusieurs fois surprise par la tournure que prenait les choses, attention si j'ai été surprise, c'est dans le bon sens. J'ai adoré. Moi qui aime les romans, les histoires percutantes, qui changent de l'ordinaire et surtout qui ne se terminent pas bien, j'ai été conquise tout simplement.
Alors si vous voulez être surpris, je vous invite à vite aller dévorer ce bouquin qui vaut le détour.
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Quel plaisir de retrouver la plume de l'autrice dans ce court roman que j'ai dévoré en une soirée.

Nous allons suivre l'histoire de Benjamin cabossé par la vie et sous l'emprise de son père tyran. Mais c'est également l'histoire d'Isola, jeune libraire boulimique et seule amie de Benjamin. Est-ce qu'ils arriverons à se sauver de cette emprise?

Cette histoire est bouleversante, préparez la boite de mouchoirs. La plume est tellement belle, poétique, immersive.

Les chapitres sont un peu long mais on est tellement dans l'histoire qu'ils défilent à une allure folle.

Les personnages sont attachants ou détestables mais si les détestables devenaient attachant?

Cette histoire est une histoire d'amour, d'amitié, de résilience, de choix de vie, d'embûches à surmonter et de révélations à digérer.

On y retrouve des thématiques fortes, comme le mal-être, la boulimie, la peur, la violence, l'acceptation de soi en tant que personnes et ses handicaps, le sentiment de solitude, …

Comme pour son précédent roman, l'autrice m'a transportée dans son récit avec une multitudes d'émotions. Je sors de ce récit chamboulée mais en même temps pleine d'espoir pour un des personnages dont on espère le meilleur pour la vie future.

Vous l'aurez donc compris, lisez ce court roman poignant et bouleversant écrit avec une plume immersive et pleine de talent !
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J'ai déjà eu à faire à la plume de Christine et j'ai été charmée par celle-ci, alors j'ai bondi sur l'occasion de lire cet ouvrage et j'en suis encore une fois ressortie complètement bouleversée !

L'autrice a le don de nous faire ressentir tellement d'émotions que ce soit à travers sa plume fluide ou ses personnages aux personnalités variées et touchantes.

Encore une fois, ce livre aborde des thèmes assez lourds : on y retrouve notamment notre protagoniste souffrant d'une malformation et complètement sous l'emprise de ses parents et de violences, son amie ayant des troubles du comportement alimentaire et violences conjugales, et une nouvelle arrivante qui au début était assez détestable à mes yeux et qui a fini par conquérir mon coeur.
Le suicide, la dépression et l'abandon sont aussi des thèmes abordés.

Je trouve génial que l'autrice sache aborder des thèmes aussi lourds et touchants, je trouve ça très inclusif et au final, on finit par se sentir représenté dans l'oeuvre

Pour ma part, j'ai été, comme évoqué plus haut, complètement chamboulée par cette lecture. Des larmes d'émotion ont coulé, et parallèlement, j'ai tellement apprécié cette lecture que j'aurais aimé qu'elle ne se termine jamais !

Je n'aurai qu'une chose à dire : si vous souhaitez passer par plusieurs émotions et être charmés par une histoire, foncez le lire ainsi que son autre ouvrage « Compter les oiseaux, compter les chapeaux » qui sont de véritables merveilles !
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Un récit fort et délicat !

Benjamin est un jeune homme au physique disgracieux qui mène une vie morne et très solitaire. Entre un père tyrannique qui gère absolument tout de sa vie et une mère passive mais possessive, il évolue dans un fragile équilibre, loin des relations humaines. Alors, lorsqu'il rencontre l'amour, il se trouve complètement perdu.
Isola est libraire. Elle mène aussi une vie bien solitaire. Pour surmonter un choc émotionnel dans sa jeunesse qui l'empêche de vivre pleinement, elle se réfugie dans des excès de nourriture.

Entre ces deux âmes esseulées va naître une tendre et profonde amitié. Ensemble ils vont lutter contre l'adversité et Benjamin apprendre à s'émanciper et oser enfin, dire non !

J'ai tout aimé de ce roman !

J'aime les menus détails de la couverture qui en disent long...

J'adore l'écriture de l'auteure, pleine de sensibilité et de finesse.

J'ai été emportée par les personnages de Benjamin et Isola, atypiques et d'une grande humanité.

Une fois encore, je suis conquise par ce récit de vie de gens pas tout à fait ordinaires !
Le thème du handicap est central, et toujours traité avec autant de brio !

Une myriade d'émotions s'est invitée. Joie, tendresse, doute, incompréhension, peine, colère...L'auteure excelle dans leurs descriptions.

J'ai été emportée par ce merveilleux récit qui nous ramène à la réalité avec amour et bienveillance, même s'il faut parfois (souvent) en passer par la douleur.

Je vous encourage vivement à vous offrir cet excellent moment de lecture et félicite Christine Thepot Gayon pour l'intensité émotionnelle que dégage son dernier roman !

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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
À force de maltraitance, ils avaient classé dans les banalités des choses qui n'auraient pas dû l'être. Ils avaient perdu le sens de ce qui était acceptable dans une relation,  ils ne savaient plus où se situait le respect. Mais ils savaient tous les deux qu'il fallait se taire.
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Puis elle avait dit, en murmurant pour qu'il ne l'entende pas : "l'amour, ce n'est pas un arc-en-ciel plein de couleurs, non. Il n'y a pas de nuances. Il y a ceux qui aiment et ceux qui font semblant".
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Tu sais, parfois quand on a trop de peine, on pense d'abord à soi [...]. On n'a pas de place dans le cœur pour les autres, l'empathie devient secondaire. Tu comprends ? C'est une question de survie.
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Comme les moments de bonheur intense pouvaient laisser une empreinte sur le cœur et dans la mémoire, les moments de détresse avaient le même pouvoir, sauf que la détresse ne s'oubliait pas.
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La fierté est un sentiment bien souvent inutile et il peut rendre malheureux.
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