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3,51

sur 75 notes
Tout d'abord j'aimerais remercier l'auteur de sa gentillesse et de sa sympathie mais également saluer son courage et il en faut pour se lancer dans l'écriture et dans la diffusion de celle-ci...
Tout n'est certes pas parfait, le scénario enchaîne parfois les péripéties de manière rapide, mais la trame narrative tient la route. Et alors qu'on a parfois l'impression de ne pas savoir où on va, l'auteur finalement sait parfaitement où il veut nous emmener et on ne peut que se laisser porter dans cet univers à la Lewis Carrol où j'aurais peut-être aimé rester encore un peu...
J'ai été particulièrement touchée par les premières pages dont j'imagine la portée autobiographique (peut-être ai-je tort...).
Ce qui est indéniable en tout cas c'est la qualité de l'écriture. J'ai aimé le style, la recherche que ce soit dans les images ou les sonorités, que je serai ravie de retrouver dans un univers purement fantaisiste (à la manière de Cornélia Funke et sa trilogie "Coeur d'encre") puisqu'il y a visiblement tout un imaginaire fertile chez cet auteur.
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I had a dream… et dans mon rêve, Lewis Caroll avait rencontré San Antonio, Homère et Conan Doyle et tout le monde partait en 2CV à Disneyworld en chantant la carmagnole… !
Voilà un peu l'impression générale qui se dégage de ce petit livre : un délire onirique sans queue ni tête, sympathique et bon enfant mais un peu fouillis.
Si l'écriture, quoique très abordable, est celle d'un adulte avec beaucoup de références d'adulte (jazz, Boris Vian, Conan Doyle, Lewis Carol, La Fontaine, Homère…) quelques clin d'oeil aux années 60 qui parleront peu aux enfants (la 2CV, l'Ami6) et un vocabulaire parfois hermétique aux jeunes (blaze, pif, tacot, guimbarde, plumard, roupille, pionce…), l'histoire s'adresse cependant clairement à un public enfantin qui aura sans doute un peu de mal à décrypter certaines références…
Je suis curieuse de savoir ce qu'en pensera ma fille de 11 ans…
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Cette fiction, “pour tous lecteurs de sept à cent-dix ans”, a été illustrée par Bernadette Geoffroy. Née d'un défi lancé par la nièce de l'écrivain, Salomé, elle s'adresse avant tout aux enfants… mais aussi aux adultes qui aiment les histoires destinées aux plus jeunes. Alors bien sûr, le récit commence par un défi. Alice, petite fille curieuse, aime beaucoup parler de livres avec son oncle Sigismond, bouquiniste et incollable au sujet des livres et de leurs auteurs. Un jour, elle lui demande s'il connaît l'auteur de Ramsès au pays des points virgules. L'oncle Sigismond, pris au dépourvu, ne sait que répondre ! Refusant d'être pris en flagrant délit d'ignorance, il décide d'inventer une histoire. Elle débute ainsi : “Où l'on apprend qui est Ramsès”….

Je suis un peu partagée au sujet de ce livre. de nombreux passages déploient une fantaisie un peu loufoque et rafraichissante. Une myriade de personnages apparaissent, dont les noms renvoient à des contes, légendes, livres et films, même s'ils ne correspondent pas vraiment au personnage initial. Dans le désordre, je peux citer Sissi, Alice et le lapin, Lord Cyklopp, les Baskeville, Watson et Harry Potter… Et c'est bien là que le bât blesse. Les trop nombreuses références perdent le lecteur dans un univers qui, à force de vouloir utiliser des renvois à des mondes imaginaires, perd sa cohérence. Entre Ramsès II qui rencontre Charles Hockolmess et Sissi face au Chat botté arborant un chapeau melon, on y perd un peu son fil d'Ariane… C'est dommage, car l'écriture par elle même reste fluide, et il y a de bonnes trouvailles, comme les chansons et chansonnettes pour les enfants, nombreuses dans le récit.

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Pierre Thiry nous plonge dans un monde merveilleux avec des protagonistes plus fantastiques les uns que les autres, ce qui m'a donné le sourire du début à la fin.
Il y a aussi des petits clins-d'oeil envers la littérature que j'ai bien aimé, tout comme La Fontaine, Alice aux pays des merveilles, le Chat botté ou encore Harry Potter...cela apporte vraiment quelque chose en plus à cette lecture que je considère un peu comme un conte.
Bref, un roman agréable avec une écriture simple et efficace qui facilite la lecture et qui pour nous lecteurs font que les pages défilent assez rapidement.
De plus, l'auteur nous laisse le choix d'imaginer et d'écrire le dernier chapitre de son histoire. Effectivement à la fin du livre, quelques pages sont prévues pour cet effet.
En conclusion, j'ai beaucoup apprécié ce court roman que je recommande vivement.
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Dans cette fiction, au grand bonheur des lecteurs, se retrouvent des personnages complètement loufoques dans un monde fantaisiste. J'ai eu l'impression de les connaître...Puis, j'ai beaucoup apprécié que l'auteur fasse appel à notre imagination en nous invitant, à plusieurs reprises, à participer de façon originale et ludique à cette fiction en complétant les paroles de chansons sous forme de rimes. Je me suis prise à ce petit jeu, c'était très amusant.
Enfin, j'ai lu ce livre en un après-midi au soleil sur ma terrasse. Je peux vous dire que rien ni personne n'aurait pu interrompre ma lecture tellement cette fiction est palpitante et prenante, je n'aurais pas pu attendre pour connaître la suite de l'histoire. La chute est vraiment inattendue et le suspense dure jusqu'au bout.

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C'est une « Petite fiction fantaisiste pour lecteurs de dix à cent-dix ans » que nous propose l'auteur, mais j'aurais tendance à parler d'un conte, puisque de nombreux codes s'y retrouvent, et même une Alice qui n'est pas sans rappeler celle de Lewis Carroll

Cette jeune demoiselle adore discuter avec son ongle Sigismond, un bouquiniste érudit, et surtout s'amuser avec lui en d'incessantes joutes verbales. Chacun tente de piéger l'autre en l'interrogeant sur des auteurs ou des titres d'ouvrages… (J'ai longtemps joué à ce genre de jeu avec mon papa !). Et Sigismond est bien vexé quand il butte sur J. K Rowling… Il ne veut plus perdre la face devant sa nièce et affirme donc bien connaître Jérôme Boisseau, l'auteur de Ramsès au pays des points-virgules. Sauf qu'Alice est bien malicieuse puisqu'elle vient d'inventer et le nom de l'auteur et celui de l'ouvrage et qu'il ne reste plus à l'oncle qu'à créer une histoire qu'il signera sous le pseudonyme de Boisseau…

Il y est question d'une Sissi cuisinière qui sort chercher des oeufs et va se retrouver embringuée dans une drôle d'aventure. Elle fera la connaissance de Ramsès II en personne et les deux compères partiront en voyage. Ils se rendront en Angleterre, dans le mystérieux château de Baskerville, habité par un monstre repoussant et cruel, que les habitants apeurés de la contrée leur demandent de combattre. Ils y rencontreront Charles Hockolmes, un chat noir qui n'a de cesse de citer La Fontaine à tout bout de phrase, un lapin nommé Walton Watson, un autre chat, The cat with boots et le fameux propriétaire des lieux, l'horrible Lord Cyklopp.

Et cette histoire totalement loufoque et abracadabrante est un régal ! le style est très fluide et agréable à lire et conviendra en effet à tous les lecteurs quel que soit leur âge. Et puis l'humour est là, au détour de chaque page, ainsi que l'amour de la langue française de l'auteur, qui s'amuse pour notre plus grand plaisir à jouer avec les mots.

La Fontaine s'immisce dans le texte, mais aussi Boris Vian et ses chansons (que j'adore ! Je les connais quasiment toutes par coeur et n'ai eu aucun mal à compléter les textes !), Jules Verne, Sherlock Holmes et bien sûr Lewis Carroll… J'ai adoré découvrir ces clins d'oeil et surtout la façon dont l'auteur aborde le lecteur. Car impossible de rester en mode passif quand on lit ce livre ! Pierre Thiry nous incite à terminer les chansons, retrouver les paroles connues ou bien en inventer d'autres ; il nous demande notre avis, nous interpelle. Cela donne un texte très vivant, et très rafraîchissant. Nous voilà donc dans un roman interactif, et du coup, très amusant !

La petite Sissi est bien attachante, de même que Ramsès, pauvre pharaon qui ne peut pas rentrer dans son propre palais, et j'ai adoré la chanson des points-virgules, ces fameux petits êtres presque vivants qui aideront Sissi à combattre le vilain Lord. L'ensemble est également très poétique.

Une réussite, donc, et juste un léger bémol. Si les adultes se régaleront de toutes les références littéraires, elles échapperont cependant aux enfants, ce qui est bien dommage, mais je suis curieuse de voir ce qu'ils en penseront, j'ai donc aussitôt offert ce petit roman à Charlotte, qui l'a mis en bonne place sur sa PAL (ne riez pas, elle a 5 ou 6 livres d'avance à lire, et parle de sa PAL avec grand sérieux ! je ne vois pas du tout sur qui elle a bien pu prendre exemple…).

Petite remarque également : il y a pas mal d'erreurs de typographie et la mise en page n'est pas optimale (le texte justifié laisse parfois apparaître de longs blancs dans les lignes). Pour info, le point-virgule demande un espace avant et un espace après, le point d'exclamation réclame un espace avant, de même que le point d'interrogation… Mais que cela ne vous empêche pas de lire ce conte, qui vous fera passer un vraiment bon moment !

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Je crois que celle-ci va être très courte. En fait, j'ai même du mal à dire si j'ai aimé ou pas. L'atmosphère loufoque qui règne dans ce livre est plutôt plaisante au début mais je l'ai trouvée un poil trop poussée, du coup j'ai vite fini par me lasser et par ne plus trouver ça très marrant.

Concernant l'histoire, je crois que je n'ai pas tout à fait compris où elle était censée en venir. D'ailleurs, ça fait trois jours que j'ai fini le livre et je dois avouer un peu honteusement que je ne me souviens plus trop de la fin… Il y a des passages amusants, des éléments d'intrigue intéressants, mais globalement je l'ai ressenti comme un joyeux foutoir sans queue ni tête. C'est peut-être intéressant d'un point de vue littéraire, quand on se plait à décortiquer consciencieusement les oeuvres, mais pour moi, qui me contente de lire sans trop réfléchir et de vivre les histoires avec mes tripes bien plus qu'avec mon cerveau, l'exercice n'a pas vraiment été concluant.

En gros, ça passe le temps mais je n'en garderai pas un souvenir impérissable.
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Ecrire un ouvrage fantaisiste, comprendre : qui laisse une grande part à l'imagination, aux digressions narratives tout en restant stimulant, est une gageure. Diderot et Sterne, que Pierre Thiry admire beaucoup, en sont devenus les maîtres du genre. Lélu et Berthet s'y emploient avec succès. Cependant, pour Thiry, l'exercice de style se transforme en brouillon narratif.
Il y a trop et trop peu dans ce roman. Trop de jeux stériles qui ne sont ni amusants ni pertinents (chansons à recomposer) ; trop de points d'exclamations qui modifient cet ouvrage en discussion 2.0. Pas assez de profondeur dans les personnages ni de création artistique.
Il y a aussi une forte hésitation quant au public ciblé : de 10 à 110 ans ? Non. le lecteur adulte s'ennuie rapidement de ces facéties qui conviennent mieux à l'improvisation d'un conte inventé avec un enfant, au coucher. Elles ne peuvent convenir à un lecteur exigeant, adulte ou enfant, car ce dernier est parfois bien plus intransigeant que ses aînés. C'est pourquoi les notes en bas de page semblent insultantes pour le lecteur et, qui plus est, aléatoires donc dénuées de sens (« bucolique » est défini mais pas « patibulaire»). Dans le même ordre d'idées, l'utilisation abusive et répétitive des mêmes références culturelles (La Fontaine, Harry Potter, pour ce citer que ceux-là), trop souvent données au lecteur dans des notes de bas de pages lorsque le plaisir vient justement de leur reconnaissance, réduit à rien leur intérêt.
Par ailleurs, le conte fonctionne mal car il met en scène des situations et des personnages qui ne trouvent pas leur place dans le récit. Les péripéties empruntent aux histoires pour enfants (transports, personnages, moyens « techniques » pour se sortir de la situation) sans leur attribuer la valeur symbolique, le rôle d'émancipation ni la réflexion qui leur donne leur sel. de plus, si Alice et son lapin se demandent quel rôle ils ont pu joué dans le récit, le lecteur se le demande également, tant ils sont transparents. Au contraire, Sterne leur aurait consacré un chapitre pour les étoffer et jouer subtilement avec le lecteur. Mais les jeux sont trop visibles et le lecteur sollicité trop grossièrement.
Enfin, le plus décevant est la plume même, qui manque de saveur, de dynamisme et de finesse. L'auteur aime les livres et les mots, mais ne parvient pas à les manipuler avec légèreté. L'ensemble est trop simple et manque de couleur. Ainsi, le dialogue initial entre le grand père et la fillette semble inutilement long, bien qu'il eût pu être une entrée stimulante dans le récit ; mais cela tombe à plat et on s'ennuie.
De fait, on voit que l'auteur a cherché à reprendre ce qui fait la force de Sterne : une plume et un ton léger, des sujets qui se désagrègent et s'emboitent jusqu'à se vider de leur substance, des ruptures narratives qui déstabilisent et enchantent. Mais, chez Sterne, l'écriture est riante et faussement précieuse, les histoires grotesques trouvent une cohérence dans la biographie de Tristram Shandy, les délires sont très construits mais pris au second degré.
En somme, il s'agit d'un premier roman maladroit mais qui, avec davantage de rigueur, pourrait devenir plaisant.
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C'est un voyage onirique, pour des lecteurs de dix à cent-dix ans, que nous propose Pierre Thiry : ce n'est pas étonnant quand on songe que Sigismond est également le héros de la Vie est un songe, de Calderon ! Un roman loufoque, donc, un peu confus mêlant de grands personnages de littérature à un canevas déjanté. Vous y cotoierez donc un chat qui parle, un certain Ramsès, un lapin francophone...L'auteur a beaucoup d'imagination et le lecteur ne sait jamais vraiment vers quoi il se dirige ! Surprises garanties !



L'on vous mettra à contribution, montrant l'importance du rôle du lecteur dans la confection du roman : l'auteur jette les bases, mais le monde du livre ne naît vraiment que dans l'esprit de ses innombrables lecteurs. le dialogue s'instaure dans avec nous, lecteurs. Vous aurez enfin l'occasion de coécrire des chansons avec Boris Vian. Boris Vian et La Fontaine étant fréquemment cités par les divers personnages, peut-être un peu trop quand on ne lit ni l'un, ni l'autre.



Récit d'aventure, fable décalée, Ramsès au pays des points-virgules se lit vite, et bien, et je pense réellement qu'on peut le mettre dans les mains d'un enfant de dix ans, qui suivra avec attention l'histoire de Sissi, qui rencontre par hasard Ramsès et se retrouve au château de Baskerville, qui n'est pas sans éveillé l'écho de ces demeures de "méchants" qui nous ont fait tant tremblé dans notre enfance. Un récit, donc, qui joue avec les mots, la littérature, et son lecteur, qui est loin de rester passif ! La tendance est-elle aux lecteurs acteurs? L'avenir nous le dira. En attendant, je remercie de nouveau Pierre Thiry, et vous invite à visiter son site, pour avoir un avant-goût de son univers.
Lien : http://www.well-read-kid.com..
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Notre ribambelle de personnages à de quoi tirer des sourires à tous les coins de lèvres. Ils sont hauts en couleurs, extravagants et n'ont pas la langue dans leur poche. On y rencontrera Sissi – et sa recette de piperade -, Ramsès II, mais vite fait. Ils partent en Grande-Bretagne où l'attendent de pied ferme, les villageois. Sous la baguette d'Alice et du lapin, ils vont devoir affronter le vilain pas beau Lord Cyklopp. Mais aux portes de la demeure, les guette Charles Hockolmess.
.Oui, j'ai un faible pour Charles Hockolmess. C'est un chat noir, doué de parole. Avec un chapeau melon de surcroit. Comment ne pas l'aimer ?

Contrairement à ce que l'on pourrait croire… Ramsès II n'est pas notre héros ! Serait-ce donc du machisme à propos de notre Sissi ? Et oui, notre cher Ramsès va lanterner durant la majorité du roman. On y notera un clin d'oeil à propos du vrai Ramsès II qui a l'étoffe d'un véritable guerrier et d'un grand conquérant.
[... la suite sur le blog]
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