Un jeune garçon demande à la fille de la nouvelle copine de son père de l'aider à conquérir le coeur de sa belle.
Il s'en suit une ribambelle de recommandations et de recettes plus ou moins étonnantes qui vont produire à chaque fois des effets décalés.
La révélation finale ne surprendra peut être pas le lecteur mais elle laisse un goût amer dans la bouche.
L'histoire est assez compliquée à suivre. Elle se base sur l'élixir d'amour et après tout pourquoi pas. Mais c'est le dénouement qui n'est pas passé...
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Ce roman peut se découper en deux parties. Une première, plus légère, avec beaucoup d'humour teinté de mystère. Nous y voyons jusqu'où est prêt à aller Clément pour gagner l'amour de Kenza. Il est prêt à se mettre dans des situations parfois complètement loufoques juste pour qu'elle le voie. La seconde partie, elle, est assez différente de la première. L'amour sera au rendez-vous pour Clément mais pas comme il l'attendait. Il tombe amoureux de sa demi-soeur, qui elle, l'aime depuis qu'elle le connaît. Sauf qu'ils ne peuvent pas s'aimer. Cela engendre bien entendu tout le malheur qui va avec. La fin, qui n'en est pas vraiment une d'ailleurs, nous laisse alors avec un goût amer et songeur.
Pourquoi pas. A partir de 10 ans
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L'histoire est un peu longue jusqu'à la moitié du roman, et puis enfin, la petite étincelle. Une situation attendue mais touchante. On arrive enfin à l'Histoire d'amour. Ce n'est pas vraiment un amour impossible, mais cette histoire pose très bien le problème d'assumer l'amour que l'on ressent. Et la fin... hélàs m'a pincée le coeur, parce que c'est abrupte, non d'un chien ! Mais c'est un choix qui est très intéressant et original.
Une chouette lecture.
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Dans les toilettes, j’ai sorti les trois morceaux de gingembre et j’en ai croqué un. Ça avait un drôle de goût, ça piquait la langue, mais j’ai continué de mâcher. Avec les deux autres, je me suis frotté le torse, les bras, le bas du dos. Ça sentait le citron ou un truc dans le genre.
Je me suis rincé les mains et je suis sorti incognito des toilettes.
Je suis entré le dernier dans le hall de la piscine et quand j’ai refermé la porte derrière moi, mes poumons se sont emplis de Javel. Il faisait cinquante degrés et il y avait deux vestiaires. Un pour les garçons et un pour les filles. J’ai bien regardé mais il n’y en avait pas pour les garçons fous amoureux des filles.
J’ai voulu refermer la baie vitrée mais Gribouille est passé entre mes jambes. Je l’ai pris dans mes bras et on aurait cru qu’il battait des cils pour moi. Il ronronnait et il cherchait à loger sa tête sous mon bras. Donc, en résumé, je ne plaisais pas aux filles. Mais j’avais ma chance avec les chats.
C'était peut être ce qu'elle cherchait. Que je me sente mal comme une nouille mal cuite.