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Donjon Crépuscule tome 7 sur 9
EAN : 9782756040950
48 pages
Delcourt (12/03/2014)
3.81/5   39 notes
Résumé :
Tremblement sur Terra Amata. Alors que tous les îlots s'éloignent du noyau de magma et de l'atmosphère respirable, le Roi Poussière pense qu'il est temps pour lui de mourir de façon héroïque. Marvin Rouge s'accroche toujours, bon gré, mal gré et va devoir le sauver de cette idée fixe tout en trouvant un moyen de respirer... à suivre en parallèle dans Donjon Crépuscule 111 – La Fin du Donjon.
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Ce tome est grandiose !
Les auteurs n'ont pas froid aux yeux, ce récit semble calqué sur “Le Paradis perdu” (1667) de John Milton illustré par Gustave Doré en 1886), un poème épique écrit par le poète anglais John Milton qui traite de la vision chrétienne de l'origine de l'Homme, en évoquant la tentation d'Adam et Ève par Satan puis leur expulsion du jardin d'Éden et la chute de Satan terrassé par Saint-Michel.
Dans le rôle de Saint-Michel, le Roi Poussière, il va être ici cantonné dans un rôle de chevalier du bien, entre le personnage biblique et Mission Impossible, dans l'action. À ses côtés, nous avons Zakutu et Marvin Rouge.
La tentation est évoquée par l'histoire de la bague, objet maléfique, création du malin, l'Entité Noire, qui ouvre de nouvelles façon de voir les choses : les personnages de Zakutu (Eve) et Marvin Rouge (Adam) échangent leur corps, découvrant les sensations de l'autre sexe, dans l'effervescence de la bagarre, pas trop facile d'en profiter cependant. Evidemment, il s'agit d'une série humoristique et cela est traité avec un humour iconoclaste et décapant, à base de réparties pétillantes, des situations improbables. le rythme est épique, endiablé, il s'agit d'un final, l'apothéose s'impose, les illustrations ne font pas dans la demi-mesure, on semble démarrer sur un univers de petits Mickeys vite dessiné, et on arrive à une illustration en double page (6-17) totalement baroque, inspirée de Gustave Doré, il y a un crescendo époustouflant, on est parti d'un bistrot pour arriver au combat de dragons apocalyptique douze pages plus loin, en passant par une scène digne des Bronzés font du ski entre les deux, avec une petite pointe du Seigneurs des Anneaux juste après, tout est totalement fou dans ce tome, avec des idées qui vont de la référence biblique aux délires de potes en beuverie, des dialogues géniaux. Il fallait une fin digne pour le Donjon (Tour de Babel ?), c'est encore mieux que ça.
Parti d'une idée basée sur un jeu de rôle, au fil des albums, les auteurs sont parvenus à construire une véritable cosmogonie, avec en plus un humour formidable, c'est une des plus grande saga qui soit, d'une richesse qu'on ne soupçonne pas en ne lisant qu'un seul album, mais qui, une fois réunis, devient énormissime. Et Donjon continue actuellement de s'étoffer régulièrement de nouveaux tomes, de nouvelles aventures, de nouvelles réflexions et de nouveaux fous rires, pour continuer à édifier ce que je considère comme la meilleure série de bande dessinée de tous les temps.
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• Donjon Crépuscule, tome 110
Sfar & Trondheim
• Delcourt

Ce tome de Donjon Crépuscule est le 35éme tome de la franchise Donjon, tout confondu. Et s'il est tout à fait possible de ne lire que l'une ou l'autre des différentes séries de cet univers, je ne le répéterais jamais assez, je vous conseil de tout lire par ordre chronologique de sortie des tomes.
C'est un plus non négligeable pour la compréhension globale de l'univers et les tomes se répondent souvent d'une série à l'autre.

Et ce tome 110, fait évidemment suite au tome 106.
Hein quoi ? Mais ? Et les tomes 107, 108 et 109 ?
Ils n'existent pas ! Donc comme je le disais, le tome 110 fait suite au tome 106.
Quoi tu vas juste nous balancer ça sans nous expliquer ?
Bon ok... Même si en vrai, si vous en êtes rendu la vous l'avez compris depuis longtemps, je vous explique. Dans Donjon, le tome est une unité de temps. Ainsi, si le tome 110 fait suite au tome 106, on comprend qu'il ne se passe pas tout de suite après, mais qu'un certain temps (4 ans ?) s'est écoulé entre les deux.

Bref, ce tome 110 nous fait retrouver le Roi Poussière et Marvin Rouge qui cette fois ont bien avancé sur leur quête et se retrouvent confrontés à des grands méchants pas beaux ! Les objets du destin prenant une fois de plus une place importante dans la bataille.
Un tome que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire et que j'ai trouvé très drôle.
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Je n'ai jamais été grand fan d'héroïc fantasy, mais il y a quand même quelques séries incontournables, telles que "Bone" ou "Donjon", que tout amateur de BD se doit de lire. L'amateur de cette saga aura cependant du s'armer de beaucoup de patience, car la fin du donjon aura été particulièrement longue à arriver. Après un tome 106, qui a mis près de trois ans à voir le jour, il aura en effet fallu attendre encore presque cinq ans avant de connaître la suite de cette série parallèle à "Donjon Zenith", qui se focalise sur l'après-donjon et retrace la fin du déclin amorcé dans la série mère.

Heureusement, cette patience est récompensée car la saga fait d'une pierre deux coups en proposant la parution simultanée de deux albums (Haut Septentrion – Tome 110 et La Fin du Donjon – Tome 111). de plus, ce bond en avant de quatre numéro marque la fin d'une époque en venant conclure ce « crépuscule » de la saga Donjon.

Terra Amata est toujours en mille morceaux, réduit à un ramassis d'îlots aux trajectoires imprévisibles, que l'Entité noire tente dorénavant de regrouper, tout en soumettant la population. Si l'explosion de la planète a donné un nouvel élan à cette série parallèle et a offert de nombreuses possibilités scénaristiques aux auteurs, il est maintenant temps d'offrir une conclusion aux nombreuses pistes ouvertes par le passé... et il fallait bien deux albums pour y parvenir.

En unissant toutes les forces présentes pour déjouer les plans de l'Entité noire, ce dénouement permet surtout de retrouver les nombreux personnages de la saga. du Roi Poussière, qui est toujours prêt à mourir de façon héroïque, à Gilberto, qui ne rate pas une occasion pour fumer un joint, en passant par Herbert et son fils Papsukal, qui n'est plus vraiment maître de son corps, c'est toujours un véritable plaisir de retrouver les différents protagonistes de Donjon. Mais le rôle principal de ce tome est réservé à Marvin Rouge le lapin, qui nous sort tout d'abord un célèbre « TONGDEUM » du Roi Poussière, avant de s'emmêler légèrement les pinceaux avec Zakûtû, la fille d'Herbert. Sans oublier les fameux lapins xénophobes de Zautamauxime !

A l'inverse de leurs personnages, les auteurs ne manquent donc pas d'air en nous servant un scénario débordant de héros et rythmé par l'action et les scènes de combats. Cette surcharge scénaristique et ce rythme effréné n'offrent que très peu de moments de respiration et exigent peut-être un peu trop de concentration de la part de lecteurs encore en mode off après tant d'années. Mais, pas de pitié pour eux, le dernier wagon vient de démarrer à toute allure et il vaut mieux bien s'accrocher si l'on veut arriver à bon port car le tome 111, qui peut se lire en parallèle, est encore plus dense.

Au niveau des dessins, après Sfar, le duo Kerascoët (Marie Pommepuy et Sébastien Cosset) et Obion, c'est au tour d'Alfred d'adapter son style à celui de l'univers Donjon. Son graphisme sert parfaitement le récit et colle très bien à l'esprit de cette saga, le tout étant une nouvelle fois rehaussé par la colorisation experte de Walter, qui aura assuré l'unité graphique du début à la fin de cette saga.

Bref, un tome dynamique et particulièrement dense, qu'il est conseillé de lire en parallèle avec le tome 111, La Fin du Donjon.
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Après la petite récréation (que je qualifierai d'inutile) du tome précédent, voici la confrontation tant attendue entre l'entité noire et...euh...tous les autres.
Et c'est pas mal du tout. J'ai beaucoup aimé les chassés-croisés entre les personnages, le piquant de certains dialogues et la dynamique de l'ensemble.
J'ai bien aimé, certes, mais je réserve mon avis final pour le tome suivant car je suis un peu déboussolée par certains intervenants dont on se demande comment ils sont arrivés là.
Mais comme ce tome est paru simultanément à un autre, je me doutes que je trouverai pas mal de réponses dans le prochain (et ultime) tome de Crépuscule.
A suivre, donc.
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Absolument génial quand on le lit en parallèle avec le tome 111 puisque l'histoire de la fin du donjon est divisée en deux tomes, dans celui-ci Marvin rouge et Zakutu mènent la danse.
c'est un joli tour de force scenaristique d'avoir découpé l'histoire en deux parties, difficilement compréhensibles l'une sans l'autre ET qui font référence à tout le passé de Vaucanson ET qui utilisent enfin tous les objets du destin.
On est quand même dans un récit de fantasy donc on a tous les critères: le super grand méchant, la magie trop cheatée, les héros qui découvrent enfin leur rôle dans la trame du destin après avoir été a côté de la plaque tout du long (!!!), et le statu quo qui revient de façon bucolique. Y a aussi de l'amour (et un peu d'onanisme, on va pas chipoter), beaucoup de gros délires, et de l'humour bien absurde!! Bravo Sfar et Tronheim pour avoir amené l'aventure à sa conclusion!!!
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critiques presse (2)
Sceneario
24 mars 2014
Haut Spetentrion est un avant-dernier tome que tout fan de Donjon ne ratera sous aucun prétexte !
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
18 mars 2014
Verdict pour ce numéro 110 ? Le contrat est rempli. Les fans ne crieront pas au scandale, même si tout cela manque quelque peu de panache.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Je suis contrarié ! Amenez-moi cinquante personnes à massacrer !
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-Les trucs de mourir noblement, ça vous intéresse pas trop Roi Poussière?
-Non Pipistrelle, à mon âge, je suis plutôt dans un trip « vivre peinard ».
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- Mais tu veux me faire croire que pendant tout le temps où tu as eu mon corps, tu n'as pas essayé de jouer avec ma ... heu ...
- J'ai pas eu que ça à faire, figure-toi !
- Incroyable ! Vous êtes bizarre, vous, les filles !
- Non ! On ment mieux que vous, c'est tout !
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- Je m'appelle Cormor. Je suis un automate créé par votre ancêtre. Depuis qu'Herbert a réuni les Objets du Destin, je travaille à empêcher l'Entité de réaliser son atroce projet. Vous avez entendu parler de moi, n'est-ce pas ?
- Euh ... Vous êtes une tomate ?
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Même quand l'univers est au bord de la destruction et du chaos cosmique, il existe des lieux de recueillement. Des espaces intimes qui ne changent jamais.
- Et alors je lui dis : "Tu pues ! Tu pues la patate !"
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