Ralph Azham, tome 7 : Une fin à toute chose

L'aventure continue de plus belle. Les ennemis d'hier sont les alliés d'aujourd'hui mais cela suffira-t-il pour atteindre les objectifs et, qui sait, peut-être accomplir une certaine prophétie...
Ralph et ses amis continuent leur épopée pour notre plus grand plaisir et le lecteur complètement addict ne peut s'empêcher de tourner les pages en espérant juste que ça ne s'arrête pas...
Vite, la suite!!

Un final époustouflant. Au départ, j'ignorais si Ralph allait vraiment en finir avec Vom Syrus dans cet album. Ce n'est un secret pour personne finalement, il suffit de lire le titre... le premier cycle de Ralph Azham se termine. Au terme d'une course-poursuite où les antagonismes se rangent de côté entre le roi, Yassou, Ralph et Claire (la petite amie auto-déclarée de Ralph dans le premier album de la série), Valbek, l'homme de main du roi...

Vom Syrus est rattrapé. S'engage alors un duel à mort entre Ralph et le tyran où les deux opposants doivent user de hargne et d'ingéniosité. Que le meilleur gagne. Cela rappelle un peu le duel entre Merlin et Madame Mim... J'ai trouvé cela palpitant (en tout cas autant qu'un tel duel puisse l'être... quand vous savez que vous lisez le tome 7 et qu'il y en a déjà 3 derrière...).

Les dialogues sont riches, dur, abrupts, les répliques fusent, on ne pardonne rien, traître un jour traître toujours dira le roi en parlant de Yassou qui veut être vieilli à nouveau...

Yassou qui se trouve très au centre de ce tome... car pour neutraliser Vom Syrus qui a avalé un artefact, il en faut un autre, en possession des sorciers. Et là, très haut sur la montagne, Yassou est confronté à son père biologique. Retrouvailles difficiles menées de main de maître par Trondheim, malgré les quolibets acides de Ralph.

Trondheim clôt sur une fin où Ralph est pris à son propre piège, pourrait-on dire, lui qui n'a eu de cesse depuis le début de son périple de libérer les peuples et de leur donner les clés de leur liberté... Je n'en dis pas plus.

Débridé, décalé, riche en aventure et en suspense, un 7è tome tout à fait convaincant en ce qui me concerne.

Après les deux excellents épisodes précédents, il fallait tenir le rythme, pas évident. Mais même si cet épisode m'a parut un peu moins alerte, il n'en reste pas moins un bon opus, toujours plein de surprises, avec de nouvelles découvertes sur certains personnages, et une fin encore surprenante.

Un tome final qui m'a semblé un peu mou, sans grandes surprises ni nouvelles magies, sûrement parce qu'il fallait clore toutes les intrigues.
Assez peu d'humour aussi, et toujours ce problème de suivi : les tomes sortent à un rythme lent, sans résumé en intro, alors que les pouvoirs et contre-pouvoirs sont très tarabiscotés et mériteraient un petit rappel. On met donc systématiquement la moitié du tome à se remémorer tout ça...

Si jamais un deuxième cycle démarre, je ne suis pas sûr de continuer l'aventure.

Ce tome porte bien son nom car il marque la fin de l'arc Vom Syrus.

Le style est toujours aussi drôle, parfois cynique, souvent absurde.

J'ai bien aimé découvrir le roi en tant que personnage complexe, pas uniquement comme un tyran accro au pouvoir. J'espère qu'il sera davantage développé par la suite.

La fin me laisse dubitative, je me demande comment Lewis Trondheim va enchaîner l'histoire dans le tome suivant. Nouveau tome, nouvel arc, une infinité de possibilités. J'ai hâte de le découvrir !