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Citations sur C'est ici que l'on se quitte (186)

L'érection du matin est une manifestation d'optimisme d'un pathétique sans égal. Je suis déprimé, sans amour et sans boulot, cantonné dans un sous-sol, et qui plus est en deuil, et voilà que comme une horloge bien réglée, ma queue sort fièrement de ma braguette, désespérément inutile, et se dresse pour saluer le jour nouveau. Ainsi donc, chaque matin, je me retrouve face au même dilemme : pisser ou me branler. C'est à peu près le seul moment de la journée où j'ai l'impression d'avoir le choix.
(p. 100)
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Alice et Paul essaient d’avoir un bébé depuis un moment, sans succès. Elle suit un traitement contre la stérilité - qui la fait grossir – et prend des hormones - qui la font pleurer sur ses bourrelets.
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C'est une terrible erreur de croire que les gens se résument à ce qu'ils paraissent être.
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A cause d’un court-circuit mental que je ne m’explique pas, quand je pense à Dieu, je vois la tête de Hugh Hefner, le patron de « Play Boy »
[…]
Mais quand vous vous représentez Dieu sous les traits du plus chaud lapin de tout le troisième âge américain, il apparaît évident que vous n’êtes pas le genre de personne susceptible de distinguer un miracle dans les coïncidences quotidiennes que le destin lâche sur votre tête comme des bombes à eau.
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- Tu es un romantique, Judd. Tu l'as toujours été. Et tu retrouveras l'amour, ou bien c'est lui qui viendra te débusquer.
- Et toi, tu l'as retrouvé après?
Son expression change, et elle me lâche.
- Je suis désolé. Ce n'est pas une question à poser, dis-je pour me rattraper.
Elle aquiesce, acceptant mes excuses :
- C'est une terrible erreur de croire que les gens se résument à ce qu'ils paraissent être.
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Les visiteurs sont pour la plupart des personnes âgées, amies et voisines de mes parents, qui viennent pour voir et être vues, pour rendre hommage et méditer sur leur mort à venir, sur l'état de leur cœur, le cancer et toutes les maladies qui grouillent sous la surface de notre peau, dans notre foie, nos poumons, nos globules. L'un des leurs a disparu, et tandis qu'elles consolent ma mère, on sent bien sur leurs visages blafards et anxieux l'excitation morbide qu'elles éprouvent à l'idée qu'elles sont encore là, elles. Elles ont élevé leurs enfants, remboursé leurs prêts, et elles vont passer ces années dorées à s'enterrer les unes les autres, en comptant et recomptant tristement leurs effectifs de plus en plus restreints, tout en dégustant café et petits gâteaux dans des maisons semblables à celle-ci.
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Wade appuie sur un bouton, et la porte du véhicule s’ouvre toute seule.
Ce qu’il faudrait en cet instant, c’est qu’un poids lourd perde le contrôle sur la chaussée mouillée et vienne s’écraser sur lui, incrustant à jamais son corps désarticulé dans le cuir et l’acier de la Maserati. On l’enterrerait avec, et justice serait faite avec une certaine poésie. Mais nous sommes dans la vraie vie, et dans la vraie vie, Wade baise ma femme, fout ma vie en l’air, son poing dans ma gueule, et s’en tire avec un sourire peiné, avant de s’éloigner sur ses trois cent soixante-dix chevaux italiens.
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L’enfance on dirait que c’est pour toujours, c’est comme un univers en soi, et puis un beau matin, c’est la fin, et vous vous retrouvez à pelleter de la terre sur la tombe de votre père, confondu par l’inconstance des choses.
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Mon petit frère est imbattable dans le domaine de l’épate masculine. Il sait enflammer une allumette avec le pouce ; ouvrir une canette de bière avec ses dents ; lancer une cigarette du paquet jusque dans sa bouche d’un léger mouvement du poignet ; jouer l’ouverture de « Guillaume Tell » en tapotant sur sa joue ; roter l’hymne national ; péter sur commande ; et se démettre l’épaule à volonté.
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A l’époque où nous avons commencé à sortir ensemble, j’étais bêtement fier de son cul. Je lui tenais la porte rien que pour le voir passer devant moi, haut et ferme, parfaitement moulé dans son jean, et je songeais que c’était un cul avec lequel je pourrais vieillir. Je considérais le cul de Jen comme mon chef-d’œuvre, et j’avais envie de le présenter à mes parents.
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