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sur 536 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Avril marque le début de la transhumance pour les éleveurs de rennes lapons. Affaiblies par les mois d'hiver, les bêtes rejoignent les pâturages d'été sous l'oeil attentif des éleveurs. À Hammerfest, l'opération est rendue périlleuse par le détroit du loup que les rennes doivent traverser à la nage. Sur une barque, Érik surveille son troupeau quand les bêtes s'affolent. Voulant rétablir la situation, il est irrémédiablement entraîné au fond de l'eau. C'est son ami d'enfance, Nils Sormi, plongeur pour les compagnies pétrolières, qui remonte le corps du jeune éleveur récemment marié. La colère gronde chez les samis, certains accusent même la police des rennes de ne pas avoir fait son travail. Mais Klemet et Nina n'auraient pu éviter le drame. Et ils sont tout aussi impuissants quand le maire d'Hammerfest fait une chute mortelle près du détroit du loup. Ces accidents, et ceux qui vont suivre, sèment le doute dans l'esprit des deux policiers. Et si il y avait crime ?

Après la nuit polaire du Dernier lapon, c'est le soleil qui reprend ses droits dans ce deuxième opus des aventures de Klemet et Nina, les deux enquêteurs de la police des rennes. Plus de vingt heures d'ensoleillement par jour, cela peut perturber, surtout si comme Nina, on vient du Sud du pays. La jeune femme peine à trouver le sommeil et ses nerfs sont à fleur de peau. Pour les sa mis les problèmes sont ailleurs. Hammerfest est en pleine expansion, rognant de plus en plus sur les pâturages et les voies de transhumance. La ville jouit d'une situation privilégiée au bord de la mer de Barents riche en gisements de gaz et de pétrole. Les compagnies norvégiennes, suédoises et même texanes ne pensent qu'au profit sans souci de considérations humaines ou écologiques. C'est dans cet univers où l'argent est roi que vont enquêter Klemet et Nina. Avec l'aide de Nils, ils vont découvrir le monde des plongeurs que l'on envoie explorer les profondeurs sous-marines au péril de leur vie...
Une enquête riche et profondément humaine où la vie pèse si peu face au capital. Les samis n'en finissent pas de lutter pour leur survie, harcelés par les compagnies pétrolières, par les autorités locales et par les touristes. Ceux qui ont abandonné les traditions sont tiraillés entre leur réussite et un sentiment de trahison prégnant. C'est le cas de Nils le plongeur et aussi de Klemet, le policier. Mais c'est surtout Nina qui est mise à l'honneur cette fois. On en apprend plus sur sa famille et son enfance auprès d'une mère aussi pieuse qu'intransigeante.
Après la réussite de son Dernier lapon, on attendait Olivier TRUC au tournant et il relève le défi haut la main. Son Détroit du loup explore un peu plus la difficile résistance des samis, leur attachement aux traditions et leur respect de la nature. On ne peut s'empêcher de ressentir une certaine tristesse devant la disparition programmée d'un mode de vie ancestral...Une belle lecture qui va bien au delà du polar, à lire dans hésitation.
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Quelle furieuse idée peut pousser des hommes à habiter le Très Grand Nord. Des jours sans fins, ou un dépaysement lumineux, le goût du blanc ou le plaisir de vivre au contact des rennes capables de supporter des froids intenses et de traverser des détroits aux eaux tumultueuses pour aller chercher de nouveaux pâturages avant le prochain hiver ?
Ces hommes on les appelle les samis, plus connus dans le langage courant comme lapons, terme toutefois péjoratif.

Le récit d'Olivier Truc, est intéressant à plus d'un titre, car le Pôle Nord, en Norvège notamment, a connu ces dernières années des bouleversements considérables. Ça s'appelle le pétrole en mer de Barents. Ce pétrole il faut aller le chercher, profond. très profond.

A ces profondeurs on sait pas comment y aller !

Alors des kamikazes, des fous, pour des salaires de la peur vont y aller, au fond, par défi, par orgueil, ou par ce qu'ils sont Samis. Ils ont été, oh, juste un peu trompé sur les normes, car il n'y avait pas encore de normes à ces profondeurs ( durée de la plongée, paliers, dangers, décompression... )


Voilà une minorité, avec des traditions bien ancrées dans la toundra gelée et dans la glace vive, qui a pu se maintenir grâce à l'élevage des rennes depuis des siècles.
"Les tambours ont été brûlés mais tu ne brûles pas un rocher sacré".
Cette minorité, les samis connaît un drame identique dans les différents pays qui se partagent le pôle Nord, norvégiens, suédois, russes ou finlandais.


À cause de leurs traditions, de leur langue et de leur culture, ils sont devenus les empêcheurs de tourner en rond et les principaux opposants à l'exploitation des ressources gazières et pétrolières. En quelques mots on peut affirmer que les samis sont aujourd'hui utilisés ou persécutés par les populations du Grand Nord, comme bien des minorités.

C'est le contexte passionnant de ce thriller, où vont se mélanger coutumes, pouvoirs des sociétés pétrolières, guerre entre les promoteurs immobiliers et les éleveurs de rennes qui eux devraient conserver un droit d'usage sur les terres consacrées à nourrir les animaux.


L'administration navigue, en naviguant en eaux troubles, en essayant de sauvegarder la meilleure cohabitation possible, au prix de promesses intenables, de permis d'exploiter accordés en toute discrétion, afin que l'or noir arrose ces territoires gaufrés de blanc.

Le point de départ choisi par Olivier Tronc pour lancer son récit nous plonge dans les affres rencontrées par ces éleveurs aux énergies si farouches, nous initie à leur capacité de piloter des troupeaux entiers et leurs épiques transhumances, nous ouvre les yeux sur les courants marins aux températures proches de zéro.

Un renne tenace, endurant, reconnu par sa bravoure, est un jour choisi par la meute comme le chef du troupeau. C'est lui qui par son instinct se lancera le jour et à l'heure propice dans le Détroit du Loup. Tous le suivent comme les jeunes faons.
Ce jour là un événement inattendu survient le chef fait demi tour, puis le courant se retourne contre lui en un tourbillon entraînant dans la mort le troupeau, un jeune sami Erik Steggo va au devant et redresse la transhumance marine, mais pris dans un cordage il meurt de noyade.


C'est le début implacable des tensions qui éclateront au grand jour faisant d'autres victimes, et parmi elles des plongeurs professionnels. 
Ce décor parfois lunaire de glace, va révéler des hommes héroïques comme les malfrats près à tout. Des femmes surgiront de ce récit, dans la douleur, la veuve Anneli Steggo pour avoir perdu son compagnon dans cette traversée du détroit, et Nina de la brigade de police des rennes. Deux femmes exceptionnelles d'origine sami, prêtes à défier les compagnies pétrolières.

Il y a aussi ces plates formes et ces installations démesurées nécessaires à la production pétrolière, comme des plaies que les promoteurs immobiliers cherchent à s'approprier. Que reste t-il pour eux les samis des retombées dites économiques dans leur bien être au quotidien, souvent la honte et le désespoir d'avoir cru à ces balivernes de progrès.


Un livre étourdissant de clameurs et de désillusions. Des hommes broyés par la vie, un quelque chose qui s'enfonce dans l'oubli, une croyance, une foi dans la nature, une ville Hammerfest, pourrait aussi s'effacer, à la moindre étincelle venue d'un géant du pétrole, aux éphémères plates-formes.


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Deuxième livre, deuxième réussite ! Cette fois, notre équipe favorite de la police des rennes va se trouver mêler dans une histoire de meurtres, disparition, pétrole, gaz, plongeurs, etc.

C'est très réussi, une grande fraicheur dans l'écriture, agréable, fluide. On ne s'ennuie pas, on prend du plaisir.

Les personnages sont bien décrits, attachants, avec leurs qualités et leurs défauts, leur passé et leur avenir.

Bref, j'ai beaucoup aimé !
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Je pense que, dans la série sur la police des rennes, cet opus est mon préféré!
J'ai beaucoup aimé le rythme, les personnages authentiques, les paysages, les relations entre les policiers et les éleveurs, la relation avec l'environnement, suivre les rennes et leurs éleveurs lors de la transhumance, les problèmes avec les puissants prospecteurs pétroliers indifférents à leur sort....
C'est très bien écrit, c'est abouti, je ne voulais pas le finir et rester encore avec un petit peu avec eux mais je les retrouverai bientôt!
un super moment de lecture!!
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J'adoooooore !
De la neige, des rennes, des rochers sacrés, des conflits d'intérêts, de la poésie, de la neige qui fond, des morts sans en rajouter dans le gore, des paysages à perte de vue, des incompréhensions, de la souffrance, des envieux et des ambitieux, des losers, des jeunes et des vieux, tout un univers différent !
L'intrigue est super bien montée sur fond de politique liée aux intérêts du pétrole, les personnages sont fouillés, avec chacun leur histoire et leur souffrance.
On approche un pays et sa culture dans toute sa richesse et sa complexité.
On est littéralement suspendu à la plume d'Olivier Truc qui ignore la caricature et parvient à éviter l'écueil des méchants et des gentils.
Un polar polaire vraiment génial.
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Quand j'ouvre le tome 2 d'une série policière et que j'ai adoré le premier volume, je me demande toujours si la magie va opérer une seconde foi.
Et Bingo !
Cette nouvelle enquête de la police des rennes est encore une fois palpitante.
On retrouve avec plaisir Klemet et Nina aux prises avec les problèmes liés à la transhumance des rennes en ce mois de mai. C'est la débâcle, la neige laisse place à une terre brûlée et la nuit polaire, aux jours sans fin.
L'île de la Baleine, lieu historique de pâturage des rennes à la belle saison est aussi la base d'une prospection pétrolière de plus en plus poussée en mer de Barents.
Alors quand un éleveur Sami disparaît, puis un homme politique très engagé dans la course au pétrole, il serait possible d'imaginer que le conflit qui oppose les éleveurs partisans de maintenir la tradition à ceux qui veulent moderniser leur île à tout prix, est à l'origine de ces disparitions.
Mais les choses sont beaucoup plus compliquées.
La prospection pétrolière c'est la promesse d'emplois nombreux, très dangereux mais très bien payés. La ville d'Hammerfest a prospéré très vite et chacun veut être sûr d'avoir sa part du gâteau.
Roman noir dépaysant et passionnant !
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Décidemment j'aime énormément l'univers d'Olivier Truc. J'ai enchaîné après la découverte coup de coeur de son dernier lapon, avec le détroit du loup. Enorme coup de coeur pareillement, même si, bien évidemment, la surprise n'est plus là. Mais quand même, le premier roman se déroulait en hiver, alors que l'ensoleillement était quasi nul et la nuit maîtresse des lieux… avec tout ce que cela comporte de froid, de noirceur… et là le roman se déroule au « printemps », l'ensoleillement est quasiment non-stop, les nuits inexistantes, la nature est en train de se réveiller et sur le point d'exploser. Ce pays est fascinant avec un nature omniprésente, belle et cruelle à la fois, des conditions de vie très difficiles… j'aime découvrir comme cela des façons de vivre, de penser si différentes de mon quotidien. Oui merci Olivier Truc pour cette découverte aussi passionnante que captivante. le tout raconté avec brio, respect et poésie. J'aime vraiment beaucoup.
Et puis, j'ai retrouvé avec grand plaisir les deux policiers de la police des rennes, police si atypique, Klemet et Nina. Mais aussi rencontre avec de nouveaux personnages. Une tendresse particulière pour Anneli, jeune éleveuse de rennes sami qui vient de perdre son mari, Erik Steggo, par noyage…. accidentelle ? Car bien sûr, ce roman est un polar… donc une intrigue se déroule et s'enroule et on la suit avec intérêt jusqu'au bout. Ce livre permet aussi d'aborder la folie des hommes qui veulent toujours plus de puissance, d'argent… ici avec l'exploitation à outrance de la mer de Barents… et cela aux dépends des habitants, des samis, de la nature, des traditions et de la santé des plongeurs qu'on exploite au maximum pour le profit…. D'ailleurs à l'occasion de cette enquête, Nina part à la recherche de son père, lui-même ancien plongeur… enquête douloureuse….
Que vous dire ? Je me répète, auteur et livres à découvrir absolument si ce n'est déjà fait !
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Une histoire de meurtres en Laponie, sur fond de conflits entre éleveurs et compagnies pétrolières.

Dépaysant. Je me suis plongé avec beaucoup d'intérêt le monde des éleveurs de rennes, celui de l'exploitation pétrolière ou encore des plongeurs professionnels…

L'intrigue est fouillée, très bien construite, une toile d'araignée tissée entre les nombreux personnages et entre les époques dont on découvre les fils peu à peu. Les personnages sont profonds, attachants, exempts de tout manichéisme ou de caricature.

Quant à l'écriture, sans être très littéraire, elle est tout de même agréable, fluide, et bien maîtrisée. Exactement ce qu'il faut pour ce genre de livre.

Alors oui, les adrénalinaddicts diront que c'est lent, au pas d'un renne fatigué. Mais c'est une lenteur qui m'a plu, un peu de fraîcheur bienvenue dans ce monde en train de brûler partout, mais où nous regardons ailleurs.

J'ai cru comprendre que les autres livres d'Olivier Truc reprennent le même contexte. Je pense que je vais encore tenter un caribou de chemin avec lui.
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Mon avis : J'avais trouvé "Le dernier des Lapons" excellent, j'étais donc impatiente de lire un autre livre d'Olivier Truc. Me voilà lancée dans "Le détroit du Loup" et évidement je me suis régalée. On retrouve les mêmes personnages, le grand nord, les rennes, le froid et le soleil de minuit.

Nous retrouvons Klemet et Nina, les deux membres de la police des rennes dans une nouvelle enquête. Dans cet opus, il n'est point question de joïks et de tambours sacrés mais plutôt de transhumance et d'or noir.

Tandis que les compagnies pétrolières verraient bien la ville d'Hammerfest s'étendre jusqu'au détroit du Loup, les bergers "Sami" tiennent à garder leur pâturage et les traditions des transhumances. le détroit du Loup et son rocher sacré étant le point de départ pour les pâturages d'été.

Une série de mort suspecte va venir endeuiller le rocher sacré, la brigade P9 va être mise sur l'enquête.

J'aime beaucoup quand l'histoire évolue ; dans "Le dernier des Lapons", nous faisions la connaissance de Klemet et son passé, dans "Le détroit du Loup", l'auteur se consacre à Nina et ses relations avec ses parents.

Un roman excellent , j'aime l'ambiance du grand nord, j'aime l'écriture d'Olivier Truc, c'est un très bon roman noir. Pas de cruauté, pas de descriptions sanglantes, pas de torture mais une énigme qui fait son chemin autour des grands espaces, des derniers lapons, des compagnies pétrolières et des plongeurs.

Lien : http://lisalor.loulou.over-b..
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Après le fabuleux premier polar d'Olivier Truc, le dernier Lapon, revoici Nina et Klemet pour une deuxième aventure. J'ai lu ici ou là, chez Hélène par exemple, ou chez Sylire que l'on pouvait se perdre dans tous les intervenants. Fort de ces remarques, je ne me suis pas précipité et ai bien repéré, dès le début qui était qui et qui faisait quoi. Dès lors, que croyez-vous qu'il arriva ? Eh bien, rien d'autre que le même plaisir qu'à la lecture du premier tome, la surprise en moins, puisque je connaissais déjà les deux policiers et leur univers de grand froid, sauf que dans le roman précédent, la nuit s'amplifiait et le jour diminuait jusqu'à disparaître quasiment et que là, c'est l'inverse. Les hommes et les femmes vivent difficilement ces journées de 22/23h, les organismes réagissent, le sommeil s'allège et malgré le soleil et la relative clémence des températures (il gèle encore les nuits), la fatigue se fait sentir. En plus, il faut bien dire que les morts successives, et les heurts de plus en plus fréquents entre les éleveurs nomades et les autres habitants n'apaisent pas l'ambiance.
La force de ce roman policier c'est son contexte : la tradition, l'élevage nomade des rennes que les Sami -ou Lapons-, peuple autochtone de cette partie du Grand Nord veut pérenniser et moderniser, mais aussi l'extraction du pétrole en mer de Barents qui implique des infrastructures, des demandes immobilières croissantes -donc sur les terres qui nourrissent les rennes-, des transformations radicales des paysages et l'éveil de la nature au printemps avec ses beautés et ses dangers dus à la fonte des glaces. Olivier Truc n'oppose pas de manière manichéenne ces deux mondes, il les décrit ; néanmoins, on sent bien qu'il y a plus de requins chez les pétroliers que chez les éleveurs, beaucoup plus d'argent en jeu également. Sans prendre vraiment partie, on lit ce bouquin avec une sympathie évidente pour les Sami -ou c'est ma sensibilité écolo qui me le fait lire dans ce sens, peut-être un fervent partisan de la prospection pétrolière le lira-t-il d'une autre manière ? Il y a beaucoup de conflits, de triche, de coups bas dans le monde des pétroliers, mais les Sami ne sont pas protégés des ambitieux, des individualistes prêts à se vendre au plus offrant.
C'est un roman très documenté sur les débuts de la prospection pétrolière en mer de Barents dans les années 1970, qui utilisait et usait les hommes pour toujours plus de profit. Extrêmement instructif sans être barbant. C'est aussi un livre qui va à l'encontre de quelques idées reçues concernant la Norvège, un des pays qui sert de modèle et de référence dans pas mal de domaines : "Vous êtes Norvégienne non, alors faites-moi plaisir, n'oubliez jamais comment votre pays s'est enrichi. En risquant délibérément la vie de plongeurs hier et en bafouant les droits de vos Sami aujourd'hui."(p. 398) Si je précise que ce discours est celui d'un Américain, on en mesure l'ironie et la portée et l'on ne peut s'empêcher de l'associer à l'histoire de son pays. On pourrait aussi rajouter qu'en mer de Barents, la Norvège est un gros pollueur et un destructeur de la zone d'extraction du pétrole.
Impossible dans ce livre d'isoler le contexte de l'histoire policière, qui, à la manière d'un polar nordique suit son cours lentement, les indices n'arrivant qu'au compte-goutte, Klemet préférant prendre son temps : "Dans un moment pareil, Klemet n'aurait pas manqué de la [Nina] ramener sur terre. Elle l'entendait presque lui dire : quels liens, quelles preuves, comment relies-tu untel à untel, techniquement ? Elle l'entendait encore lui répéter : oublie le motif, concentre-toi sur les éléments concrets de preuve dont tu disposes et remonte le fil." (p.202) Klemet reste encore très secret sur sa vie, on en avait appris un peu dans le dernier Lapon ; dans ce roman, c'est Nina qui se dévoile. Une belle place est faite également aux personnages secondaires, ceux qui font avancer l'histoire.
Une deuxième enquête menée de main de maître par Olivier Truc qui prouve son talent pour à la fois nous instruire sur un pays et ses pratiques, une région très particulière et un peuple attachant -moi qui rêve de visiter les pays du nord plutôt que ceux du sud, j'avoue que mon envie a grandi à chaque page tournée- et pour nous distraire avec des personnages eux aussi attachants, crédibles et des enquêtes habiles qui ne s'éclaircissent qu'en toute fin d'ouvrage. Un dernier conseil pour finir ? Lisez ce roman, bien sûr, mais prenez la peine de de commencer par le précédent, le dernier Lapon afin de ne rien rater de cette série qui promet.
Lien : http://lyvres.over-blog.com
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