Debout les morts

Trois historiens et un flic en retraite enquêtent sur la disparition de leur voisine, une cantatrice grecque.
J'avais le vague souvenir d'avoir lu, une fois, un Fred Vargas, et de ne pas l'avoir aimé. Un souvenir si vague que, ma foi, c'est peut-être bien le même que j'ai relu.
Et de nouveau, j'ai pas aimé.
Je ne lis pas beaucoup de polars, mais là il faut bien avouer que l'intrigue tiendrait sur une demi-page.
D'ailleurs l'enquête policière ne parait pas être la priorité de l'autrice. En revanche, étant elle-même historienne de formation, elle semble avoir beaucoup de plaisir à dresser le portrait de ses protagonistes, un préhistorien, un médiéviste et un spécialiste de 14-18.
De façon un peu caricaturale, d'ailleurs : le préhistorien est un colosse qui aime vivre à poil, c'est un petit peu cliché, non ? L'historien des tranchées monomaniaque est drôle un moment, mais ça lasse.
Pas une lecture réussie pour moi, donc.

Challenge Solidaire 2024
Club de lecture avril 2024 : "Un livre offert ou emprunté"

Retour de lecture sur “Debout les morts”, un roman de Fred Vargas, publié en 1995. Cette romancière française, grande spécialiste du roman policier, a un CV particulièrement impressionnant  puisqu'elle est également chercheuse en Histoire médiévale et Archéozoologie au CNRS. Ses livres sont souvent d'énormes succès commerciaux. C'est donc une lecture que j'abordais de manière plutôt sereine, d'autant plus que pour moi, quelqu'un qui a choisi de prendre comme nom de plume, le personnage joué par Ava Gardner dans “La comtesse aux pieds nus”, ne pouvait pas écrire de mauvais livres. Concernant celui-ci, l'histoire commence de manière assez étrange avec l'apparition dans le jardin de la cantatrice Sophia Siméonidis d'un arbre, un hêtre, qu'elle ne connaît pas. Cela perturbe fortement cette femme qui se demande d'où il peut bien venir, qui l'a planté là, devant sa fenêtre ? Son mari ne semble, ni intéressé, ni concerné, par cette apparition. Dans la maison à côté, appelée par ce couple “la maison pourrie”, s'installent trois jeunes types un peu déjantés, Marc un spécialiste du moyen âge, Mathias un spécialiste de la préhistoire et Lucien un spécialiste de la première guerre mondiale, auxquels viendra encore s'ajouter le parrain du premier, Vandoosler, un flic à la retraite qui traîne une réputation douteuse. Tout ce petit monde se liera d'amitié avec leurs deux voisins, donc avec Sophia d'un côté de la maison mais également Suzanne qui habite de l'autre côté. Lorsque la première disparaîtra, ils participeront tous activement à l'enquête. On est donc là dans un univers totalement loufoque et amusant, qui a le mérite d'annoncer une certaine légèreté et de nous proposer autre chose que les habituels tueurs en série avec le climat glauque et souvent gore qui va généralement avec. J'ai eu un peu l'impression d'être dans un Cluedo, avec une intrigue à résoudre et des personnages rigolos qui pourraient aussi bien s'appeler Colonel Moutarde, Madame Pervenche ou Mademoiselle Rose. C'est un peu ennuyeux à lire au début, le temps que le jeu se mette en place, pour ensuite s'accélérer dans la deuxième moitié et devenir plutôt agréable à lire. L'idée de départ  est plutôt sympa et les personnages sont plutôt attachants même si leur psychologie et traits de caractères sont vraiment limités au strict minimum et apparaissent comme des caricatures liées à leur profil professionnel (le flic, le militaire, l'homme des cavernes…). L'écriture est très basique, superficielle, et n'est pas toujours très fluide, ni très claire. le gros souci réside surtout dans l'intrigue, il ne suffit pas d'enchaîner une succession de rebondissements pour en faire une bonne, et même si on est dans un contexte un peu loufoque, celle-ci devrait être un minimum crédible, ce qui n'est pas vraiment le cas. J'ai trouvé ce scénario bien abracadabrant avec pratiquement tous les éléments qui le constituent discutables techniquement. Pour certains éléments clés l'auteur fait même clairement dans la facilité, ceux-ci étant totalement invraisemblables. Pour moi on n'est pas au niveau d'un Pennac, qui écrit bien mieux, fait également dans l'humour en étant encore bien plus loufoque, mais qui reste plus cohérent. Au final, un livre qui reste tout de même agréable à lire, assez léger, dans lequel il faut se laisser embarquer sans trop réfléchir, ni trop analyser pour l'apprécier. Une ambiance plutôt sympa, une histoire originale qui part d'une bonne idée, mais une qualité d'intrigue pour moi beaucoup trop faible pour un polar, et des personnages insuffisamment fouillés. Clairement une déception, un roman à classer avec Bussi et d'autres, assez loin des maîtres du genre.

______________________
"L'arbre était encore assez jeune pour qu'il puisse en faire le tour avec ses doigts. Comme ça, il eut envie de l'étrangler, de lui serrer le cou jusqu'à ce qu'il raconte entre deux hoquets ce qu'il était venu faire dans ce jardin. Il laissa retomber ses bras, découragé. On n'étrangle pas un arbre. Un arbre, ça ferme sa gueule, c'est muet, c'est pire qu'une carpe, ça ne fait même pas de bulles. Ça ne fait que des feuilles, du bois et des racines. Si, ça fait de l'oxygène aussi, ce qui est assez pratique. A part ça, rien. Muet."

Un seul H être vous manque et, tout est dépeuplé ! ! !
Sophia Séméonidis, cantatrice célèbre vient d'apercevoir un hêtre dans son jardin ! Son mari, Pierre Relivaux ne s'en offusque pas et, donc pour s'en débarrasser elle va prendre contact avec les nouveaux locataires de la bicoque délabrée d'à coté .
Ce sont trois jeunes historiens fauchés : Marc, Mathias et Lucien qui tentent de "retaper " la baraque aidé du parrain de Marc : un ancien flic pourri . Ils vont déterrer l'arbre mystérieux et ne rien trouver !
Mais, entre temps Sophia disparait et ils vont devenir de vrais détectives aidés par les conseils du parrain Vandoosler et de l'inspecteur Leguennec un de ses anciens collègues. Ils ont pour voisins Juliette Gosselin qui tient le restaurant " le Tonneau" et son frère Georges. Et, par une véritable coïncidence, la nièce Alexandra débarque avec son bébé car elle devait être hébergée par sa tante Sophia.
Les protagonistes sont tous là, et les évangélistes vont mener l'enquête : intrigues, surveillances, recoupements de faits, investigations, vraies et fausses pistes, interrogatoires : qui a tué Sophia et pourquoi ?
Comme a dit l'adjudant Jacques Péricard aux poilus du 95 ° régiment d'infanterie à Verdun " debout les morts " ! L'enquête doit avancer et nous révéler enfin le nom du ( des) coupables !
Fred Vargas signe un polar " feel good" plein d'humour, de rebondissements, de blagues dans un style léger, désinvolte, déjanté !
Une découverte assez décevante pour moi, mais c'était un livre offert dans l'opération " j'ai lu ".
L.C thématique de septembre 2021 : première rencontre.

C'est ma première tentative de lecture d'un roman de Fred Vargas. Prêté par une collègue archéologue, ce livre au résumé amusant sur l'apparition d'un arbre dans un jardin, un trio de trois archeos aux spécialités historiques marquées et une cantatrice avait plusieurs ingrédients pour m'attirer. Mais j'avoue avoir éprouvé un grand ennui et je préfère abandonner au bout d'une centaine de pages. Je ne comprends pas le sens de l'intrigue et du livre qui oscillent entre comédie, revue de société et petites intrigues. Tant pis pour moi !

Histoire alambiquée mais qui heureusement passe avec l'humour. « Debout les morts » n'est pas le meilleur de Fred Vargas mais se laisse lire. Ce titre restera pour moi une déception atténuée par le fait que j'apprécie l'auteure.

Quatre hommes partagent la même maison. Chacun à leur étage, ils forment une famille atypique. Marc étudie le Moyen-âge, Mathias la préhistoire et Lucien la première guerre mondiale. S'ils ont en commun leurs parcours d'historiens, ils se distinguent par leurs personnalités foncièrement différentes. Pour compléter ce trio, l'oncle de Marc, Armand Vandoosler, un ancien policier cohabite avec eux dans cette vieille bâtisse délabrée. Cette vie en communauté, initiée par Marc, est avant tout la conséquence de leurs problèmes financiers. Marginalisés et sans argent, ils ont décidé de vivre ensemble.

Leur voisine, Sophia Simeonidis va les rassembler. Un matin, elle découvre un cèdre planté dans son jardin. Cherchant de l'aide afin de le déraciner, elle frappe à la porte de cette grande demeure. Quand Sophia Siméonidis disparaît subitement, le quatuor se retrouve entraîné dans une enquête policière.

Ce policier nous transporte dans des investigations sinueuses. Tout au long du roman, le lecteur peut s'adonner à ses propres élucubrations pour accompagner les protagonistes à la recherche de la vérité ! Si j'ai trouvé les personnages assez caricaturaux, ce roman reste un bon moment de divertissement !
Lien : https://memoiresdelivres.wor..

Je savais que je n'allais pas vraiment accrocher à ce livre, mais là, je ne l'ai même pas finis...

On m'avait dit beaucoup de bien de Fred Vargas, je me suis donc laissée tenter par 4 de ses romans qu'on m'a gentiment prêtés: L'homme aux cercles bleus, L'homme à l'envers, Debout les morts et Pars vite et reviens tard

Le bilan est le même pour les 4 : que c'est long !

Beaucoup de tarabiscotage que j'ai trouvé sans saveur. Des intrigues inintéressantes, soient complétement hermétiques (les cercles bleus) soient cousues de fil blanc (L'homme à l'envers), soient franchement mollassonnes (Pars vite).

Debout les morts est un peu mieux ficelé mais tout le dernier tiers de l'histoire est mou (un comble pour une enquête :S).

Les personnages de Vargas ne cessent de s'écouter penser/parler. Et ce qui était sensé leur donner un côté "original" m'a très vite agacé tellement tout part à la fois dans tous les sens et nulle part.

J'ai vraiment l'impression d'être complétement passée à côté de ce qui semble faire le charme de l'écriture de Vargas que tant de gens apprécient.

Un seul bon point pour ma part : ces romans sont courts. Vite lus, vite oubliés...

Étonnamment je n'ai pas été transportée par ce roman. Il s'agit du premier Fred Vargas que je lis, et je dois avouer que mon ressenti est plutôt mitigé.

L'action, si on peut employer ce terme, peine à se mettre en place. L'histoire prend une tournure intéressante assez tardivement dans le récit, je n'ai pas su adhérer, je n'ai pas accroché tellement les éléments me semblaient long à venir. J'attendais après de nouvelles informations, à l'affût comme une chienne de garde. Ces précieuses informations, distillées au compte-goutte ne suffisaient pas à étancher ma soif, sans doute la raison pour laquelle j'ai poursuivi la lecture, car j'ai en horreur le fait d'abandonner un roman policier en cours...
J'avais d'autant plus envie de décrocher car le style de l'auteur ne me plaisait pas du tout, je ne trouvais pas la lecture fluide, agréable. Comme distant par moments, n'allant pas explorer les profondeurs, sonder les personnages. Personnages qui d'ailleurs m'ont déconcerté ! Tant par leur attitude que par leur langage... Je ne savais plus où donner de la tête, j'avais l'impression que d'un dialogue à deux je passais à une réunion à 4... déroutant et surtout très énervant.
Cependant, il y a tout de même des points positifs à ce récit, notamment le rapport intéressant à L Histoire ainsi que l'originalité du livre : l'arbre, ce hêtre qui nous enquiquine à chaque fois, remet en question les certitudes... Cet arbre venu de nulle part.

Une lecture longue et laborieuse pour un roman de moins de 300 pages, je ne ressors pas enchantée de cette lecture dont j'attendais beaucoup...

Le début de la "baraque pourrie" et de l'amitié entre Marc (le Moyen-Age), Mathias (la Préhistoire), Lucien(la Grande Guerre),et Vandoosler (le parrain, ex-flic). Je découvre enfin les origines dont je n'avais que des bribes. Quand on ne lit pas Vargas dans l'ordre c'est le risque et aussi le plaisir de mieux voir le puzzle se reconstituer. Pour l'intrigue policière, je commence tout juste et comme je lis d'autres livres en même temps, A SUIVRE