Debout les morts

Fred Vargas est une de mes auteures préférée... du coup, suis-je assez objectif? Debout les morts allie intrigue, suspense et humour. J'adore les personnages inventés par Fred, toujours des répliques amusantes, des chemins de vie rocambolesques.
Bref, un bon livre comme d'habitude avec Vargas.
Mais suis-je assez objectif?
Moi, je ne boude pas mon plaisir.

J'en gardais des merveilleux souvenirs, un de mes Vargas préféré. Et là je sais pas si c'est le livre audio en lui même, ou moi qui est grandi, mais je me suis un peu ennuyé. On retrouve la patte étrange de l'écriture de Fred Vargas, les personnages haut en couleur. Mais je me suis emmêlé les pinceaux, et j'appréciais à peine ces personnages si étranges. Ca dépendait des moments. Au final, le twist est tarabiscoté mais tiens bon, et ce n'est pas si mal. Ca va pas me déranger

Un policier sans le personnage récurrent d'Adamsberg. +Dans celui-ci trois jeunes historiens Marc, Mattias et Lucien, spécialistes de la préhistoire, du Moyen ge, ou de la guerre 14-18, sont dans la dèche. Ils s'installent avec l'oncle de l'un d'eux, ancien policier dans une maison, chacun a son étage.
Près de chez eux vit Sophia Siméonidis, une ancienne cantatrice d'origine grecque qui s'inquiète un jour de voir un hêtre apparaître soudain dans son jardin. Quelque temps après, on retrouve son cadavre calciné aux environs de Paris dans une ruelle.

Beaucoup de rebondissements dans ce polar sympathique

Cela faisait des années que je n'avais pas lu un Vargas. Cette autrice me plaît toujours autant. Des personnages loufoques et crédibles. Une imagination débordante. Une capacité à prendre le lecteur par la main.

Je pensais avoir deviné la fin et une fois de plus, je me suis trompé.

Retour gagnant pour ma part, le seul problème avec Vargas, un peu comme Nothomb, est que je ne sais jamais lequel j'ai lu ou pas. Les histoires ne me marquent pas, mais des détails, si.

Un roman mêlant enquête et rapport humain et mettant en scène des personnages singuliers. Les chapitres sont empreints d'humour et de mélancolie.
La narration donne une impression que l'époque de cette histoire est indéfinissable, intemporel
Dans mon imaginaire, tout se déroule au XIXème siècle, pourtant plein de détails permet de nous ramener au XXème siècle.

Trois historiens fauchés : Marc, Lucien et Matthias louent une maison et Vandoodler, l'oncle de Marc, un ancien flic viré de la la police habite aussi avec eux.
Ils se lient d'amitié avec leur voisine Sophia, ancienne cantatrice.
Celle-ci est interloquée, un hêtre a été planté dans son terrain dans la nuit.
Pourquoi ?
Et Sophia disparait, son mari pense qu'elle est partie rejoindre un ancien amant.
Ses voisins pensent tout autrement et commencent à enquêter avec les conseils de Vandoodler.
Ce sont des enquêteurs inexpérimentés et certaines situations sont drôles.
Je n'ai pas vu venir la fin et ce genre de final m'a bien plu.

Après 10 ans sans avoir lu de Vargas, je me replonge dans toute la série, en reprenant depuis le début. La semaine dernière, j'étais assez émue, mais aussi un peu triste, de me rendre compte que ma candeur adolescente étant bel et bien morte, « Ceux qui vont mourir te saluent » ne me faisait plus voir la vie à travers les lunettes de Délicatesse et de Beauté propres à l'écriture de Vargas, mais me restait un peu coincé dans l'estomac comme un dessert trop sucré et mal équilibré.
Inutile de dire que j'avais un peu peur de reprendre la série des Évangélistes. Il faut savoir que j'ai vénéré les Évangélistes a 15 ans. Je voulais vivre, voir, tout faire comme eux, aménager dans la Baraque Pourrie, et me marier avec l'un d'eux (de préférence Marc, c'était mon côté gothique émo). On aurait été uniques et étrangers au monde, mais terriblement beaux.
Donc après relecture de « Debout les morts », je peux dire définitivement que je suis devenue bien trop cynique pour me laisser totalement emporter par cette écriture si particulière. Mais vu que la couche de paillettes adolescentes Vargas-ciennes est beaucoup mieux dosée dans « Debout les morts », je n'ai pas fait d'indigestion, et presque pas roulé des yeux. Au niveau de l'écriture en elle-même, toujours un sans faute de mon point de vue, je trouve que c'est maitrisé au poil. le rythme est constant, et l'enquête est bien menée, avec des rebondissements réguliers et un dénouement qui (a défaut de me surprendre, puisque je m'en souvenais) m'a plu.
La dynamique entre les Évangélistes fonctionne a merveille, le gag récurrent de leurs anachronies et de leurs TOC respectifs me fait toujours marrer. Je suis un peu frustrée par les personnages féminins : (attention gros spoilers) Sophia est parfaite mais elle meurt assez vite, Juliette est troublante, mais c'est une tueuse, et Alexandra est surtout (belle) paumée et caractérisée son statut de Mère. A côté de Vandooslers et des 3 saints qui flamboient tous à qui mieux mieux, ça reste un peu terne côté nanas.
(Nom d'un chien, aparté sans intérêt : je viens de me rendre compte en écrivant cette critique que mon soucis, c'est en grande partie que Vargas écrit comme quelqu'un qui aime les gens et mets de la beauté dans leurs laideurs. Alors que moi ils me sortent par les yeux en général, du coup son écriture saccarine ne passe plus, tout simplement).
Pardon, reprenons sur le bouquin. C'est plaisant, donc, ça a un peu vieilli par contre. La société a bien changé depuis les années 90 et ça se voit. Par exemple, personne ne sous-entendrait aujourd'hui qu'on aurait dû se méfier de (re spoilers) Juliette , parce qu'elle n'a « pas de frémissement au ventre, pour personne, jamais ». On excuse de fait et avec facilité la lâcheté et l'irresponsabilité de Vandoosler, qui a sans complexe abandonné femme et enfants… Il est présenté comme un vieux beau émouvant, à qui il ne faut pas jeter la pierre, le pauvre chouchou a des remords dans son vieil âge , ça le travaille, ces trois petits points, bouhou. Mouai. Ca m'a pas choqué a l'époque, aujourd'hui j'ai moins de tolérance face a ce genre de personnage (et je pense que la société aussi).
En conclusion, le roman souffre un peu de son âge, a mon sens, et me ravit moins qu'il y a quelques années. Il reste cependant bien écrit, agréable a lire, les personnages sont attachants dans l'ensemble, et la relation humaine entre nos 3 historiens fait rêver.

Un matin, l'ancienne cantatrice grecque Sophia Siméonidis découvre un nouvel arbre dans son jardin. Personne ne semble savoir d'où il vient, il est juste apparu comme ça, comme par magie! Inquiéte et agacée par le désinterêt de son mari, elle charge ses trois nouveaux voisins de creuser au pied de l'arbre mais les trois historiens font chou blanc. Peu après, la cantatrice disparait mystérieusement...

Fred Vargas nous emmène dans les méandres de son univers si particulier, mêlant intrigue policière, (anti)-héros excentriques et une bonne dose d'humour pince-sans-rire. Il est compliqué de ne pas s'attacher aux trois "évangélistes", à la fois doués et maladroits, qui mènent l'enquête en s'inspirant de leur période historique de prédilection. le récit, bien qu'habilement ficelé, souffre bien de quelques longueurs mais rien qui n'empêchera les amateurices du genre de passer un très bon moment.

Le premier Vargas, il me semble, avant l'apparition du commissaire Adamsberg. On fait connaissance avec le trio des "évangélistes", 3 jeunes hommes tout autant paumés qu'érudits, chacun dans une spécialité qui en devient presque une obsession.Un ex flic à la retraite complète l'équipe. Ils vont tenter de résoudre l'énigme de la disparition de leur voisine d'en face, la cantatrice Sophia Siméonidis. L'enquête est certes bien menée, mais c'est aussi un prétexte pour dérouler l'existence de ces personnages atypiques.
Un roman très sympathique.

Avec un scénario bien campé et une floppée de personnages loufoques mais bien travaillés, cet ouvrage policier est un petit plaisir à dévorer. On aime chez fred Vargas le fait que le scénario parte toujours dans différentes directions qui se rejoignent au final! le mystérieux sujet de l'arbre n'a pas été exploité comme on l'aurait pensé mais ce n'est qu'un détails...