Pour en finir avec les pesticides

Alors que le Conseil d'État vient récemment de confirmer la dérogation concernant l'utilisation de néonicotinoïdes pour la culture des betteraves sucrières lors de la campagne 2022 (jugée conforme au droit français et européen), on constate une nouvelle fois qu'il est complexe de réduire notre dépendance à ce genre de produits, à bien des égards, coûteux et néfastes pour l'environnement et notre santé.
Pourtant des solutions existent, et c'est ce que nous explique ce livre avec de nombreux éléments chiffrés. Les références aux études, recherches, rapports scientifiques étayent les propos des auteurs, convaincus de la nécessité rapide de changer notre mode d'agriculture, à l'aide d'une palette d'outils déclinés dans des chapitres distincts, clairs et instructifs.

C'est tout d'abord le titre qui m'a interpellé lors de la dernière masse critique puis le nom des auteurs et la maison d'édition. Je connais le jardin et le partage de connaissance de Terre Vivante en Isère aussi c'est avec envie que je commence ma lecture.

Les premiers chapitres sont remplis de chiffres et d'études scientifiques qui m'ont un peu dérouté au début. Elles sont bien utiles pour savoir d'où l'on part et connaitre l'ampleur du mauvais état de notre terre nourricière.
Petit à petit, les auteurs proposent des solutions et encouragent au changement des modes de culture. Il y a même, un petit chapitre pour les jardiniers amateurs en fin d'ouvrage.

En tout cas, d'après les auteurs, le changement peut avoir lieu si le monde agricole accepte de cultiver autrement en pensant plus à la terre qu'il cultive plutôt qu'au rendement qu'on leur vend comme solution miracle.
En espérant que la prise de conscience se fera pour laisser une terre vivante et cultivable au génération future.

Je remercie Babelio de m avoir permis de parcourir ce livre grâce à une masse critique ! (la première où je suis sélectionnée).
Sans être une écolo dans l âme, j'ai pris conscience de l'impact des pesticides sur notre alimentation et notre santé et j essaie de faire en sorte qu on en pâtisse le moins possible. Malgré mon cas de conscience les chiffres apportés dans cet ouvrage sont effarants et mon inquiétude s est accentuée. Des solutions sont apportées et possibles à mettre en oeuvre pour réduire cet impact. Mais il faudrait pour cela que notre société de consommation, de profit, d individualistes se mette au boulot … et je crains fort que trop peu de personnes s y attèle. ce livre m a conforté dans mon idéologie : il y a dans la nature tout ce dont elle a besoin pour vivre.
Si aujourd'hui elle n'y parvient plus seule c'est à cause de l homme, c'est donc à l homme d intervenir.
Lecture très enrichissante.

Quand vous commencez à défendre l'agriculture biologique, vous vous trouvez parfois à court d'arguments devant des interlocuteurs souvent condescendants vous affirmant qu'il serait impossible de nourrir la planète si on se passait de pesticides. Pourtant, les éléments prouvant le contraire existent et sont solides. Après avoir dressé un état des lieux de l'usage des pesticides, du DDT aux molécules modernes, Claude Aubert et François Veillerette détaillent dans ce livre les alternatives naturelles et réalistes : privilégier les variétés résistantes, favoriser la biodiversité, cultiver des variétés adaptées aux terroirs, associer les cultures, faire appel aux auxiliaires, travailler les sols… L'ouvrage s'adresse autant aux agriculteurs qu'aux jardiniers, aux politiques qu'à chacune et chacun d'entre nous.

Lien : https://www.rebelle-sante.co..