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Frédéric Pillot (Autre)
EAN : 9791040802730
184 pages
Sarbacane (04/10/2023)
3.93/5   639 notes
Résumé :
4e de couverture édition Livre de Poche n° 2049 d'octobre 2004 ISBN 9782253005377 :

Dans le Pacifique, un yacht, le Sloughi, est en perdition. A bord, quinze enfants de huit à quatorze ans. Pas un adulte avec eux ; le bateau a rompu mystérieusement ses amarres dans un port de la Nouvelle-Zélande alors que les enfants s'apprêtaient à entre-prendre une croisière, et que tout l'équipage se trouvait à terre.

La tempête précipite le Sloughi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (67) Voir plus Ajouter une critique
3,93

sur 639 notes
Livre lu et relu dans mon enfance que je viens de retrouver avec émotion. Que de souvenirs, d'espoirs ( j'ai longtemps rêvé d'échouer sur une île déserte…)

Jules Verne est un auteur qui m'a donné la bougeotte. Envie de voyager, d'explorer, de découvrir. C'était le grand ami de la petite fille solitaire que j'étais, je lui dois ma curiosité sans limite

Mes premières lectures : Deux ans de vacances, L'île mystérieuse, Les enfants du Capitaine Grant, L'école des Robinsons m'ont ouvert la porte d'un monde d'aventure, d'inconnu, d'imaginaire dont j'avais tant besoin .

Je ne vous raconterai pas l'histoire beaucoup d'amis babeliotes l'ont très bien fait avant moi.

Je l'ai ouvert hier soir et dès le premier chapitre : « La
tempête. - Un schooner désemparé. - Quatre jeunes garçons sur le pont du sloughi. - La misaine en lambeaux.-Visite à l'intérieur du yacht.- le mousse à demi étranglé. – Une lame par l'arrière.- La terre à travers les brumes. – le banc de récifs.» La magie est revenue. Un parfum d'aventure et d'évasion m'ont emporté comme la première fois.

Merci Monsieur Jules Verne pour ces heures de bonheur.
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Quinze enfants se retrouvent seuls à bord d'un navire en perdition. A la suite d'une imprudence de l'un deux, le bateau a gagné la haute mer alors que l'équipage était à terre. Pris dans une tempête, le bâtiment s'échoue sur une île déserte le long des côtes de l'Amérique du sud. Les naufragés s'organisent au mieux, et même si quelques moments de tension viennent troubler la cohésion du groupe, tout est mis en oeuvre pour que les choses se déroulent sans anicroche. Les semaines et les mois passent et personne, semble-t-il, ne peut leur venir en aide. Jusqu'au jour où des brigands s'échouent à leur tour sur l'île. Une arrivée synonyme de grand danger pour les enfants mais paradoxalement, c'est grâce à cette intrusion sur leur « territoire » qu'ils vont pouvoir rentrer chez eux sains et saufs.

Deux ans de vacances, c'est la reproduction d'une société en miniature assaisonnée d'une grosse pincée de robinsonnade. L'intention pédagogique et morale est évidente : de jeunes garçons bien éduqués, en proie à des circonstances particulières et extrêmes, montrent un courage et une abnégation qui forcent l'admiration du petit lecteur.

Le roman respecte par ailleurs quelques codes propres au feuilleton, comme une bonne dose de suspense et l'enchaînement d'épisodes spectaculaires. Surtout, on constate que l'écrivain ne cherche jamais à angoisser ses lecteurs. Malgré, une situation particulièrement difficile, les signaux rassurants se multiplient dès que les choses prennent une tournure quelque peu dramatique : des aventuriers se perdent dans le brouillard ? Ils s'en sortiront sans dommages. Ils partent explorer une partie de l'île ? Tout se déroule sans encombre. Deux d'entre eux s'affrontent pour prendre la tête de la communauté ? C'est la raison qui finira par l'emporter. Leur chef est blessé à l'épaule ? Pas de panique, on nous explique que « la cicatrisation fut bientôt complète. Il ne lui resta plus qu'une certaine gêne dans le bras – gêne qui ne tarda pas à disparaître. » Comme s'il ne fallait jamais s'inquiéter pour ces quinze enfants.


En fait, une sorte de conformisme moral traverse cette aventure où les rôles sont parfaitement distribués. Ordre, courage, respect de la hiérarchie sociale, toutes les préoccupations de la bourgeoisie d'alors se retrouvent dans le récit. L'enfant avec les meilleures dispositions commande à une communauté disciplinée et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.


Tout cela n'est absolument pas choquant si on remet les choses dans le contexte de l'époque, mais il est également normal de constater que les lecteurs d'aujourd'hui on du mal avec ce type de roman. de mon coté j'ai retrouvé avec un certain plaisir l'auteur de Vingt mille lieues sous les mers car si son écriture et les valeurs qu'il dispense sont assurément datées, il cultive un art du dépaysement qui fait toujours mouche.

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Encore un roman de Jules Verne qui débute avec un bateau en perdition et un échouage sur une île déserte. Les naufragés organisent leur survie et leur existence dans ce nouveau milieu jusqu'à se rendre compte qu'ils ne sont pas seuls.
De redoutables bandits ont débarqué sur l'île et mettent en danger les 14 enfants naufragés.
On retrouve ici un roman similaire à de nombreux autres voyages extraordinaires : l'île mystérieuse, un capitaine de quinze ans, l'oncle Robinson..
Mais même si les ficelles sont connues et l'intrigue éprouvée, on lit ce roman avec plaisir tant on aime le monde de Jules Verne et tant la vie de naufragé semble plaisante vue sous cet angle..
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En rangeant un peu ma bibliothèque, je suis tombée il y a quelques jours sur un vieux livre de poche qui ma foi est presque en lambeaux. Ce livre, dont vous devinez le titre, porte de manière fort glorieuse les marques de mon intérêt inépuisé et sans cesse renouvelé pour son contenu. Je l'avoue, dans mon adolescence, j'adorais Jules Verne et Deux ans de vacances est certainement le livre que j'ai le plus lu de cet auteur mais ex-aequo avec L'ile mystérieuse.
Le postulat qu'un pensionnat de jeune garçons puisse se retrouver à la suite d'un naufrage sur une ile déserte me plaisait beaucoup et j'adorais suivre leurs démêlés et leurs aventures.
Oui, comme tout le monde j'avais un petit faible pour Briant, le jeune français dynamique et charismatique. Il faut reconnaitre que notre ami Jules l'avait bien vendu et qu'on ne pouvait pas ne pas l'aimer. C'est exactement pareil pour Doniphan, le jeune anglais un zeste prétentieux, même si on ne l'aimait pas plus que cela, son coté gentlemen faisait qu'on le respectait quand même ( enfin, peut-être pas trop au début, car Doniphan a quand même bien semé la zizanie dans le groupe dont il voulait être le leader incontesté ).
Je me rappelle aussi qu'à l'issue de chaque lecture, je ne pouvais m'empêcher de déplorer que Jules Verne n'avait pas rajouté un peu plus de présence féminine. Certes, au bout d'un moment apparait Kate, mais cette dernière est surtout là en tant que figure maternelle .
Je trouvais cela un peu dommage, car j'aurais voulu en être aussi, des collégiens naufragés sur l'ile Chairman. Explorer cette ile, se lancer dans l'élevage de vigognes, lutter contre les méchants pirates de la mer, enfin bref, tout cela fleurait bon l'aventure avec un grand A.
En feuilletant ce livre, je me rends compte que je n'ai pas oublié grand-chose de cette lecture et c'est vrai que les dessins de Bennet rajoutent encore un plus à ce très beau voyage au pays de mon enfance.

Challenge Pyramide III
Challenge pavés 2019
Challenge ABC 2018/2019
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Les élèves du pensionnat Chairman en excursion sur le schooner "le Sloughi" font naufrage en compagnie du mousse du bâtiment sur une île inconnue et déserte.
La vie s'organise pour cette quinzaine d'adolescents, âgés de 8 à 15 ans.
Des dissensions se font bientôt sentir dans le groupe, mais l'union est refaite pour combattre une bande de bandits débarquée sur l'île....
Cet extraordinaire roman d'aventures dans la lignée d'"un capitaine de quinze ans", de"l'oncle Robinson" et même de "l'île mystérieuse" est devenu au fil des ans un livre mythique dans l'oeuvre de Jules Verne, il a fait l'objet d'une adaptation télé en 1974, qui même en ayant un peu vieillie, reste un grand moment de l'ORTF.
Ce roman superbe et vivifiant devient, sous la plume talentueuse de Jules Verne, un de ses plus passionnants voyages extraordinaires .
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critiques presse (1)
BDGest
23 avril 2019
Une conclusion précipitée et beaucoup trop centrée sur l’action.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
En effet, la tempête redoublait de violence. Le vent soufflait en foudre, comme disent les marins, et cette expression n'est que très juste, puisque le Sloughi risquait d'être foudroyé par les coups de rafale.
D'ailleurs, depuis quarante huit heures, à demi désemparé, son grand mât rompu à quatre pieds au-dessus de l'étambrai, on n'avait pu installer une voile de cape, qui eût permis de gouverner plus sûrement.
Le mât de misaine, décapité de son mât de flèche, tenait bon encore, mais il fallait prévoir le moment où, largué de ses haubans, il s'abattrait sur le pont.
A l'avant, les lambeaux du petit foc battaient avec des détonations comparables à celles d'une arme à feu.
Pour toute voilure, il ne restait plus que la misaine qui menaçait de se déchirer, car ces jeunes garçons n'avaient pas eu la force d'en prendre le dernier ris pour diminuer sa surface.
Si cela arrivait, le schooner ne pourrait plus être maintenu dans le lit du vent, les lames l'aborderaient par le travers, il chavirerait, il coulerait à pic, et ses passagers disparaîtraient avec lui dans l'abîme....
(extrait de "La tempête - Un schooner désemparé - quatre jeunes garçons sur le pont du Sloughi..." premier chapitre du volume de poche paru en 1981)
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Et pourtant, dit-il un jour, en se reportant au roman de Wyss qu’il ne se lassait pas de relire, Jack est parvenu à faire de son autruche une monture rapide !
– C’est vrai, lui répondit Gordon. Mais, entre ton héros et toi, Service, il y a la même différence qu’entre son autruche et la tienne !
– Laquelle, Gordon ?
– Tout simplement cette différence qui sépare l’imagination de la réalité !
– Qu’importe ! répliqua Service. Je viendrai à bout de mon autruche... ou elle dira pourquoi !
– Eh bien, sur ma parole, répondit Gordon en riant, je serais moins étonné de l’entendre te répondre que de la voir t’obéir !
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La tempête. – Un schooner désemparé. – Quatre
jeunes garçons sur le pont du Sloughi. – La misaine en
lambeaux. – Visite à l’intérieur du yacht. – Le mousse à
demi étranglé. – Une lame par l’arrière. – La terre à
travers les brumes du matin. – Le banc de récifs.
Pendant la nuit du 9 mars 1860, les nuages, se
confondant avec la mer, limitaient à quelques brasses la
portée de la vue.
Sur cette mer démontée, dont les lames déferlaient
en projetant des lueurs livides, un léger bâtiment fuyait
presque à sec de toile.
C’était un yacht de cent tonneaux – un schooner –,
nom que portent les goélettes en Angleterre et en
Amérique.
Ce schooner se nommait le Sloughi, et vainement
eût-on cherché à lire ce nom sur son tableau d’arrière,
qu’un accident – coup de mer ou collision – avait en
partie arraché au-dessous du couronnement.
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– Il est fâcheux, dit Briant, que la brise n’ait pas tenu toute la journée !...
– Ce serait bien plus fâcheux, monsieur Briant, répondit Moko, si elle était devenue contraire !
– Tu es philosophe, Moko !
– Je ne sais pas ce que vous entendez par ce mot-là, répondit le mousse. Pour moi, quoi qu’il arrive, j’ai l’habitude de ne jamais me dépiter !
– Eh bien, c’est précisément de la philosophie !
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« Qu'est-ce que c'est, cette grosse bête-là ? demanda Dole, assez inquiet rien que pour l'avoir entrevue.
— C'est un hippopotame, lui répondit Gordon.
— Un hippopotame !... Quel drôle de nom !
— C'est comme qui dirait un cheval de fleuve, répondit Briant.
— Mais ça ne ressemble pas à un cheval ! fit très à propos observer Costar.
— Non ! s'écria Service, et m'est avis qu'on eût mieux fait de l'appeler : cochonpotame ! »
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Vidéo de Jules Verne
In the same year that Jules Verne published Around the World in 80 Days, Henri Cernuschi set foot in Asia – the ultimate goal of a journey that would give rise to one of the most impressive collections of Asian art in Europe. Starting in Japan before moving on to China, Indonesia, Ceylon and India, our traveller was struck by the artistic wealth of the countries he visited. In a matter of months, he collected several thousand objects, particularly bronzes, whose value he was the first to understand.
Upon returning to Paris, Cernuschi immediately exhibited his collection. Artists and craftsmen of the time were quick to view his Chinese and Japanese pieces as extraordinary sources of inspiration. The range of shapes and patterns and the technical innovation showcased in Cernuschi's collection became models for an entire generation of creators. True to his visionary intuitions, Cernuschi had an hôtel particulier built, which he designed as a museum space from the get-go. This property would go on to become the City of Paris' museum of Asian arts by the end of the 19th century.
This exhibition celebrates the 150th anniversary of Cernuschi's return from Asia and invites the public to rediscover the traveller's journey and the collector's contributions to the revolution in taste that would become known as “Japonisme”. From the start of the tour and throughout the exhibition, a projection and five audio stations punctuate the display, with each step painting a portrait of this outstanding collector.
New for this anniversary, this summer the museum's permanent collections will unveil restored Japanese sculpted dragons, which have not been exhibited in their entirety since 1930.
En savoir plus sur l'exposition : www.parismusees.paris.fr/en/exposition/return-from-asia
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