L'automne est une période chargée pour le rayon BD à Dialogues : entre la préparation de Noël et les Rencontres brestoises de la bande dessinée, festival qui se déroule chaque année le dernier week-end de septembre, nos libraires vivent une période de grande effervescence, et Adeline nous en dit quelques mots.
Puis, place aux conseils de lecture : nos trois libraires Nicolas, Pauline et Adeline vous livrent leurs derniers coups de coeur !
Voici les bandes dessinées conseillées dans cet épisode :
- Wonder Woman Historia, de Kelly Sue DeConnick, Phil Jimenez, Gene Ha et Nicola Scott (éd. Urban Comics) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22534423-wonder-woman-historia-the-amazons-kelly-sue-deconnick-urban-comics ;
- le Visage de Pavil, de Jérémy Perrodeau (éd. 2024) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22528390-le-visage-de-pavil-jeremy-perrodeau-editions-2024 ;
- Rosigny Zoo, de Cloé Wary (éd. Flblb) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22539785-rosigny-zoo-chloe-wary-flblb-editions ;
- Échecs, de Victor L. Pinel (éd. Bamboo) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22446481-echecs-histoire-complete-victor-lorenzo-pinel-bamboo ;
- le Grand Incident, de Zelba (éd. Futuropolis) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22392272-le-grand-incident-zelba-futuropolis.
Quelques titres cités au fil des conseils :
- le Long des ruines, de Jérémy Perrodeau (éd. 2024) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22529076-le-long-des-ruines-jeremy-perrodeau-editions-2024 ;
- Conduite interdite, de Cloé Wary (éd. Steinkis) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/10916331-conduite-interdite-chloe-wary-steinkis ;
- Saison des roses, de Cloé Wary (éd. Flblb) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/15354644-saison-des-roses-chloe-wary-flblb-editions ;
- La Maison de la plage, de Victor L. Pinel et Séverine Vidal (éd. Marabulles) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/15249795-la-maison-de-la-plage-victor-pinel-marabulles ;
- Puisqu'il faut des hommes, de Victor L. Pinel et Philippe Pelaez (éd. Bamboo) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/16073127-puisqu-il-faut-des-hommes-joseph-joseph-victor-lorenzo-pinel-bamboo.
Et pour retrouver notre sélection "Le musée en BD", c'est ici : https://www.librairiedialogues.fr/dossiers/le-musee-une-selection-de-bd/ !
Séverine VidalMayana Itoïz
Mayana Itoïz (Illustrateur)/5 12 notes
Mayana Itoïz (Illustrateur)/5 12 notes
Résumé :
Philo a beau faire des efforts, il déteste le foot. Lorsque la maîtresse annonce à la classe que, cette année, ils vont faire de la danse, il est le seul des garçons à s'en réjouir. Mais il lui faudra attendre l'année suivante pour arrêter le foot, se consacrer à la danse et faire admettre sa décision à son père et à ses copains.
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Critiques, Analyses et Avis (3)
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Philo se sentait isolé et a commencé le foot pour faire comme ses copains mais il a rapidement découvert qu'il n'aimait pas ça du tout. Mais comment faire pour se débarrasser de cette activité inintéressante tout en ménageant ses amis ?
J'ai beaucoup aimé la première partie autour du malaise de philo face au foot. Sa manière de décrire les matchs ce qui se passe pendant, avant et après est vraiment amusante tout autant que son incompréhension devant les règles et même les codes de ce sport.
J'ai un peu moins aimé la seconde partie où Philo découvre la danse. D'abord parce qu'on ne comprend pas bien ce qui l'attire dans la danse. D'autant que la seule chose qu'il met en avance c'est la liberté et que j'ai l'impression qu'en danse aussi, il y a beaucoup de codes.
Mais surtout, je trouve que dans la seconde partie, on bascule trop dans le discours "les garçons peuvent faire de la danse, les fille peuvent faire du foot" ce qui est vrai mais pourrait être dit avec plus de nuances. C'est souvent le tort des livres de Talents hauts, pour faire passer le discours, on perd de vue l'intérêt de l'histoire.
Je trouve que l'histoire d'un garçon qui n'aimait pas le foot était suffisante, pourquoi faire entrer la danse dans le jeu ? Comme si on ne pouvait pas aimer le foot et la danse ou aucun des deux. A vouloir jouer contre les clichés, il me semble qu'on plonge dedans.
J'aurais préféré que l'on creuse la question du fait que ses amis, les enfants de la classe en général, ses parents, l'entraîneur... imposent, sans même le savoir, une image de ce que doit être un garçon.
Mais il y a un gros atout à ce petit roman : c'est le style de Séverine Vidal avec plein de petites phrases qui m'ont fait sourire. C'est plein d'humour et Philo est un personnage attachant.
Lien : http://bloguiblogas.blogspot..
J'ai beaucoup aimé la première partie autour du malaise de philo face au foot. Sa manière de décrire les matchs ce qui se passe pendant, avant et après est vraiment amusante tout autant que son incompréhension devant les règles et même les codes de ce sport.
J'ai un peu moins aimé la seconde partie où Philo découvre la danse. D'abord parce qu'on ne comprend pas bien ce qui l'attire dans la danse. D'autant que la seule chose qu'il met en avance c'est la liberté et que j'ai l'impression qu'en danse aussi, il y a beaucoup de codes.
Mais surtout, je trouve que dans la seconde partie, on bascule trop dans le discours "les garçons peuvent faire de la danse, les fille peuvent faire du foot" ce qui est vrai mais pourrait être dit avec plus de nuances. C'est souvent le tort des livres de Talents hauts, pour faire passer le discours, on perd de vue l'intérêt de l'histoire.
Je trouve que l'histoire d'un garçon qui n'aimait pas le foot était suffisante, pourquoi faire entrer la danse dans le jeu ? Comme si on ne pouvait pas aimer le foot et la danse ou aucun des deux. A vouloir jouer contre les clichés, il me semble qu'on plonge dedans.
J'aurais préféré que l'on creuse la question du fait que ses amis, les enfants de la classe en général, ses parents, l'entraîneur... imposent, sans même le savoir, une image de ce que doit être un garçon.
Mais il y a un gros atout à ce petit roman : c'est le style de Séverine Vidal avec plein de petites phrases qui m'ont fait sourire. C'est plein d'humour et Philo est un personnage attachant.
Lien : http://bloguiblogas.blogspot..
Un petit livre pour enfant qui aborde les thèmes de la différence et de l'égalité des sexes.
Un jeune garçon fait du foot parce que c'est une chose qui se fait quand on est un garçon! Mais lui ce dont il rêve c'est de faire de la danse! Il a peur du regard de ses copains mais surtout de celui de son père pour qui il est hors de question que son fils fasse un truc de filles!
Un bon petit roman sur l'acceptation de soi et des autres!
à lire à partir du CE2
Un jeune garçon fait du foot parce que c'est une chose qui se fait quand on est un garçon! Mais lui ce dont il rêve c'est de faire de la danse! Il a peur du regard de ses copains mais surtout de celui de son père pour qui il est hors de question que son fils fasse un truc de filles!
Un bon petit roman sur l'acceptation de soi et des autres!
à lire à partir du CE2
Philo est un joli récit qui va faire tomber les idées reçues. Ce sujet a déjà été abordé maintes et maintes fois, mais on ne le répètera jamais assez. Métiers, sports, loisirs, tout semble encore tellement genré...
critiques presse (1)
L’écriture alerte de Séverine Vidal permettra peut-être aux jeunes lecteurs de réfléchir à ce qui motive ce qu’ils croient être leurs choix.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (3)
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Alors, j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai annoncé à mes parents qu'entre le foot et moi, c'était fini. Divorce. Torts partagés. Je le déteste, il ne m’aime pas non plus. On est quittes.
Dans la vie, le "presque" a son importance. C'est vrai : quand tu as presque réussi, c'est que tu as raté ; quand mon cousin est presque passé en seconde, il a redoublé sa troisième : quand une fille voulait presque sortir avec lui, ben, il était tout seul sur le banc.
Elle a dit : "Philo a du potentiel".
Moi, du potentiel, je ne sais pas ce que c'est, mais j'en ai. Ce mot, je l'aime bien, ça commence comme un coup de pot et ça finit dans les nuages.
Moi, du potentiel, je ne sais pas ce que c'est, mais j'en ai. Ce mot, je l'aime bien, ça commence comme un coup de pot et ça finit dans les nuages.
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