Jours sans faim

Un bel ouvrage. Sobre et sans fioriture pour un sujet très délicat à traiter. le point de vue de la patiente est très intéressant dans son objectivité, au regard de sa pathologie. Malgré une certaine froideur dans la narration, le lecteur s'attache aux personnages du récit et s'avère témoin d'une guérison en devenir.

Douceur: c'est l'impression générale qui me reste après la lecture de ce livre.


J'aime la qualité d'écriture de Delphine de Vigan, sa capacité à questionner les choses de façon profonde mais sans trop en faire.
Jours sans faim est « un roman en partie autobiographique » (cf. Rien ne s'oppose à la nuit. p.331), écrit à la troisième personne, peut-être pour permettre une mise à distance pouvant faciliter l'écriture. Quoiqu'il en soit l'écriture est belle.

Je n'ai pas respecté la chronologie de la parution, puisque j'ai lu Jours sans faim après Rien ne s'oppose à la nuit. Je pense que cela importe peu. Ces deux livres doivent être lus, l'un allant avec l'autre.

Encore une fois, Delphine de Vigan trouve les mots justes et forts pour décrire le combat de Laura face à l'anorexie.

L'histoire de l'hospitalisation d'une anorexique et sa lutte pour s'en sortir