Arrivé aux deux tiers de ce petit ouvrage, j'ai dû capituler tant sa lecture m'a paru irritante. Une rumination d'idées, mastiquées jusqu'à l'extrême, comme pour remplir des pages - et en fin de compte, l'argument ne vient pas. Un pseudo-byzantinisme qui n'en finit pas. Certes, comme tout bon auteur français de son siècle,
De Vigny se doit de montrer les chrétiens comme des petits vilains, et Julien l'apostat comme l'illuminé supérieur, ça je peux bien le comprendre - il n'est pas un
Chateaubriand, en fin de compte. Quoiqu'il en soit, j'ai été déçu par ce roman, que j'ai pu découvrir sur Gallica: même les illustrations vantées dans la notice de Gallica ne sont pas à la mesure.