ÊTRE DANS LE PAS DES CHEVAUX…
Être dans le pas des chevaux
et leurs crinières blanchies par le froid
et leurs pas plus lents sur les prés mouillés
ou le longe des lisières immobiles
avec le loir ou le soleil chauve
à naître
à disparaître
dans la courbe des étoiles ocellées
Père de toute fin et des commencements
à l’abri d’une clairière là-bas
avec les colchiques et l’herbe rase
dans le tintement grêle des sonnailles
au plus lointain de la mémoire des feuilles