Critique dans le cadre de Masse-Critique Non-Fiction : penser demain :
Tout d'abord, un grand merci à Babelio, ainsi qu'aux éditions Presses de SciencesPo qui ont permis cet envoi.
L'introduction m'a fait peur au départ. L'écriture est plutôt petite. J'avoue qu'une loupe aurait été bien venue. Mais malgré une gène dans mon confort de lecture, celle-ci s'est finalement bien passée (une police légèrement plus grosse aurait était parfaite). le format du livre est lui agréable.
Pour ce qui est du contenu du livre, il s'agit d'une approche sociologique du droit appliqué aux mineurs.
Nous pouvons adhérer ou non aux différentes analyses, ainsi qu'à la conclusion, ça reste un travail intéressant.
Passionnée par le droit, j'aurais apprécié que ce livre qu'il soit plus long et plus développé. Hormis quelques points sur lesquels on pourrait débattre, j'ai bien aimé ce livre.
Commenter  J’apprécie         40
Tout d'abord, un grand merci aux Presses de SciencesPo et à Babelio qui m'ont permis de recevoir ce livre dans le cadre de la Masse critique.
.
Il s'agit d'une étude sociologique du traitement différencié des mineurs par la justice. La thèse portée par cette étude consiste à dire que le Tribunal pour enfants appréhende différemment les adolescents selon leur genre.
Si j'ai apprécié les exemples concrets tout au long du livre (se nourrissant de jugements, de rapports des services éducatifs, d'entretiens avec les professionnels de la Justice des mineurs...), mon esprit de juriste n'a su être convaincu par les arguments avancés. Ils m'ont semblé orientés ; en ce sens que l'auteur voulant prouver une différence de traitement par le genre, explique dès lors toute différence du traitement des affaires par ce facteur. Or toute personne travaillant dans le Droit sait qu'aucun cas n'est jamais identique, que tous les faits de l'espèce sont discutables et peuvent mener à une solution différente. le traitement se fait toujours au cas par cas, et ce d'autant plus en matière de Droit des mineurs où il y a une multitude de mesures possibles laissées à la disposition du juge. La personnalité du juge, elle même, va avoir pour conséquence que certains types d'expertises vont être ordonnées ou non.
.
Une lecture intéressante, donc, mais qui n'est pas parvenue à infléchir mes acquis en tant que juriste.
Un affrontement entre l'oeil du sociologue et l'oeil du juriste !
Commenter  J’apprécie         11
J'ai lu ce livre lors de la Masse Critique Non-fiction !
Ouvrage sociologique réalisé en quelques années pour mettre en évidence les différences entre le genre, l'origine, ... . Les informations sont récoltées via les dossiers mis à disposition par les personnes compétentes.
J'ai bien apprécié ce livre car il permet de mettre en évidence des différentes qui sont concrètes. Tous les ados ne sont pas logés à la même enseigne, toutes les filles non plus, etc...
Je trouve que cette lecture permet d'ouvrir les yeux sur les différences qui peuvent exister et aussi sur la procédure judiciaire.
Petite particularité bien appréciée : il y a des passages tirés de rapports de police ou de jugements.
Autrement, c'est un bon livre pour les sociologues ou pour les psychologues qui s'intéressent à cette population
Commenter  J’apprécie         00
C'est un ouvrage vraiment intéressant, où l'on découvre la réalité d'un monde qu'on ne voit pas forcément, un monde qu'en tous cas, je ne voyais pas avant de lire ceci.
J'avoue avoir eu du mal sur quelques termes voire beaucoup, mais j'ai réussi à comprendre l'essentiel (je pense que c'est normal, je n'ai que 16ans )
Il m'a appris des choses et je le relirais sûrement quand je serais plus âgée.
J'ai été touchée par certaines situations décrites dans ce livre, et je trouve ça bien de mettre ça sous les projecteurs, ainsi que de le rendre accessible à tous (ou presque tous).
Commenter  J’apprécie         00
Etablissements fermés, cours à distance, soirées d'intégration annulées, vie sociale inexistante sur les campus…voilà en partie ce qui attend les 2 783 000 étudiants de cette rentrée 2020. La précarité étudiante, qui était déjà au centre des préoccupations avant le confinement, risque de progresser d'autant plus avec la crise du coronavirus.
Alors quelles conditions pour cette rentrée universitaire hors norme ? Peut-on parler d'une "génération Covid" ?
Nous sommes en compagnie de Yaëlle Amsellem-Mainguy, sociologue à l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (INJEP), co-autrice avec Arthur Vuattoux du livre "Les jeunes, la sexualité et Internet", publié en 2020 aux éditions François Bourin, ainsi que Mélanie Luce, présidente du syndicat étudiant UNEF. Elles seront rejointes en deuxième partie par l'écrivaine Celia Levi, dont le quatrième roman "La Tannerie vient de paraître" aux éditions Tristram figure parmi la sélection du prix étudiant France Culture-Télérama.
L'invité des Matins de France Culture.
Comprendre le monde c'est déjà le transformer(07h40 - 08h00 - 22 Septembre 2020)
Retrouvez tous les invités de Guillaume Erner sur www.franceculture.fr
+ Lire la suite