Obsession

Un plongeon au coeur d'un mauvais souvenir, d'un traumatisme d'une grande ampleur, mais aussi au centre du rêve d'une jeune fille, celui de devenir une grande actrice. Entre fiction et réalité, entre souvenir et démence, le lecteur se perd et tente de deviner une issue à toute cette histoire qui hante les esprits de certains depuis de nombreuses années.

Pourtant, mon avis ce livre terminé est assez flou, je ne parviens pas à vous dire si j'ai apprécié ou non cette lecture. Elle n'est pas un coup de coeur c'est certain, j'ai alterné les moments d'intérêt passionné avec des moments où je perdais un peu pied. Une dernière partie que j'ai trouvée légèrement décevante, je m'attendais à une grande révélation, à ce que l'auteur me mette mes conclusions douteuses en pleine figure…
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Ce thriller mental et labyrinthique, extrêmement bien écrit & construit, nous propose d'explorer la psyché d'une jeune apprentie-comédienne employée de call-center dont le passé refait surface. L'ouverture du roman installe d'emblée une atmosphère implacable qui nous happe et ne nous lâche pas. le lecteur tourne en effet avidement les pages sans pouvoir arrêter la lecture. le roman réserve en effet des surprises, des coups de théâtre, des moments de tension et des allers et retours dans le temps très habiles. L'écrivaine fait circuler différents points de vue qui amènent autant d'indices nouveaux au mystère de départ. Elle ménage ses effets et sait, en bonne conteuse, créer un désir de lecture. A travers le retour d'un sombre fait divers non-élucidé (une disparition d'adolescente), l'auteure entrelace avec brio les strates narratives et les univers (hallucination, rêve, cinéma, réalité d'enquête). Mise en abyme de l'écriture et cinéphilie (Michaëla Watteaux est réalisatrice et scénariste) sont au rendez-vous. Les personnages sont denses, complexes, sombres, multiples, divisés (notamment l'héroïne Iris / Nadia) et le tandem de flics enquêteurs, anciens amants, nous tient en haleine : l'un a raccroché pour devenir auteur de polars, l'autre aime le cinéma et l'adrénaline des enquêtes. Ils reprennent contact par tous les moyens de communication possibles. Se rencontreront-ils physiquement à nouveau ou non ? Telle est la question et le fil qui tient leur relation dans le roman. Lecture parfaite en ces temps de confinement.

Si l'on se doute, sans même trop chercher, de certains aspects de l'intrigue et notamment du, ou de la, ou des coupable(s), ce roman est suffisamment bien construit et attirant pour tenir en haleine jusqu'au bout. Ce qui fait sa force, ce sont les personnages et les liens qu'ils ont entre eux, souvent troubles, rarement clairs et sains. Beaucoup de non-dits, de suppositions. Des désirs, des envies, des jalousies, des rancoeurs, des regrets, peu de remords... Michaëla Watteaux sait plonger son intrigue dans ces considérations humaines et dans un monde impitoyable, celui du cinéma et de l'écriture. Plus exactement dans celui des grandes ambitions. Car Iris rêve d'être LA comédienne, celle qui montera les marches de Cannes et encore plus. Elle parle aussi de la fameuse angoisse de la page blanche, de la peur de ne pas pouvoir écrire, surtout s'il s'agit d'une commande sur un fait divers. Tout cela dans un thriller tendu et serré. Et avec la prouesse de ne pas faire couler d'hémoglobine, de ne pas décrire de tortures ou de cadavre en décomposition. Presque un exploit lorsque le trash est devenu un standard.

Addictif et chronophage, mais c'est pour la bonne cause : un très bon thriller. Je verrais bien, le retour des deux enquêteurs, Anne et Alex, dans d'autres aventures.

Tout d'abord, merci à City éditions pour ce service-presse.
Après un prologue, l'histoire débute avec Iris qui passe un casting pour un film. Iris, qui travaille comme téléopératrice,
mais aspire à devenir une grande star de cinéma. On apprend qu'il y a quelques années elle a vécu un drame avec la disparition de son amie,
Rose Treymin ! Depuis ce drame, la jeune femme souffre du syndrome du survivant.
(définition : La culpabilité du survivant, ou syndrome du survivant, ou encore syndrome de culpabilité du survivant,
est un syndrome douloureusement ressenti par les personnes qui ont survécu à un accident ou à un massacre alors que d'autres sont morts.)
Vient le personnage de Romain Delarive, auteur à succès. Tous deux viennent à se revoir, car l'homme désire écrire un futur roman
sur « L'affaire Rose Treymin ». Il faut savoir qu'à l'époque, le jeune homme était éducateur au « haras van teslaar »
où les filles passent leurs vacances. Alex Soubeyrand, flic devenu romancier, se voit proposer par Serge Jensen,
patron de Zéphir éditions, de reprendre le roman, car Romain Delarive souhaite abandonner le roman.
Il finit par accepter et récupère les notes de Delarive. La nuit, Iris est victime de ses cauchemars
qui la poursuivent. Là où elle devient Rose, prisonnière d'un psychopathe. le père de Rose, Jean Treymin,
n'a eu de cesse de la chercher depuis le jour du drame. Mais il a malheureusement fait chou blanc.
Alors, va-t-il enfin avoir de la chance ?! Est-ce que la SDF, vue à Stockholm, pourrait être Rose,
disparue il y a quinze ans dans la région parisienne ? La ressemblance est frappante.
Nous faisons aussi la connaissance d'Anne Laveli, policière et responsable de la CRMD
(cellule de recherche des mineurs disparue), qui se joint à l'enquête.
Les personnages s'alternent pour arriver enfin au dénouement.
J'étais curieuse de lire ce roman, car je voulais savoir ce qu'il était arrivé à Rose.
Un roman psychologique, mais avec quelques longueurs donc la fin me laisse un avis mitigé.
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J'ai lu ce polar en plein confinement et il m'a emportée très loin de mes problèmes quotidiens. L'intrigue est extrêmement bien construite, les rebondissements surprenants, les personnages attachants et leurs relations très bien vues, certaines m'ont même émue ! Call centers, monde de l'édition, milieu du cinéma, centres équestres... on voyage d'un univers à l'autre et de Paris à Stockholm avec un grand bonheur. Je recommande ce livre à tous !