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3,82

sur 1525 notes
J'ai fait un grand break entre les 2 premiers tomes et le 3ème de cette trilogie des Dieux. Et puis les thanatonautes sont loin (15 ans) et comme c'est toujours l'histoire de Michael Pinson...
En même temps il y a beaucoup de rappels.
J'ai retrouvé les ingrédients d'un bon Werber, s'extraire de son plan pour avoir une vision globale, encyclopédie du savoir relatif et absolu, un peu d'ésotérisme équilibré d'un peu de sciences, les formules qui ont jalonné le cheminement de l'âme de Michael. En même temps je ne sais pas s'ils étaient placés au bon endroit : les dieux utilisent la science pour atteindre le monde des mortels (le passage d'un plan à un autre se fait par extraction dans une seringue en laboratoire, passage à la centrifugeuse, sublimation, condensation… ; et les humains utilisent la méditation et la décorporation pour atteindre les dieux ?
Et puis la super révélation de la fin, qu'y a t'il au dessus des dieux? Un peu décevante : la fin tire en longueur parce que Michael n'arrive pas à admettre qu'il ne peut pas passer au plan supérieur ni communiquer avec lui...
Pas mal de longueur aussi, et puis cette terre 18 qui reproduit l'histoire de terre 1 même sous l'influence de nouveaux dieux qui ont vécu cette histoire... l'explication des idées qui diffusent ne me convainc pas : Pourquoi des gens qui connaissent et admettent que les génocides et les guerres qui ont fait notre histoire sont des erreurs atroces de l'humanité, manipulent leurs pions de façon à ce qu'elles se reproduisent ?
Attention Spoilers : ET puis que va-t-il arriver à l'enfant que Michael a conçu avec une habitante de Terre 18? Sera-t-il une réincarnation de Mata Hari? Proudhon mettra-t-il cette terre à feu et à sang ou les delphiniens sauront-ils résister? Bref encore beaucoup de choses passées sous silence ce qui est logique dans une saga de cette importance même si on a réussi à avoir des info sur les âmes que Michael suivait quand il était ange.
Donc à suivre encore? Mais Michael est trop géniard, trop humain pour que j'arrive à comprendre pourquoi il a réussi à devenir Dieu...ou plus
Dans cette série de Werber nous sommes dans l'univers des fractales ; la même structure qui se répète à l'infini de l'infiniment petit à l'infiniment grand. C'est la mise en abime ultime, infinie. Ce qui m'étonne le plus avec lui c'est que ses théories trouvent toujours des justifications dans la science, la théologie, les mythologies. Comment arrive-t-il a absorber cette somme d'information, à les digérer ; les synthétiser et élaborer un scénario aussi impressionnant.
Je ne sais toujours pas si je l'ai aimé ou non mais je suis contente de l'avoir lu. Pour passionnés de Werber donc.
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Le tome le plus décevant dans l'ensemble.
Même si on a plaisir à retrouver Michael et ses amis dans cette aventure, même si on est curieux de découvrir enfin le secret des dieux, l'histoire, elle, malheureusement traîne en longueurs et devient trop confuse.
Le récit débute par la finale du jeu Y qui elle, est captivante, mais ensuite, on tend à se perdre : Michaël, sanctionné par les dieux, revient sur Terre 18 sous la forme d'un être humain. Ce passage est non seulement digressif, à mes yeux, mais surtout il soulève de nouvelles questions qui ne seront pas résolues à la fin du roman : Que va-t-il advenir de Delphine et du bébé ? Proudhon va-t-il mener l'humanité à une nouvelle guerre ? le monde virtuel (via le jeu vidéo sur les dieux) va-t-il complètement façonner la réalité de demain sur Terre 18 ? A lui seul, on pourrait dire que ce passage pourrait faire l'objet d'un nouveau roman.
Quant à la suite de l'aventure, le retour de Michaël en Aeden, elle aussi soulève des questions sans réponse : Comment la guerre entre les dieux va t-elle finir ?(pas de réponse) Pourquoi Zeus ou le grand Dieu a-t-il choisi de mettre un terme à l'expérience de l'école-dieux ?(pas de réponse) Autrement dit, on reste sur sa faim. Et, d'ailleurs, à cause de cela, l'objectif de Michaël pour trouver la seconde montagne devient ambiguë : veut-il trouver le grand dieu pour sauver Aeden en ramenant la paix ou pour répondre au mystère qu'il ne cesse de se poser dans les 2 premiers tomes ? En plus le passage en Enfer n'a pas été, non plus, convaincant : le décor est plutôt bien vu, impressionnant même, mais les propos d'Hadès sur le mal (qui ronge les âmes) sont très réducteurs. Comme si tous les maux de l'homme venaient de sa seule culpabilité !
Reste que l'on a toujours plaisir à lire les articles du Savoir relatif et absolu qui sont toujours aussi instructifs : Werber est impressionnant par la somme des connaissances qu'il sait si bien articuler. Le récit, aussi, recèle toujours autant de rebondissements et de fantaisies qui rendent l'aventure plutôt prenante.
Enfin, malgré tout, j'ai été déçue par ce tome d'autant plus que je ne sais pas quoi penser de la fin. Certes, elle est originale et rend hommage au rôle du lecteur pour l'écrivain mais je crois qu'on attendait quand même autre chose : notamment plus de réponses aux questions qui sous-tendent le récit.
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Michael, en hébreu, signifie "qui est comme un dieu". Michael Pinson, lui, après avoir été un simple mortel médecin anesthésiste, puis Ange chargé de trois âmes, est devenu un élève dieu (amant de Mata Hari qu'il trompe avec Aphrodite: il ne se refuse rien!! mais comment résister à la déesse de l'amour?)s'apprêtant à jouer la finale des dieux dans des arènes divines. "Aimable", "peu charismatique", "angoissé", peu sûr de lui et gaffeur, son "projet de paix mondiale", est un échec car il n'a pas donné les armes à son peuple des Dauphins "pour lutter contre ses persécuteurs".
Après la mort de Mata Hari et son procès,endossant la personnalité du romancier Gabriel (tiens un prénom d'ange!) Askolein, il subira moult épreuves (au côté de Delphine, simple mortelle mais vrai "pétillement de neurones) et parviendra à savoir ce qui se cache au-delà de l'au-delà.
Entrecoupé de passages de L'encyclopédie du savoir relatif et absolu d'Edmond Wells, "instructeur" de Michael, ce récit complètement déjanté (on croise Simone Signoret "déesse des Hérons ou Toulouse-Lautrec dieu des "hommes-chèvres"; les Anges ont des "slogans"...) est très imaginatif et plus profond qu'il n'y parait au prime abord.
Sous le couvert d'un humour corrosif et de l'auto dérision, ce roman un (gros) brin fantastique, parle de mondes parallèles, d'adversité,de compétition et de mégalomanie (Michael "élève dieu" sait qu'il y a une entité plus grande que lui), de qui écrit l'histoire,du pouvoir de l'imaginaire,des épreuves à surmonter pour atteindre la sagesse et la "qualité de l'âme". le mystère des dieux interroge qu'est-ce que la vie? qu'est-ce que la mort?, qu'est-ce que l'au-delà?,"qu'est-ce qu'un homme?", qu'est-ce qu'un dieu?, qui est Dieu? et y-a-t-il un plus que Dieu lui même?
Nous retrouvons ici avec plaisir l'ami Raoul Razorbak rencontré dans Les thanatonautes, dont le slogan était "Ensemble contre les imbéciles" et "En avant vers l'inconnu".
Et nous retrouvons surtout ici le brillant Bernard Werber qui a obtenu le grand prix des lectrices de Elle roman 1993 avec le jour des fourmis.
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Le dernier volet d'une superbe trilogie de cet auteur à l'imagination feconde ici c'est un reve presqu'un conte que nous livre Werber et je me suis régalé j'ai ppresqu'eu l'impression de voyager avec l'auteur dans son imagination, bref un beau livre bien documenté , je vous le conseille !
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Si Bernard Werber ne se renouvelle pas rapidement je doute d'acheter encore un de ses livres. Ce sont toujours les mêmes choses qui reviennent dans ses romans. On finit par se lasser. Et pourtant, j'ai failli avoir un tout autre avis. En effet j'étais persuadé d'avoir trouvé la fin du livre, tellement ça semblait évident et, au final, il a choisi une option toute autre que celle à laquelle j'avais pensé. Cela mis à part, j'ai été énormément déçu. En fait, Werber m'a mis très en colère. Il tombe dans la facilité, j'ai trouvé la fin nulle. Pour ne rien arranger – je l'avais déjà remarqué dans ses précédents livres – Werber a un ego hors du commun, je dirais même qu'il tombe dans la mégalomanie. Je suis d'autant plus déçu que le sujet allié au talent de Werber auraient pu aboutir à quelque chose de vraiment grandiose. Pétard mouillé !!!
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Dernier tome du cycle des Dieux qui ne m'a pas déçu. J'ai adoré les trois volumes. Werber nous plonge dans son univers avec ses codes et son style, mêlant la mythologie, aux personnages célèbres et à aux personnages fétiches de ses propres romans. L'histoire se déroule comme un roman d'aventure où la réalité et la récurrence des évènements, sorte de fatalité, sont omniprésentes. Quoique l'on fasse, quelque soit la manière dont on bat les cartes, les évènements s'enclenchent de façon immuable.
J'ai aimé également le suspens autour de l'oeil et la chute, très bien trouvée.
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Je n'avais pas aimé les deux précédents tomes, mais j'ai quand même voulu terminer cette histoire, sait-on jamais, j'aurais pu être surpris. Et bien pas du tout, la fin, que l'on devine très tôt, n'est vraiment pas bonne et donne l'impression que l'auteur n'a pas su comment terminer son histoire. Finalement, cette suite des aventures de Pinson n'est pas aussi bonne que Les Thanatonautes et L'empire des anges.
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A croire que j'ai un problème avec les fins de trilogie de Bernard Werber. Mais je pourrais également poser cette hypothèse : "Et si Bernard Werber n'était pas fait pour écrire des trilogies ?"

Le Cycle des Dieux, est donc un triptyque faisant suite au Cycle des Anges (composé lui de deux tomes). Cela nous amène donc à cinq romans apparemment intitulé "La Pentalogie du Ciel". Mais là où dans le Cycle des Anges les tomes peuvent se lire relativement bien indépendamment les uns des autres, dans le Cycle des Dieux ce n'est pas le cas.

Et malheureusement, à l'instar de la Trilogie des Fourmis, le dernier tome, concluant la saga se révèle assez décevant. Pourquoi ? En lisant le roman, on a la désagréable impression que l'auteur ne sait plus quoi inventer pour parvenir à sa conclusion. On tourne en rond, une impression de déjà-vu s'impose dans notre esprit et on a qu'une hâte, connaître le fin mot de l'histoire.

Là aussi, bien que tout à fait dans l'esprit et la continuité de ce que Bernard Werber a déjà produit par le passé, la révélation finalement est un chouïa attendue. Pour autant, elle reste sympathique et amusante et porte à une certaine réflexion.

Bon je passerais sur le style étant donné que je n'aime pas du tout la plume de Bernard Werber et ce depuis ma première lecture. Heureusement, le fond peut sauver pas mal de chose ! Sauf qu'ici, c'est pas vraiment le cas.

Alors oui j'ai adoré les deux tomes ouvrant cette trilogie, oui j'ai adoré cette idée de côtoyer les dieux mais aussi des personnalités et célébrités, oui l'encyclopédie du savoir relatif et absolu qui émaille beaucoup de romans de Werber m'a toujours autant passionné, oui je voulais à tout prix découvrir l'ultime vérité et oui...il s'agit encore une fois du tome de trop !

Bien heureusement pour moi, ce dernier tome du Cycle des Dieux est bien plus digeste et rapide à lire que celui concluant la Trilogie du Fourmi. Comme quoi tout n'est pas si noir !
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J'avoue que j'étais assez sceptique en commençant ce livre car le tome précédent ne m'avait pas du tout convaincue. Pour tout dire, je trouvais que cette série commençait à devenir ennuyeuse. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai mis autant de temps à me décider à lire ce dernier tome (au moins 8 ans).

Et effectivement, étant donné que les 100 premières pages sont totalement dans la continuité du tome précédent, je commençais à m'impatienter et à penser que ce tome serait aussi agaçant et pour tout dire, plutôt barbant.

Mais en réalité, à partir de la page 100, un gros retournement de situation a ravivé mon intérêt, et à partir de là, l'histoire m'a happée et m'a transportée.

En effet, il arrive à nouveau plein de choses nouvelles et inattendues au héros, et c'était exactement ce que j'espérais.
Bien sûr, dans la multitude d'événements qui surviennent dans ce roman, je n'ai pas adhéré à tout, certaines choses m'ont même un peu chiffonnée ou agacée, mais dans l'ensemble, j'ai beaucoup apprécié ma lecture. Pour tout dire, je crois qu'elle m'a réconciliée avec les romans de Werber, que je trouvais assez décevants et lassants, depuis quelques années.

Et puis, comme toujours, l'auteur nous fait réfléchir à travers son histoire, et nous apprend énormément de choses, par le biais de l'Encyclopédie du savoir Relatif et Absolu, dont les articles sont disséminés de façon régulière tout au long du roman, entre deux chapitres de l'histoire principale. Dans ce roman, le thème des articles de l'Encyclopédie est surtout centré sur les différentes mythologies et religions du monde entier - mais pas seulement. C'est une particularité des romans de Werber que j'ai toujours aimé, et là encore, j'ai vraiment apprécié ces "intermèdes" tous plus intéressants et instructifs les uns que les autres.

Quant la fin elle m'a à la fois un peu déçue et fait sourire. Mais en fait, elle est logique, et ne m'a pas étonnée de la part de l'auteur. C'est une pirouette bien dans son style, que chacun appréciera selon sa vision des choses et surtout, ce qu'il attendait du dénouement...
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Quand j'ai vu ce bouquin, je me suis dit "Tiens, voyons ce que notre Narnard national pense des Dieux et de la religion".

Le démarrage sur cette école de Dieux où différents Dieux apprentis s'entraînent sur des planètes brouillons, de tests (mais pourtant bien réelles) est très intéressant. On voit les différents leviers utilisés par ces élèves pour étendre et faire prospérer leur religion.

Ensuite cette quète pour savoir qui est Dieu, et le Dieu du Dieu et bref vous avez compris ça peut être long.
Je me demandais bien comment tu allais bouclé cette histoire pour trouver le Dieu ultime.
Et ça ne m'a pas déçu, bien au contraire. Une très jolie fin.

Merci
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