Ce que j'ai aimé :
- des images grand format pour saisir les émotions
- des oeuvres aux supports variés : sculptures, tableaux, photographies...
- des cartels clairs
- une organisation chronologique qui va du VIIIè siècle av J.C. au XXIè siècle
- autant d'émotions que d'oeuvres (c'est-à-dire 40 !) : tristesse, honte, chagrin, déception, sérénité, souffrance, tendresse, secret, mélancolie, désespoir, rêverie, joie, écoeurement, amour, peur, fureur, détresse, angoisse, surprise, ennui, peine, horreur, langueur, inquiétude, douceur, etc.
- des textes courts et bien pensés pour chaque oeuvre : un titre évocateur, des commentaires/analyses qui incitent à observer l'oeuvre et à s'interroger ou imaginer, une partie liant l'artiste à son oeuvre et/ou son temps.
Ces éléments permettent des entrées diverses pour un travail en classe : le vocabulaire élargi des émotions/ressentis, l'histoire de l'art, le récit d'invention ...
A savoir avant de proposer aux enfants :
- quelques oeuvres sanguinolentes : "Tête de Méduse" de Caravage pour l'effroi, Saturne dévorant un de ses enfants" de Goya pour "la fureur" et " "Judith et Holopherne" d'
Artemisia Gentileschi pour le dégout. Certes ce dernier produit l'effet escompté mais son réalisme, de surcroît en grand format, peut être vécu comme une agression.
A cause de ce dernier point, je ne le mettrai pas en rayon du CDI du collège (les livres y sont en libre accès sans forcément d'accompagnement). Dommage car il me semble tellement important que les jeunes sachent mettre des mots sur les maux et la majorité de ces oeuvres apportent un éclairage sur tant de ressentis.