Memory, (…), is the diary that we all carry about with us.
Tant qu’il s’agit du piano, je me fie entièrement au sentiment. Je ne m’en méfie que dans la vie.
Algernon. Eh bien, tout d’abord, les jeunes filles n’épousent jamais les hommes avec qui elles flirtent. Elles pensent que ce n’est pas bien.
Jack. C’est absurde !
Algernon. Pas du tout. C’est une grande vérité. Cela explique le nombre invraisemblable de célibataires que l’on voit partout.
JACK : Ce beau gâchis, c'est, je suppose, ce que tu appelles du bunburysme ?
ALGERNON : Exactement, et c'est un merveilleux exemple de bunburysme. Le plus merveilleux de toute ma carrière.
JACK : Eh bien, tu n'as rigoureusement pas le droit de venir bunburyser ici.
ALGERNON : C'est absurde. On a le droit de bunburyser là où on en a envie. Tout sérieux bunburyste sait cela.
Acte III.
Chasuble. Vous apprenez l’économie politique, Cecily ? L’éducation des jeunes filles d’aujourd’hui est merveilleuse. Je suppose que vous savez tout des relations entre le capital et le travail ?
Cecily. Je crains de ne rien savoir à ce sujet. Tout ce que je sais concerne les relations entre le capital et l’oisiveté – et ce ne sont que mes observations personnelles. Je pense donc qu’elles sont fausses.
Miss Prism. Cecily, vous parlez comme un socialiste ! Et je suppose que vous savez à quoi mène le socialisme ?
Cecily. Bien sûr ! Il mène à une conception rationnelle du vêtement. Et je suppose que quand une femme est habillée rationnellement, alors, on la traite rationnellement. Et elle le mérite sans doute.
Acte II
ALGERNON : Cecily, vous êtes un ange ! Ne puis-je vous revoir avant mon départ ?
CECILY : Miss Prism et moi-même serons de retour ici après déjeuner. L'après-midi, mes cours ont toujours lieu sous l'if.
ALGERNON : Ne pouvez-vous inventer quelque chose pour éloigner Miss Prism ?
CECILY : Vous voulez dire inventer un mensonge ?
ALGERNON : Oh non, pas un mensonge, bien sûr. Simplement quelque chose qui n'est pas tout à fait vrai mais qui devrait l'être.
Acte II.
Mon cher, j'adore entendre dire du mal des membres de ma famille. C'est la seule chose qui me permette de les supporter. La famille, ce n'est qu'une foule de gens assommants, rigoureusement incapables de vivre convenablement et de pressentir le moins du monde quand il est temps de mourir.
ALGERNON : Toutes les femmes finissent par ressembler à leur mère : voilà leur drame. Mais cela n'arrive jamais aux hommes : voilà le leur.
ALGERNON : Mon cher, j'adore entendre dire du mal des membres de ma famille. C'est la seule chose qui me permette de les supporter. La famille, ce n'est qu'une foule de gens assommants, rigoureusement incapables de vivre convenablement et de pressentir le moins du monde quand il est temps de mourir.
ALGERNON : Il est absurde d'avoir des idées arrêtées sur ce que l'on doit lire ou non. On devrait tout lire. Plus de la moitié de la culture moderne repose sur ce qu'on ne devrait pas lire.
(ALGERNON : It is absurd to have a hard and fast rule about what one should read and what one shouldn't. One should read everything. More than half of modern culture depends on what one shouldn't read.)
Acte I.