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4,14

sur 14169 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai ouvert ce livre sans idées préconçues, ne m'étant jamais intéressée à l'oeuvre de l'auteur car je n'aime pas particulièrement le dix-neuvième siècle anglais. Je me suis décidée à découvrir ce roman célèbre pour valider le W de mon abécédaire, car j'ai vu qu'il était disponible dans les gratuits de l'abonnement Audible. On peut écouter un audio en faisant autre chose et j'apprécie particulièrement ce format.

J'ai été très déçue de cette découverte. J'ai eu l'impression qu'il ne se passait pas grand chose, qu'il y avait d'innombrables longueurs et j'ai détesté les personnages, aucun n'est attachant. La forme m'a particulièrement déplu, je ne sais pas si cela correspond au texte original ou si c'est dû à une traduction ancienne, les nouvelles éditions des oeuvres tombées dans le domaine public n'étant pas forcément gratuites. le texte est poétique et présente quasi systématiquement une syntaxe inhabituelle, on ne parle que de blanches mains, de noirs cheveux etc. Je n'aime déjà pas la poésie, mais là j'ai vraiment saturé.

L'action est bien vite résumée et l'essentiel du livre se passe en verbiages et discussions mondaines entre Lord Henry et Dorian ou avec d'autres personnages. Les deux hommes se sont rencontrés alors que le jeune homme posait pour son ami Basil, un peintre qui s'était entiché de lui et en avait fait sa muse. Dorian est alors un adolescent très beau et naïf. Harry est séduit par son innocence et entreprend de faire son éducation. Dorian émet le voeu de garder sa fraîcheur et que le portrait vieillisse à sa place. Il sera exaucé, toutefois comme Harry est un manipulateur qui pervertit Dorian, le portrait ne tarde pas à s'enlaidir.

Les personnages sont plus qu'antipathiques, en particulier Dorian et Harry, Basil jouant un rôle moins important. Harry, sous prétexte de légèreté est totalement immoral, seul compte le plaisir immédiat, il refuse toute responsabilité. Dorian est au départ un adolescent naïf, mais il ne lui faudra pas longtemps pour mettre en pratique les conseils de son ami et de manière encore plus immorale. Il ne vit que pour son plaisir et se fiche complètement des dégâts qu'il cause chez les autres, de plus il est complètement narcissique. Il prétend qu'avant de rencontrer Basil il ignorait sa beauté, donc c'est la faute de ses deux amis s'il a perdu son innocence et sa bonté, bien sûr nos problèmes sont toujours de la faute des autres ! Harry a la langue trop bien pendue, mais il se comporte moins méchamment alors que Dorian prend au pied de la lettre ses affirmations et le surpasse dans leur mise en pratique.

Dans le roman les femmes sont traitées comme des êtres inférieurs et stupides, juste des potiches dans la haute société, ce qui montre le peu d'estime que Wilde leur portait. Il se montre aussi antisémite par son mépris et ses descriptions du patron du théâtre. Je crois que je n'ai pas aimé grand chose dans ce roman, ni la forme, ni le fond. Je peine à comprendre les avis très positifs à son sujet, je suis passée complètement à côté.

Lien : https://patpolar.com/
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Faut-il juger un livre dans le contexte de son époque ou bien en fonction de ses propres codes du moment ?

Éternel débat ! Pour couper court, je me pose la question habituelle : ai-je eu du plaisir à cette lecture ?

Le constat est sans appel, je me suis un peu (beaucoup) ennuyé. Trop de longueurs, de circonvolutions, d'aphorismes (de quoi fournir les grosses têtes pendant des années encore).

Non pas que le cynisme affiché, la misogynie ou le paradoxe me gênent, je trouve ça plutôt amusant parce que complètement désuet (du coup, je replace cet aspect dans le contexte de l'époque), mais tout ça semble finalement prétentieux et vain.

Pourtant l'histoire, dans un format beaucoup plus court et un style moins ampoulé, aurait eu beaucoup d'attraits.
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Toute impatiente d'enfin lire ce classique dont tout le monde connait au moins le titre, je suis finalement déçue de lecture. Je m'astreignais à lire au moins un chapitre par jour, et cela devenait au fil du temps ma corvée quotidienne, dont je m'acquittais à contre-coeur.

Si l'ambiance malsaine déjà évoquée dans les commentaires ne m'a pas dérangée, j'ai moins apprécié son aspect philosophique qui desservait l'histoire. le rythme est quant à lui difficile à suivre : au début trop lent, et à la fin trop rapide, les évènements s'enchaînent sans que la chronologie ne soit très claire pour le lecteur.

Un très bon postulat de base qui s'avère finalement mal exécuté, ressemblant davantage à un pamphlet contre la bonne morale qu'au roman mystérieux et onirique que j'attendais.
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Certes ce livre est bien écrit, le scénario est plutôt pas mal. Mais pour moi ça n'a pas fonctionné.. trop de longueur, trop ennuyant, rien n'est vraiment dit. Peut-être pour l'époque il était audacieux, mais j'ai été déçue, les personnage sont malsains, on a du mal à rentrer dans l'histoire.
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Ce livre, c'est l'histoire d'un jeune homme extrêmement beau, naïf et influençable qui est hanté par son double maléfique : le portrait de Dorian Grey. le personnage fait de ce portrait une obsession morbide, qui transforme sa vie en cauchemars. Ce double maléfique sert presque à l'auteur de support pour une réécriture du mythe de Narcisse.
C'est finalement un roman d'apprentissage mental, sur la "déchéance d'un ange" perverti par sa propre réflexion égoïste. (cette citation est prise d'une critique de Babelio, j'ai trouvé cette description très parlante)

Pour moi, cela reste un classique, caractérisé par un langage dont je n'ai pas l'habitude et une conception des péripéties difficile à suivre (surtout que j'ai dû attendre le chapitre 11/20 pour enfin trouver l'histoire intéressante). Mais les références culturelles sont bien amenées et n'alourdissent pas le propos car elles approfondissent le personnage : grand insatisfait de la vie, prêt a boire la culture du monde, Dorian s'investit dans toute une panoplie de culture, religieuse, sensorielle, musicale qui le remplissent un temps mais qui le laisse toujours aussi vide qu'au départ. C'est en résumé l'histoire de la vie vaine d'un homme riche, qui s'ennuie et qui prend peur du temps qui passe.

Je regrette que la passion qui lie les trois hommes ne soient assouvie, ou bien l'est-elle pour l'époque mais cette sensualité inexplorée, pourtant là, toujours mise sous silence, est un peu frustrante.
De même, lorsqu'on se concentre sur les réflexions menées par les différents personnages, je trouve qu'elles sont lancées, comme ça, comme de petits bouts de pensées de l'auteur, mais pas vraiment approfondit. Cela colle avec les personnages et leurs discussions mondaines mais c'est parfois frustrant. le livre contient beaucoup de menues réflexions sur la vie, sur les individus, dont un point de vue sur les femme révoltant, mais ces discussions mondaines sont ponctuées de quelques piques délicieuses et drôles.

Dans le livre, il fait un encart sur sa généalogie qui me rappelle la théorie de l'hérédité de Zola par certains aspects.
En tout cas, c'est une sacrée descente aux enfers que nous montre Wilde avec son personnage principal. Je n'irai pas jusqu'à dire que je l'ai détesté, mais plusieurs fois je me suis exclamée d'indignation pendant ma lecture. de plus, dans la personnification du double Dorian Grey du tableau, je retrouve un peu de la Vénus d'Ille de Mérimée.

Finalement c'est un livre dont les traits fantastiques m'ont mis mal à l'aise, surtout à la fin. J'ai même souhaité la mort d'un personnage, ce qui ne m'étais jamais arrivée auparavant.
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Je me devais de lire ce livre car c'était le roman préféré de plusieurs personnes que j'ai connues. Eh bien je dois dire que je ne peux pas les comprendre ! La tournure des phrases est sympathique mais l'intrigue est vraiment déplorable, certains descriptions et dialogues inutiles et le portrait psychologique finalement assez superficiel. Je ne me suis attachée à aucun des personnages. Je n'ai ressenti absolument rien à part du cynisme vide... cela manque de teneur et de poigne. Je n'ai pas pu explorer l'univers du mal et du péché comme Oscar Wilde essayait de transmettre. J'ai l'impression que l'auteur essayait de combler les pages. Au final, je me suis forcée à finir le roman, histoire de...
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Le portrait de Dorian Gray faisait partie des "livres à lire avant de mourir", c'est fait !
Quand j'ai commencé cet ouvrage, j'ai très vite pensé à La peau de chagrinDe Balzac que j'ai lu il y a un peu plus d'un an. Il y a beaucoup de similitudes (Pacte faustien, regret d'avoir conclu le pacte, roman fantastique, mais aussi philosophique...) et comme dans La Peau de chagrin, j'ai eu beaucoup de mal avec l'aspect fantastique. Il y a dans ces 2 ouvrages beaucoup de réflexions philosophiques, trop ?
Vers la fin du roman, cela m'a aussi rappelé Thérèse Raquin de Zola, pour une raison que je ne peux révéler sans spoiler le futur lecteur, mais la réaction, les sentiments de Dorian Gray face à un évènements m'ont rappelé la réaction des personnages de Thérèse Raquin.
Au final, je n'ai pas forcément beaucoup apprécié cet ouvrage, mais je suis très contente de l'avoir lu.
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J'attendais de lire ce roman avec impatience. J'aime la littérature classique et j'aime la littérature anglaise.

J'ai été très déçue de ma lecture. Je n'ai pas du tout accroché aux personnages. Celui qui m'a paru le plus humain était Basil Hallward, le peintre du fameux portrait. Mais sa fin tragique a fini par complètement me faire lâcher la lecture. Je n'ai pas aimé non plus Lord Henry et ses discours très machistes, anti-féministes. Je l'ai trouvé insupportable, orgueilleux, hautain. Chacune de ses paroles se rapporte à la femme comme objet, comme la cause du malheur des hommes, il dit même "Nous les avons émancipé, mais elles restent des esclaves qui cherchent leur maître" ou alors "elles sont adorablement artificielles, mais n'ont aucun sens artistique" . Dès qu'il ouvre la bouche c'est pour se plaindre des femmes. Et venons en au fameux Dorian Gray. Il m'a été antipathique depuis le début. Ce jeune homme narcissique tellement violent et irrationnel dans son comportement. Comment s'attacher à un être aussi vil et froid ? Il se décrit lui-même "seuls les êtres superficiels ont besoin de plusieurs années pour se débarrasser d'une émotion. Dès qu'un homme est maître de lui, il peut aussi aisément faire cesser une douleur s'inventer un plaisir. Je refuse d'être à la merci de mes émotions. Je veux m'en servir, en jouir, et les dominer." C'est un être malsain et calculateur.

Et puis l'histoire en elle-même ne m'a pas vraiment convaincu. Était-ce parce que les personnages étaient repoussants ? Mais cette idée de portrait magique "Ce protrait serait pour lui le plus magique des miroirs. Comme il lui avait révélé son corps, il lui révèlerait son âme." J'ai tout d'abord pensé que Dorian Gray était schizophrène. Cela rend l'atmosphère assez lourde et noire, sans échappatoire.

Si ce n'est la très belle plume d'Oscar Wilde. J'ai aimé la découvrir et je n'ai pas été déçue. Ses descriptions fleuries et très imagée au début du roman, sa façon de dépeindre le printemps et la campagne, sa description des visages et des émotions qui les traversent est très belle, notamment dans la première moitié du roman.

Mon avis ne correspond pas du tout à la majorité des critiques. Mais je n'ai vraiment pas accroché à ce roman.
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Je suis assez mitigée sur ce roman.
Je pense tout simplement qu'il est trop philisophique pour moi.
En effet, une grande partie du roman sert à exprimer des points de vue sur la vie, les personnes... et cela m'a lassée. Vers la fin je lisais ces passages en diagonale.
Finalement j'ai trouvé que l'histoire de Dorian Gray était secondaire par rapport à toutes ces réflexions mais c'était volontaire de la part de l'auteur donc c'est seulement que ce n'est pas type d'ouvrage pour moi.
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