Le Portrait de Dorian Gray

Comme Basile, mon âme fut totalement fascinée par ce cher et tendre Dorian, mais surtout par le style absolument exquis d'Oscar Wilde. Son écriture est toute en poésie et nous immerge dans une divine élégance du langage. Chaque chapitre devient une scène, un véritable tableau où le Lecteur peut littéralement toucher, caresser la préciosité des objets, entendre le bruissement des feuilles au creux du vent, assister à la mystérieuse vie des différentes créatures qui peuplent les jardins, percevoir les jeux d'ombre et de lumière, ou encore deviner les différents parfums floraux qui se confondent avec celui de la peinture. le sensuel de la nature et des objets précieux possède le don de pouvoir faire jouir un lecteur vouant littéralement une adoration à la Beauté !

C'est cette même Beauté, cette même préciosité des objets et de la nature que l'on retrouve dans la série Penny Dreadful ! Lorsque Dorian apparaît à l'écran, il est certes, toujours élégamment vêtu, mais il est aussi toujours entouré d'un décor absolument splendide ; celui de la salle des portraits et celui du sublime jardin botanique, pour ne citer que les principaux. le lecteur retrouve ainsi son propre plaisir des sens lorsque, par exemple, Dorian respire les fleurs dudit jardin, lorsqu'un des personnages l'interroge sur les nombreux parfums qu'il possède ou encore lorsque ce dernier se plaît littéralement à écouter de la musique. On assiste à la jouissance que le Lecteur a connue en lisant Wilde et au plaisir de se délecter de ces merveilleuses mises en scène picturales. le roman est ainsi : il devient lui-même Précieux, Plaisir, Délicatesse, Beauté, Peinture, il devient lui-même Image !

« Là, tout n'est qu'ordre et beauté
Luxe, calme et volupté » - Charles Baudelaire

Je n'avais auparavant jamais lu Oscar Wilde et j'en suis agréablement surpris

Il nous offre là, un mythe de Narcisse revisité à la sauce british, avec un Dorian Gray devenu fou par amour de lui-même

Tout est tourné autour du culte de la beauté, de son importance, du rapprochement qu'elle a avec la bonté, à savoir si le mal se retranscrit sur notre visage

Chaque personnage principal est bien construit, je me suis vu plusieurs fois relire les monologues de Lord Henry tant ils sont emplis de philosophie et de nombreuses sur l'art, la vie, les femmes, l'humain, la beauté, etc.

Le récit nous transporte, les références à la mythologie sont plus qu'abondante et les discussions ave les personnages secondaires sont toute aussi intéressante que l'histoire principale

Il nous de permet de réflechir sur beaucoup de choses dont la gravité que nos péchés peuvent avoir sur nous même

Note :🫅🏼 / 20
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Une façon très originale de dépeindre le bien et le mal, un bouleversement des codes attribués à ces choses, la beauté traditionnellement associée au bien est ici attribué au mal, la jeunesse qui est habituellement l'image de l'innocence et de la pureté ne l'est pas ici… Un très beau roman à lire et à relire, à n'importe quel moment de sa vie.

Je vais essayer de parler d'un chef d'oeuvre de la littérature anglaise, le Portrait de Dorian Grey de Oscar Wilde, tellement de choses on déjà été dites sur ce roman, par des milliers de lecteurs.
Je n'ai pas grand chose de plus intéressant ou pertinent a dire dessus, mais comment rester sans rien dire sur une merveille tel que ce livre datant de 1891?
Simplement je ne peux pas, c'est un de mes livres préférés de tous les temps, un livre qui nous plonge dans le Londres de la fin du 19e siècle avec les dandys, l'hédonisme, décadence et l'éternel question face au vieillissement et a la perte de la beauté.
La toute première fois que je l'ai lu, je pense que, je n'avais pas assez de maturité pour comprendre ou voir que c'est remplit de propos misogynes. La sexualité des protagonistes, des 3 qu'à mon sens étaient gays ou bi. La perte peu a peu de l'humanité de Dorian, en fait je l'ai lu parce-que c'était "obligatoire" en cours. 😅
Mais même sans la maturité adéquate, je l'avais adoré et cela reste toujours le cas !
Dorian Grey se jeune homme dans la fleur de l'âge, si beau et charismatique séduit femmes et hommes. Beauté, futilité et narcissisme sont pour moi les mots qui définissent Dorian ( j'adore ce prénom) jusqu'à ce que ce qui est beau devienne moche et cruel faisant de lui un meurtrier.
Et si un.e auteur.e de romance écrivait le Portrait de Dorian Grey on aurait ce que Oscar Wilde n'a pas fait... Écrire du Spicy, smut, c*l entre ces trois hommes., mais aussi avec des femmes de diverses classes sociales. Allant de Sybil, cette jeune femme actrice dans un théâtre de bas quartier et qui vole le coeur de Dorian. En passant par une duchesse... Bref, c'était le 19ème siècle et Oscar Wilde ne pouvait se permettre d'être explicite. Un récit ou l'érotisme a mon sens même s'il n'est pas explicite on le trouve dans le subjectif des mots, ce qui le rend probablement plus beau.
Henry par son langage cynique captive Dorian, tient en "otage" Basil. Henry et Basil, 2 hommes qui ont peu de choses en commun si ce n'est l'attrait /amour/ envie pour Dorian.
Et Dorian qui avait une des plus belles âmes, aussi belle que sont apparence, une âme qui noircira au contact de Basil et Henry, l'un parce-que il a créé le Portrait et l'autre qui lui fera remarquer que la beauté juvénile est éphémère.
Un récit avec une pointe de fantasy, un récit avec une grande pointe de sexisme, misogynie, surtout celui de Henry. Mais quel chef d'oeuvre, un que tout le monde devrait lire.

Ayant récemment pris la résolution de lire davantage d'ouvrages de littérature classique, je me suis "attaquée" à ce monument d'O. WILDE, qui m'intriguait depuis longtemps.
Comme j'ai bien fait!
Evidemment, il s'agit d'une lecture exigeante, le vocabulaire, les temps utilisés et les tournures de phrases étant ceux d'une époque révolue, mais quelle exquise sensation que cette petite berceuse langagière qui fait amèrement regretter cette langue de jadis, qui se meure un peu plus chaque jour sous les coups de l'écriture inclusive, du language SMS et du nivellement par le bas...

Je dois confesser que certains passages constituent une mise à l'épreuve du fait de leurs longueurs et que j'ai pu, à l'occasion, sauter quelques paragraphes (notamment un chapitre où les descriptions, certes poétiques, sont longues et assez inintéressantes) mais cela n'ôte en rien son caractère exaltant au récit!!

Le propos est profond, la réflexion métaphysique: "il avait prié pour que le portrait portât le fardeau de ses jours et que lui-même conservât la splendeur impollue d'une éternelle jeunesse! Tout son échec venait de là. Il aurait mieux valu pour lui que chaque péché de sa vie lui apportât son châtiment sûr et rapide. La punition purifie". Tout est là. Une fiction philosophique si je puis oser un qualificatif, par nature réducteur.

J'ai adoré cette lecture, qui me convainc encore davantage, si cela était nécessaire, des vertus - et donc de la nécessité - d'étudier, au collège et au lycée, les grands auteurs de la littérature classique.

Prochain arrêt: l'assommoir d'Emile ZOLA.

Un livre qui manquait à ma culture... et que j'ai trouvé tout simplement exceptionnel : magnifiquement écrit évidemment, intrigant, émouvant, drôle, cruel. Je crois que je vais mettre un peu de temps à m'en remettre ! Et je comprends pourquoi c'est devenu mythique.

Je viens de terminer ce livre, que j'ai mis du temps à lire, en fait. C'est assez dense, j'ai eu l'impression de devoir m'arrêter ici et là pour réfléchir car c'est bourré d'aphorismes et de réflexions sur l'art et la vie.
Je crois que le fait de ne pas décrire plus que ça les vices de Dorian permet au roman de traverser les âges (et de ne pas vieillir ? ) car on y met ce que l'on veut et évite d'être trop démodé.
Ce qui pouvait choquer à une certaine époque ne choquerait plus aujourd'hui.
J'ai trouvé le personnage de Sir Henry détestable en tentateur. En même temps on voit que c'est dans la nature de Dorian Gray d'adhérer finalement à ses thèses. On peut se dire qu'étant jeune, ne se connaissant pas, il peut tenter des expériences, tenté et initié par un mentor.m qui lui met le pied à l'étrier.
Mais passé un certain point, il est lui même responsable de ses choix. Or, il blame le tableau, puis le livre. Je n'ai pas de sympathie pour Dorian mais je trouve la complexité du personnage très séduisante en tant que lectrice.
Je ne me souvenais plus (car c'est une seconde lecture) du rôle que joue ce livre, d'ailleurs, dans l'histoire. Cet attachement à cet objet source d'inspiration.
Sur GR, un des reviewers dit qu'Oscar Wilde considérait que les gens le voyaient comme Sir Henry, que lui même pensait être comme Basil et qu'il aurait aimé être comme Dorian Gray.
Je le relirai très certainement !

Un grand livre bien sûr, mais à la lecture assez éprouvante. Des passages assez terribles mais vrais sur le privilège de la jeunesse, "le seul bien digne d'envie". Finalement, la pensée dandy de Lord Henry est très actuelle, l'obsession des apparences, du visible. Une lecture qui peut être un peu déprimante.

Un livre que je voulais lire depuis très longtemps, que quand je l'ai vu sur audible j'ai tout de suite sauté sur l'occasion. J'ai étais vraiment envoûté par ce Dorian Grey très beau et mystérieux, il en a brisé des coeurs. Je comprends pourquoi tant de questions et d'oeuvre faites sur ce roman.