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3,93

sur 374 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je l'ai trouvé long au début… pour vraiment aimer à la fin ce qui fait que je quitte ce livre sur une note positive. Il y a beaucoup de digressions dans ce récit et on se perd un peu parfois dans des détails superflus (le professeur Peddick et ses poissons), cependant, au fil des pages les longueurs laissent place aux questionnements sur les conséquences de la modification du continuum espace-temps et comment corriger les erreurs qui l'ont entraînée. le sujet est assez complexe et l'on suit les réflexions amusantes du personnage principal, n'ayant accès qu'aux informations dont il dispose. J'ai une appréciation particulière pour la fin, très mouvementée, qui apporte un dénouement inattendu. le thème du voyage dans le temps est parfaitement maîtrisé, le tout agrémenté d'un humour fin ainsi que de citations et références littéraires.
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très fluide, très britannique et absolument dans le ton de "trois hommes dans un bateau" bavard avec beaucoup d'humour et très bien construit
un livre de sf très agréable on retrouve un peu ce style dans "black out" et "all clear" l'aspect dramatique en sus
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J'ai eu une expérience très bizarre avec cette lecture.

Connie Willis est une auteure dont j'entends énormément parler depuis quelques années (depuis que j'ai mon blog en fait), toujours en bien voire en très élogieux, et j'étais très contente que Lynnae me prête son exemplaire du titre susmentionné même si le titre ne m'inspirait guère et que je n'avais fichtrement aucune idée de quoi ça pouvait parler.

Après examen de l'objet il m'est apparu une référence à Trois hommes dans un bateau de Jérôme K. Jérôme, un livre que je n'ai pas du tout envie de lire depuis qu'on me l'a présenté au collègue (et pourtant les cours de français ont réussi à me faire penser que des livres comme Mme Bovary pouvaient me plaire ! La blague…), mais aussi une histoire de voyage dans le temps qui m'inspirait plus, et des péripéties et intrigues cocasses en série, ce qui a achevé de me conforter dans mon choix le choix de Lynnae ma lecture.

Je vais commencer par une évidence pour toute personne feuilletant un peu cet ouvrage : c'est effectivement cocasse, et l'humour alterne entre situations rocambolesques, jeux de mots, répliques qui tuent et personnages burlesques. J'y ai trouvé un côté très British, très plaisant à ce niveau, et j'ai bien ri et souri. Cependant je trouve que ça se délite un peu vers le milieu de l'histoire (quand le narrateur ne souffre plus de son déphasage temporel qui le rend lyrique et lui cause beaucoup de problèmes de compréhension pendant quelque temps), pour revenir vers la fin.

L'intrigue en elle-même tourne autour d'un objet « de quête », à retrouver à toute force : la potiche de l'évêque. Où est donc passée cette maudite potiche, nul ne le sait mais les héros s'escriment à la retrouver sur plus de 500 pages et je dois féliciter Miss Willis d'avoir su tenir une intrigue aussi simple sur autant de temps. Cette intrigue majeure s'accompagne d'une deuxième intrigue : retrouver la Princesse Arjumand, dont je ne vous dirai pas plus dans cette chronique.

Mais. Malgré un début très fun, des personnages attachants, une incroyable incursion dans Oxford (aaaaah Oxford
Lien : https://croiseedeschemins.wo..
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Si vous cherchez un livre d'action il faut passer son chemin avec ce roman, par contre si vous aimez l'humour et les jeux de mots ce livre est fait pour vous.

A travers des voyages dans les temps les historiens étudient l'histoire.. mais qui aurait pensé qu'un simple chat puisse être la cause de distorsions temporelles ? le paradoxe temporel bien évidemment refait l'histoire. Les choses, les objets , les gens changent.

J'ai pris un réel plaisir a lire ce roman grâce aux jeux de mots et aux quiproquo... les personnages sont simples et sympas. de plus de nombreux évenements historiques sont cités, ainsi que des personnages ou des auteurs.. et cela a été pour mon plus grand plaisir.

Bref une touche d'humour dans notre mon de brutes ça fait du bien
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Cette fois-ci, Connie Willis nous plonge, au travers de ce Pavé, dans un récit dans lequel les voyages dans le temps servent véritablement le fil rouge. le roman est une véritable pépite. le rythme est rapide, l'humour omniprésent, les personnages (tant principaux que secondaires) sont attachants, les surprises sont nombreuses, malgré quelques épisodes convenus.

Ces petites déceptions viennent hélas ternir un ensemble pourtant très bien composé. Les dénouements proposés ici sont plus travaillés que dans le Grand livre mais ils restent décevants et prévisibles. Celui qui concerne la cathédrale est d'ailleurs franchement surfait. Dommage, car d'un autre côté, l'auteur parvient à préserver son suspens (notamment pour la potiche de l'évêque).

Mais cela n'ôte rien au plaisir de cette lecture. L'Angleterre victorienne sert ici de cadre à un récit de toute beauté caractérisé par un humour pour le moins mordant. Les adeptes de la saga Retour vers le futur seront ici comblés. L'ambiance très particulière du canotage sur la Tamise, de la vie dans la bourgeoisie est un régal et l'on songe tout de suite aux nouvelles De Maupassant. D'ailleurs mêmes les sous-titres des chapitres sont des clins d'oeil habiles au XIXème siècle...

Outre les voyages dans le temps, le livre est truffé de références qui vont plaire à un très large public. Promis, vous ne verrez plus jamais un chat de la même manière. Idem si vous appréciez les polars et de manière générale la littérature policière du XIXème. A côtés de plusieurs auteurs, Agatha Christie et Arthur Conan Doyle sont assez souvent cités et influent l'histoire à leur manière.

Bien que les passages dédiés au Londres bombardé de la Seconde Guerre Mondiale semblent annoncer le prochain livre, Sans parler du chien peut se lire de manière tout à fait indépendante. Une lecture tout à fait originale qui devrait redonner le sourire à quiconque désire entreprendre cette lecture !
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Une organisation des voyages temporels soumise aux affres burocratico-financières, une ambiance délicieusement british qui fleure bon les romans policiers classiques, une bonne dose d'humour, voici un cocktail bien réussi malgré quelques légères longueurs.
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ou Comment nous retrouvâmes enfin la potiche de l'évêque...
Connie Willis nous enchante avec ce roman, elle utilise le thème classique, et souvent poussiéreux, du voyage dans le temps pour en faire une comédie, so british, des plus réjouissantes; alors qu'elle est américaine. Pour commencer, le personnage principal est un peu surmené, il travaille avec une équipe d'historiens qui s'aident de "sauts" dans le passé pour rebâtir une cathédrale détruite dans les bombardements des années 40, enquêtant par ailleurs sur une relique. C'est pourquoi, Ned Henry est enchanté d'être envoyer dans l'Angleterre du XIXe afin de s'y reposer, canoter sur la Tamise, une petite partie de croquet en perspective, il ne prend pas bien garde à la mission vitale qu'on lui a par ailleurs confiée, résoudre un paradoxe temporel provoqué par une de ses collègues qui, après avoir sauver un chat de la noyade, le ramène par erreur au XXIe siècle, le continuum espace-temps est sur le point de se briser, et c'est un un Ned Henry à côté de ses pompes qui est le seul à pouvoir remettre les choses en place, autant dire qu'il va agir avec la délicatesse d'un éléphant dans un magasin de porcelaine. Ce livre possède un humour bien à lui, j'ai
adoré la reconstitution de l'époque victorienne, la dinguerie de certains dialogues, les personnages dont certains sont décrits comme s'ils sortaient d'un dessin de Daumier et les promenades sur la Tamise qui sont évocatrices de grands classiques de la littérature de cette époque. Comme si Jérome K Jérome, P. G. Wodehouse ou Lewis Carroll s'invitaient chez le trop austère H. G. Welles, en y mettant un joyeux bordel, et transformant l'intrigue en véritable sac de noeuds. Je crois que certains personnages apparaissent dans d'autres romans, mais je n'en connais pas les titres, je ne
sais même pas s'ils ont été traduits.
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Je suis arrivé à ce livre par l'excellentissime série des Thursday Next de Jasper Fforde : uchronie et plaisir gourmand de la littérature (anglaise, en l'occurence). Mon goût pour le XIXème Siècle (déjà dans les romans de Jules Verne quand j'étais [pré]ado) n'est sans doute pas étranger non plus à cet curiosité pour cette histoire d'allers-retours entre un futur proche et l'Angleterre victorienne.
De fait, le décalage entre l'idée qu'on se fait d'une époque et sa réalité quotidienne qui fait qu'un voyage dans le passé est tellement "exotique", le suspense, l'aspect "aventure" des pionniers d'une nouvelle découverte, tout cela rend ce livre captivant.
Je ne regretterai que les (nécessaires) impasses sur certains aspects de l'insoluble paradoxe temporel : à trop vouloir l'explorer et le décortiquer, on finit par se heurter aux inévitables conséquences (dont la seule échappatoire me semble la déplaisante hypothèse d'un destin pré-écrit et inéluctable). Ce sont surtout ces demis-explications ou demis-justifications, qui sont trop ou pas assez, qui coutent à ce roman sa cinquième étoile.
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Du burlesque, du voyage temporel et un chat

Ce roman commence dans un fouillis inexplicable car nous tombons sur ce pauvre Ned Henry en plein décalage temporel. Il doit chercher une potiche pour le compte d'une richissime commanditaire dans les années 40. Mais pour le soigner, ses chefs ont trouvé la solution : l'expédier dans l'Angletter Victorienne à la recherche d'un chat qui, semble-t-il provoque des failles temporelles. Et bien débrouillez vous avec ça pour vous y retrouver.

Je ne dirai qu'une phrase : ne paniquez pas car l'auteure va vous démêler tout cela avec énormément d'humour au travers de situations totalement burlesques qui s'éclaircisseront au fur et à mesure que Ned Henry va se remettre de son déphasage temporel. SI vous aimez les grandes scènes victoriennes où l'on se demande qui va se marier avec qui, avec quelques références aux romans policiers du début du XX° siècle, j'ai envie de vous dire que ce roman est fait pour vous. Il ne faut absolument pas hésiter


Ned Henry, un observateur pas si impartial que cela, et je ne parle même pas du chien

Oui car tout repose sur notre héros qui va tenter de démêler les tenants et les aboutissants de comment un chat (qui est franchement agaçant) va pouvoir sauver l'humanité. C'est ce qu'on appelle l'effet papillon, effet bien connu de tous ceux qui sont férus de voyages temporels. En effet, si l'on bouge un tout petit évènement apparemment anodin dans le passé, va-t-il y avoir un bouleversement total du futur ou du continuum espace - temps, va-t-il rétablir la balance des évènements à force de coïncidences ? Intéressant débat sur la destinée, n'est-ce pas?

C'est dans ces réflexions que Ned Henry va passer la totalité du roman à courir partout pour tenter de réparer les choses, de provoquer des évènements, de sauver le chat... Et je ne vous parle même pas du chien qui prendra un temps considérable de préoccupations et de situations incongrues. Car pour faire une bonne histoire, il ne suffit pas des grandes lignes. Tout est dans les détails. Et ici nous avons été gâtés.
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Après avoir tellement aimé Black Out lu dans le cadre d'une LC en novembre dernier, je m'étais dite que lire « Sans parler du chien » serait une très belle idée. Et bien j'en ressort avec un avis beaucoup moins enthousiaste qu'avec ma première lecture.

Nous sommes toujours dans le thème des voyages dans le temps à but d'observation et de versifier l'histoire, comme ici aller dans le passé pour récolter un maximum d'informations sur un édifice détruit par un raid aérien nazi en 1940.

L'histoire : Après plusieurs voyages temporels, Ned Henry, se voir être obligé de se reposer, en effet, plusieurs semaines se sont passées et pas moins de 18 voyage temporels l'on totalement épuisé. Contre toute attente, Ned va aller se reposer, sur le bon conseil du professeur Dunworthy à l'époque victorienne. le thé servi sous un saule dans de tasses fines en compagnie de filles en robe blanche, servi par un majordome obséquieux prêt à satisfaire le moindre de ses caprices.
Ned arrive comme convenu, mais comme il n'est pas dans une forme olympique, à son arrivée, il s'aperçoit qu'il ne se rappelle plus le nom de son contact en 1888. de plus, il doit avoir une mission avant de prendre son congé forcé, mais là aussi, ses souvenirs sont très flous. Il ne sait plus ce qu'il doit faire... Par le plus grand des hasard, il va tout de même retrouver Verity Kindle, ils sont tous 2 historiens et effectuent de nombreux voyages dans le temps. Elle a sauvé un chat de la noyade et rapporté de cette époque victorienne, une chatte : Princesse Arjumand, ce qui est tout à fait impossible. Il est interdit de transférer quoi que se soit du passé vers l'avenir...

On s'aperçoit assez vite que Ned va devoir remettre l'histoire dans l'ordre étant donné que la disparition du chat à fait que sa propriétaire n'a pas rencontré son futur mari. le seul indice sur lequel Ned va pouvoir appuyer sa recherche est la lettre C du début du nom de ce futur « Monsieur C » que cette femme doit absolument rencontrer, si non la faille temporelle ne se refermera pas. Mais, Ned s'aperçoit aussi qu'à cause de cette faille, il n'est pas arrivé le 8 juin, mais le 10 juin, 3 jours en retard et avec 40 milles de décalage avec son lieu de destination et avec encore plus de déphasage. Il s'aperçoit aussi le court de l'histoire peut changer jusqu'à faire gagner la guerre à Hitler...

J'ai trouvé que ce livre, écrit en 1999, pouvait être un préliminaire à Black Out... Je ne voulais pas faire de comparaison, mais je suis obligé de la faire. J'ai comme l'impression que l'auteur, Connie Willis, a fait un premier essai avec « Sans parler du chien » et qu'elle a revue sa copie avec Black Out. Quoi que, on pourrait tout à fait dire que Black Out pourrait être une suite...

Ce que je reproche à cet opus c'est le manque d'explication. En effet, si on n'a pas lu Black Out et qu'on ne connaît ni le style de l'auteur, ni le milieu dans lequel elle va nous conduire, l'acclimatation au contexte ne doit pas être évident. Dans Black Out, Connie Willis passe pas mal de temps à explique à quoi servent les voyages dans le temps. Elle donne plus de temps au lecture pour s'habituer au thermes utilisés comme : continuum, incongruité … de plus, j'ai trouvé que l'histoire était assez complexe, de plus nécessite une attention très forte et assidue, si non, vous serez vite largué.

Si non, j'ai aimé le contexte et l'époque victorienne. J'ai totalement adoré les personnages animaliers comme le bouledogue Cyril, la chatte Princesse Arjumand, des ryunkins nacrés, des cygnes belliqueux et des pigeons revanchards. Mon préféré va vers Cyril !!! je l'ai adoré !!!
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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