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sur 398 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Gros coup de coeur, « Les Trois médecins » de Martin Winckler

octobre 1, 2013
Après avoir lu et adoré le choeur des femmes, je plonge avec bonheur et délectation dans les trois médecins.

les_trois_medecins



L'allusion aux trois mousquetaires est évidente et Bruno Sachs tombe sur ses trois acolytes comme D Artagnan sur les trois mousquetaires ! Point de capes et d'épées mais la découverte d'un monde tout aussi agressif et fait de manipulations : celui des étudiants en médecine !

On s'attache à ces personnages, on en déteste d'autres et on dévore les 700 pages en quelques heures de lecture !

Comment dire ? J'ai adooooré ! Et je ne cesse de recommander les livres de cet auteur autour de moi. La multiplicité des narrations, le sujet qui nous concerne tous – la médecine, les soignants – les personnages sont autant d'éléments qui me plaisent et plaisent aux lecteurs.

Trop en dire vous gâcherait le plaisir alors seul conseil : allez lire les Trois médecins !

En résumé : un gros coup de coeur !
Lien : http://gourmandisesetplaisir..
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Très cher M.Winckler,
il faut que je vous dise...

Depuis ce jour lointain où j'ai fêté mes onze ans, depuis ce jour où j'ai découvert dans son papier cadeau mon exemplaire des Trois Mousquetaires, depuis ce jour là donc, je suis tombée amoureuse. Fidèlement amoureuse. Follement, violemment amoureuse. de ce roman, de l'oeuvre d'Alexandre Dumas. de D'Artagnan. Surtout de D'Artagnan.
Je suis entrée dans le roman comme on entre en religion.
Je l'aime de la première à la dernière page.
J'en aime l'introduction de Simone Bertière, la préface, la notice historique, le répertoire des personnages que je relis avidement quand j'ai tourné la dernière page du dernier chapitre, pour retrouver encore un peu la présence de mes chers mousquetaires, celle du cardinal, celle de Constance. Et même, oui même celle de Milady.
Les Trois Mousquetaires, je le connais par coeur. Ou presque. J'en possède plusieurs exemplaires et je le relis régulièrement. Quand j'ai envie de voyager dans le temps, quand la monotonie me pèse, quand je vais mal, quand je vais bien, quand D'Artagnan, Athos, Porthos et Aramis me manquent trop.
Des années durant, j'ai traqué les réécritures, les adaptations. J'ai maudit la plupart d'entre elles et voué aux gémonies les réalisateurs qui osaient trahir le grand oeuvre, la Bible. Il n'y a guère que George Sydney que j'affectionne dans cette cohorte...
Alors quand j'ai appris qu'un auteur contemporain -dont j'ignorais tout jusque là, pauvre que j'étais- s'était emparé de Mon Roman (oui « mon » roman) pour en proposer une transposition, j'ai frémi, j'ai tremblé, j'ai dû tempêter contre tant d'insolence et d'effronterie.
Pourtant, je dois bien avouer que j'étais tentée par ces « Trois Médecins », par cette faculté de médecine, par ces années 70, par ces étudiants frondeurs et idéalistes.
Il y avais là-dedans une audace et une originalité qui me déjà me séduisaient bien malgré moi.
Bien sûr quand j'ai acheté le livre, je clamais à qui voulait l'entendre que c'était pour mieux le condamner, ben oui. Et j'y croyais. Pauvre folle.
Monsieur Winckler, je dois vous confesser que dès la première page de votre roman, j'ai été conquise, happée. Je dois vous confesser que j'ai adoré vos Trois Médecins et qu'aujourd'hui, il fait partie de mon panthéon contemporain.
Tout y est.
Les personnages sont parfaits jusque dans leurs défauts. Ils sont une évolution audacieuse mais cohérente des héros originels : Bruno rêveur et insolent, la douceur et la finesse d'André, la bonhomie rassurante et drolatique de Basile, Christophe mystérieux et charismatique... Ils sont eux tels que Dumas les a forgés jusque dans leurs spécialités médicales...
Et tous les autres : Fisinger, royal et pusillanime, et LeRiche, et Mathilde, vénéneuse Mathilde...
Et moi qui attendais avec une fièvre effrayée et impatiente le bidet jaune, les ferrets de la reine (pardon, la parure de stylo de la femme du doyen de la faculté de médecine), je ne peux que saluer le tour de passe passe qui les transporte en 1971 à Tourmens !
Je crois aussi, Monsieur Winckler, que ce qui fait la force de votre roman, c'est qu'il n'est pas qu'une réécriture, qu'un hommage rendu au plus grand des romans d'aventures, qu'il n'est pas qu'un récit d'amour fou, de quête d'idéal et d'aventures romanesques. Non. Il est aussi un roman polyphonique à la construction et à la narration complexes mais toujours maîtrisée, qui cadence le récit avec panache. Il est aussi un roman engagé, politique, social, frondeur, sans concession qui interroge la médecine et sa pratique, mais qui met aussi en avant des questions de société essentielles (et à l'heure où le droit des femmes à disposer de leurs corps se trouve mis à mal, ils font du bien ces bretteurs de faculté à se battre pour cela aussi).
Oh... et votre dernière phrase, hommage discret mais résolu... Je la reprendrai pour clore cette missive : celui qu'il faut remercier pour cet ineffable bonheur de lectrice « c'est vous Monsieur Winckler »...
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Quand la lecture provoque l'émotion, la compassion, la sympathie au sens premier : "souffrir avec".
Ce roman célèbre la vie et ceux qui tentent de nous la garder plus douce, le plus longtemps possible, malgré la maladie, la douleur et la mort qui guette, jamais très loin.
Ce roman est universel car il parle des médecins, des étudiants, des infirmières, des parents, des enfants, des amoureux, des homos, des aides soignants et de la femme de ménage du foyer des étudiants. Tous au même niveau. Eh oui, c'est la vie. Même si certains médecins prennent la grosse tête et deviennent ivres de leur pouvoir de garder la vie et éloigner la maladie.
J'ai vraiment adoré ce livre.
Tous les médecins devraient le lire, pour garder à l'esprit que derrière toute maladie ou accident se cache une personne sensible. Hélas certains oublient.
Tous les non médecins devraient le lire pour garder à l'esprit la difficulté de ce métier, cette vocation. Les dures années d'apprentissage. Les heures qui s'étirent, de jour comme de nuit et le week-end. Les urgences qui empiètent la vie personnelle. Les défaites face à la maladie, le combat contre la mort. Les brimades , les luttes de pouvoir, les collègues qui ne veulent pas ou ne peuvent pas. Les patients qui ne comprennent pas. Les proches qui ne veulent pas comprendre.

Les quatre mousquetaires, principaux personnages de ce roman, sont attachants, terriblement bons, dans tous les sens du terme. Nous pensons médecin, nous grandissons médecin à travers leurs yeux, leurs émotions et leur amitié.
Il est question aussi dans ce livre, de la liberté des femmes, du droit à l'avortement balbutiant, des essais cliniques pas toujours suffisamment encadrés pour les patients, des pratiques jolies jolies des grands labos et des luttes de pouvoir au détriment des soins.

Alors faut-il le lire ? Oui un grand oui. Même et surtout si vous êtes sensibles à la maladie et la souffrance. Pas de scène sanguinolente grand guignolesque ici. De l'humain, rien que de l'humain. Et ça fait du bien. ça me donnerait presque envie d'aller voir mon médecin juste pour le remercier d'être un bon médecin, un bon humain.
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Un énorme coup de coeur, lu sur recommandation d'une autre lectrice qui me sait fétichiste de Dumas. Ce roman est en effet un hommage respectueux, un pastiche délicieux, de l'oeuvre la plus célèbre de Dumas Père. Les Mousquetaires ont troqué la casaque pour la blouse blanche d'étudiants en médecine mais ils restent égaux à eux-même et se battent avec violence contre tout ce qu'ils estiment injuste dans cette fac remplaçant le royaume dans l'oeuvre originale. C'est très riche, de personnages, d'évènements, le lecteur des Trois Mousquetaires retrouvera tous les parallèles avec bonheur, de la reine en épouse du doyen à la folle équipée vers l'Angleterre, d'indignation qui soulèvent nos héros, droit à l'avortement, scandale du distilbène, grandes réformes...
J'ai trouvé la fin moins triste que celle des Trois Mousquetaires mais sinon, le même souffle épique, le même bonheur à le dévorer... Un bonheur!
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On reconnait une bonne histoire au fait que la trame peut être adaptée à des époques et des contextes différents et que les personnages n'en demeurent pas moins bien reconnaissables ce qui fait que le lecteur assidu peut plonger avec un plaisir renouvelé dans leurs aventures.
Grand amateur de séries télé et fan d'Alexandre Dumas, Martin Winckler a choisi d'adapter le roman "Les trois mousquetaires" dans le contexte bien particulier d'une faculté de médecine dans les années 1970 et d'y placer comme étudiant le Bruno Sachs dont nous avons précédemment fait connaissance quand nous nous sommes interrogés sur ce que pouvait être sa fameuse maladie !
Avant de devenir ce soignant plein d'empathie, voire même de tendresse, celui que tout malade souhaiterait avoir à ses côtés, a été jeune et fou, il a aimé, il a vibré, il s'est enrichi de l'expérience de ses aînés qui ont guidé ses pas dans le délicat apprentissage du métier de médecin , en lui évitant les écueils dénoncés avec une vigueur salutaire et illustrés en particulier par l'institution du mandarinat et ses dérives.
Mais surtout , il a eu trois amis... Ce d'Artagnan moderne qui a éprouvé une passion fulgurante pour une belle dont nul n'ignore le destin tragique, a d'abord auparavant fait connaissance avec ses compères autour d'une voiture brinquebalante qui n'a rien à envier au célèbre cheval jaune , et il est même allé en Angleterre pour récupérer un objet précieux, maladroitement offert au mépris du danger (mais non, ce ne sont pas les ferrets , mais un simple stylo !)
J'ai vraiment jubilé tout au long de ma lecture en reconnaissant les passages de l'histoire originale et j'ai admiré la virtuosité de l'auteur qui intègre parfaitement dans le récit ces références littéraires en les parant de nouveaux atours !
Ah, la perfide Mathilde qui fait une Milady tellement crédible jusqu'à la marque d'infamie à l 'épaule !
Mais j'ai aussi été terriblement émue par les témoignages qui émaillent ce superbe texte, qu'ils émanent de Mme Moreno, la femme de ménage au grand coeur, d'Emma, la valeureuse infirmière qui osera devenir médecin et aussi tous ces vieux laissés pour compte dans l'attente de la mort que l'attention bienveillante d'un interne peut ramener à la vie...
Un livre quelque en soit le thème laisse toujours percer un peu de la personnalité de son auteur car dans toute histoire que l'on raconte, on y met toujours un peu de soi.
Je viens de terminer ce livre et je me surprends à espérer qu'un jour je pourrai (peut être grâce à BABELIO ?) rencontrer Martin Winckler pour lui témoigner l'admiration que j'éprouve pour lui à un quadruple titre.
Ainsi qu'il le souligne lui même malicieusement à la fin de son livre, dans chaque médecin, il y a un chercheur , un soignant, un enseignant mais aussi un conteur.
Et pour toutes ses casquettes, je lui manifeste mon estime. Mais c'est bien vrai, les trois mousquetaires, finalement, ils étaient bien quatre ...
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J'avais un peu peur avant de commencer ce pavé car je n'étais pas encore en vacances mais je l'ai bien entamé durant un week end et terminé dans la foulée durant la semaine.

Je me demandais comment l'auteur avait organisé ce roman pour que ce pavé ne soit pas lassant. Cela ne l'est pas du tout car on alterne les narrateurs qui ne sont pas forcément les trois médecins : Mme Moreno qui fait le ménage dans un foyer d'étudiants, M. Nestor ancien appariteur de l'amphithéâtre de médecine, des amis ou des personnages croisés par Bruno Sachs et ses acolytes.

J'ai été heurtée par les propos de certains "grands" professeurs qui parlent de faire sauter un utérus ou un sein....
Heureusement il est aussi beaucoup question de vraie vocation et d'humanité tout au long de ce livre.

L'auteur y parle aussi beaucoup d'amour et de la façon dont ces jeunes personnes vont se construire en tant qu'hommes et en tant que médecins.

Un beau pavé !
Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
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Avec Martin Winckler, j'étais sûre de passer un bon moment de lecture. Cela s'est de nouveau confirmé pour moi. Ma 2ème fille étant interne en médecine interne, ce livre a résonné de manière particulière pour moi parce que j'avais l'impression de revivre ce qu'elle nous disait de sa première année ainsi que des suivantes.
"L'ambition de ce roman polyphonique est non seulement de raconter comment Bruno Sachs est devenu ce qu'il est, mais quel monde, il y a trente ans, a préparé celui que nous connaissons aujourd'hui." Bruno Sachs a le soin chevillé au corps. Il fait la promotion de la médecine humaniste où l'on prend le temps d'écouter ses patients, conscient qu'il y a beaucoup à apprendre de cette manière-là et ça me plait.
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Très cher M.Winckler,
il faut que je vous dise...

Depuis ce jour lointain où j'ai fêté mes onze ans, depuis ce jour où j'ai découvert dans son papier cadeau bleu mon exemplaire des Trois Mousquetaires, depuis ce jour là donc, je suis tombée amoureuse. Fidèlement amoureuse. Follement, violemment amoureuse. de ce roman, de l'oeuvre d'Alexandre Dumas. de D'Artagnan. Surtout de D'Artagnan.
Je suis entrée dans le roman comme on entre en religion.
Je l'aime de la première à la dernière page.
J'en aime l'introduction de Simone Bertière, la préface, la notice historique, le répertoire des personnages que je relis avidement quand j'ai tourné la dernière page du dernier chapitre, pour retrouver encore un peu la présence de mes chers mousquetaires, celle du cardinal, celle de Constance. Et même, oui même celle de Milady.
Les Trois Mousquetaires, je le connais par coeur. Ou presque. J'en possède plusieurs exemplaires et je le relis régulièrement. Quand j'ai envie de voyager dans le temps, quand la monotonie me pèse, quand je vais mal, quand je vais bien, quand D'Artagnan, Athos, Porthos et Aramis me manquent trop.
Des années durant, j'ai traqué les réécritures, les adaptations. J'ai maudit la plupart d'entre elles et voué aux gémonies les réalisateurs qui osaient trahir le grand oeuvre, la Bible. Il n'y a guère que George Sydney que j'affectionne dans cette cohorte...
Alors quand j'ai appris qu'un auteur contemporain -dont j'ignorais tout jusque là, pauvre que j'étais- s'était emparé de Mon Roman (oui « mon » roman) pour en proposer une transposition, j'ai frémi, j'ai tremblé, j'ai dû tempêter contre tant d'insolence et d'effronterie.
Pourtant, je dois bien avouer que j'étais tentée par ces « Trois Médecins », par cette faculté de médecine, par ces années 70, par ces étudiants frondeurs et idéalistes.
Il y avais là-dedans une audace et une originalité qui me déjà me séduisaient bien malgré moi.
Bien sûr quand j'ai acheté le livre, je clamais à qui voulait l'entendre que c'était pour mieux le condamner, ben oui. Et j'y croyais. Pauvre folle.
Monsieur Winckler, je dois vous confesser que dès la première page de votre roman, j'ai été conquise, happée. Je dois vous confesser que j'ai adoré vos Trois Médecins et qu'aujourd'hui, il fait partie de mon panthéon contemporain.
Tout y est.
Les personnages sont parfaits jusque dans leurs défauts. Ils sont une évolution audacieuse mais cohérente des héros originels : Bruno rêveur et insolent, la douceur et la finesse d'André, la bonhomie rassurante et drolatique de Basile, Christophe mystérieux et charismatique... Ils sont eux tels que Dumas les a forgés jusque dans leurs spécialités médicales...
Et tous les autres : Fisinger, royal et pusillanime, et LeRiche, et Mathilde, vénéneuse Mathilde...
Et moi qui attendais avec une fièvre effrayée et impatiente le bidet jaune, les ferrets de la reine (pardon, la parure de stylo de la femme du doyen de la faculté de médecine), je ne peux que saluer le tour de passe passe qui les transporte en 1971 à Tourmens !
Je crois aussi, Monsieur Winckler, que ce qui fait la force de votre roman, c'est qu'il n'est pas qu'une réécriture, qu'un hommage rendu au plus grand des romans d'aventures, qu'il n'est pas qu'un récit d'amour fou, de quête d'idéal et d'aventures romanesques. Non. Il est aussi un roman polyphonique à la construction et à la narration complexes mais toujours maîtrisée, qui cadence le récit avec panache. Il est aussi un roman engagé, politique, social, frondeur, sans concession qui interroge la médecine et sa pratique, mais qui met aussi en avant des questions de société essentielles (et à l'heure où le droit des femmes à disposer de leurs corps se trouve mis à mal, ils font du bien ces bretteurs de faculté à se battre pour cela aussi).
Oh... et votre dernière phrase, hommage discret mais résolu... Je la reprendrai pour clore cette missive : celui qu'il faut remercier pour cet ineffable bonheur de lectrice « c'est vous Monsieur Winckler »...


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J'avais adoré "La Maladie de Sachs" et j'ai pris vraiment beaucoup de plaisir à retrouver Bruno pendant ses études de médecine. Bruno Sachs est fils de médecin, il va suivre la trace de son père et va faire ses études de médecine à Tourmens. Nous sommes en 1973, et il rencontre André Solal , Basile Bloom et Christophe Gray, trois étudiants en médecine qui deviennent ses amis et ses frères. Par vocation et par amour des autres, ils vont apprendre leur métier, travailler dur, ils veulent une médecine plus juste et plus humaine, ils vont également côtoyer les militants de l'IVG,et de la contraception mais aussi contester la toute puissance des médecins hospitaliers et la toute puissance des labos pharmaceutiques. C'est l'histoire d'une amitié vrai et solide entre quatre hommes avec un grand coeur et qui ont choisi de consacrer leur vie à soigner.
Ce livre est à la fois instructif et divertissant, il se dégage de chacune des pages une formidable humanité. J'ai dévoré ce livre, il est passionnant !

Lien : http://aproposdelivres.canal..
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Un roman magnifique, largement alimenté par l'autobiographie de l'auteur qui pose clairement un des problème majeur de la médecine : quelle attitude avoir devant le malade, la maladie, la mort, sans exprimer son ressenti et ses angoisses personnelles, trouver le juste milieu entre empathie et neutralité bienveillante. Tout est dit dans cet ouvrage courageux, bousculant les icônes, exprimant les difficultés et angoisses de la plupart des étudiants en médecine ; il rappelle le leitmotiv que chaque médecin devrait avoir en tête devant un patient : qu'attend il de moi ? que souhaiterais-je si j'étais à sa place ? Ce livre résume en 745 pages tout ce que j'ai ressenti et n'ai jamais su dire en 10 ans d'études médicales !
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