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EAN : 9782851943668
64 pages
Fata Morgana (30/11/-1)
4.5/5   9 notes
Résumé :
Daté de 1899, "The Wind aroung the Reeds" est l'un des plus beaux et bouleversants recueils composés par W.B. Yeats pendant sa jeunesse, l'un des plus désespérément passionnés, des plus superbement musicaux, des plus fortement imprégnés de mythes celtiques et de légendes gaéliques. Il contient trente-sept poèmes , généralement courts. J'ai conservé vingt de ceux-là, qui me paraissent n'être pas trop défigurés après avoir traversé le rideau de feu de la traduction. <... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Superbe recueil du prix Nobel de littérature 1923, W.B. Yeats.
Version bilingue anglais/français traduite par André Pieyre de Mandiargues.
Ce livre est une sélection de 20 des 37 poèmes du recueil de 1899.

Véritable hommage à "la magique et merveilleuse Irlande", nous errons avec un poète et le poète au gré de ses pérégrinations amoureuses, de sa mélancolie, de ses réflexions passionnées et passionnantes, le tout sur fond de mythologie celtique.
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Des nappes de brumes flottent le long de collines verdoyantes où résonne un chant de barde, accompagné par un joyeux violoniste et des flûtes celtiques. Visions romantiques riment avec magie druidique. Tourné vers les quatre éléments, Yeats puise en eux la force d'errer à travers ce monde de mythes et légendes, à la recherche de la « rose secrète » symbolisant son « rêve passionné », où se confondent l’amour idéal et la connaissance ésotérique. Précisons que le symbolisme de ces poèmes ne les rend pas totalement hermétiques, même au néophyte : on y voit avant tout resplendir le folklore irlandais, dont Yeats collecta patiemment les récits, pour en présenter cette synthèse personnelle.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
"J'entends les chevaux obscurs, leurs longues crinières claquent,
leurs sabots font un lourd tumulte,
leurs yeux ont un éclat blanc,
Le Nord au-dessus d'eux déploie la nuit qui s'accroche et se traîne,
l'Est rit en cachette avant que l'aube poigne,
l'Ouest en rosée pâle pleure, soupire et disparaît,
le Sud épand des roses d'écarlate feu :
O vanité du sommeil, de l'espoir, du songe, de l'infini désir.
Les chevaux du désastre plongent dans l'argile lourde ;
ferme a demi tes yeux, bien-aimée, que ton coeur batte sur mon coeur,
et que ta chevelure tombe sur ma poitrine,
qu'elle noie la solitude d'amour en profond crépuscule de paix,
qu'elle cache leurs crinières fluctueuses, leurs pieds tumultueux
****
HEAR the Shadowy Horses, their long manes a-shake,
Their hoofs heavy with tumult, their eyes glimmering white;
The North unfolds above them clinging, creeping night,
The East her hidden joy before the morning break,
The West weeps in pale dew and sighs passing away,
The South is pouring down roses of crimson fire:
O vanity of Sleep, Hope, Dream, endless Desire,
The Horses of Disaster plunge in the heavy clay:
Beloved, let your eyes half close, and your heart beat
Over my heart, and your hair fall over my breast,
Drowning love's lonely hour in deep twilight of rest,
And hiding their tossing manes and their tumultuous feet."
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J'entends les Chevaux Obscurs, leurs longues crinières claquent,
Leurs sabots font un lourd tumulte,
leurs yeux ont un éclat blanc,
Le Nord au-dessus d'eux déploie la nuit
qui s'accroche et se traîne,
L'Est rit en cachette avant que l'aube poigne,
L'Ouest en rosée pâle pleure, soupire et disparaît,
Le Sud épand des roses d'écarlate feu :
O vanité du Sommeil, de l'Espoir, du Songe, de l'infini Désir,
Les Chevaux du Désastre plongent dans l'argile lourde ;
Ferme à demi tes yeux, bien-aimée, que ton cœur batte
Sur mon cœur, et que ta chevelure tombe sur ma poitrine,
Qu'elle noie la solitude d'amour en profond crépuscule de paix,
Qu'elle cache leurs crinières fluctueuses, leurs pieds tumultueux.
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THE SONG OF WANDERING AENGUS

I went out to the hazel wood,
Because a fire was in my head,
And cut and peeled a hazel wand,
And hooked a berry to a thread;
And when white moths were on the wing,
And moth-like stars were flickering out,
I dropped the berry in a stream
And caught a little silver trout.
When I had laid it on the floor
I went to blow the fire a-flame,
But something rustled on the floor,
And someone called me by my name:
It had become a glimmering girl
With apple blossom in her hair
Who called me by my name and ran
And faded through the brightening air.
Though I am old with wandering
Through hollow lands and hilly lands,
I will find out where she has gone,
And kiss her lips and take her hands;
And walk among long dappled grass,
And pluck till time and times are done,
The silver apples of the moon,
The golden apples of the sun.
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When my arms wrap you round I press
My heart upon the loveliness
That has long faded from the world
(...)
Quand mes bras font le tour de toi je presse
Mon coeur contre une gentillesse
Qui depuis longtemps a disparu du monde
(...)
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IL SOUHAITE LES VETEMENTS CELESTES

Eussé-je des cieux les vêtements brodés,
Tissus de lumière d'or et de lumière d'argent,
Les bleus, les troubles, les noirs vêtements
De la nuit et du jour et du demi-jour,
Je jetterais sous tes pieds tous ces vêtements;
Mais je suis pauvre, et je n'ai que mes rêves;
J'ai voulu que mes rêves soient jetés sous tes pieds;
Fais toi légère car tu foules mes rêves.
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Videos de William Butler Yeats (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de William Butler Yeats
Rendez-vous ce mercredi 4 octobre : deuxième épisode de notre série Dans les pages, où des écrivains se promènent dans la librairie pour nous parler de leurs livres préférés. Au programme : G. Simenon, F. Aubenas, J. Vallès, Antigone d'Anouilh (on ne peut pas oublier "Le quatrième mur" ) et le grand poète irlandais W.B. Yeats.
Merci Sorj et @editionsgrasset7893
Arthur Scanu à la réalisation au montage et à la prise de son et Antoine Daviaud au mastering
#shorts #short #shortvideo
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