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EAN : 9782343143286
234 pages
Editions L'Harmattan (12/03/2018)
4.17/5   6 notes
Résumé :
Extrait de la 4ème de couverture
« Dans ce roman, nous avons affaire à des constats qui portent sur les différenciations des modes de vie, les valeurs absolues et relatives, les liens sociaux, la vie familiale et la vie du monde, la psychologie individuelle inscrite dans la psychologie collective… Mais aussi, en toile de fond, la prise en compte de notre lecture du monde, de notre « être au monde », de notre participation au monde à cheval entre la France et ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Derrière le style narratif de Maria Zaki, se cache un texte construit sur des bases anthropologiques, psychologiques et socio-culturelles. Rien n'est écrit au hasard, ni de manière argumentative, mais les thèmes sont abordés sans tabou dans une narration originale ponctuée par de l'humour.
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Maria Zaki nous a habitués à un style d'écriture qui allie la profondeur des réflexions à la douceur. Une espèce de souplesse féline qui lui permet de traiter des sujets sérieux, voire graves, sans tomber dans des clichés, ni avoir recours à l'agressivité. Comme toujours elle refuse les sentiers battus, la facilité… C'est un bon roman, à lire cet été.
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Dans cette nouvelle fiction Maria Zaki propose un éclairage décalé sur « la figure de l'étranger » en la reliant à la question de la femme marocaine mais les femmes ne sont pas les seuls sujets dans ce roman, tous les personnages portent des vécus forts et intéressants.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Elle marcha alors d’un pas rapide jusqu’au Carrousel du Louvre… En se dirigeant vers la billetterie, elle remarqua une nouvelle aire marchande tout au fond du hall. Celle-ci était venue s’ajouter aux nombreux magasins qui y existaient déjà. Elle alla voir de plus près et trouva toutes les marques de luxe. Elle considéra les lieux et les personnes avec plus d’attention et vit l’une des images les plus distinctes du monde actuel où le commerce frénétique vient titiller l’art et la culture jusque sous leur nez. Comment restituer à l’art sa vocation de transformer les esprits contre la multitude de stratégies du capitalisme mondialisé ? se demanda-t-elle amèrement.
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A chaque passage, un ou deux gros pots d’échappement lui crachaient leur pollution à la figure. En revanche, les passants ne la dérangeaient guère. Ils l’évitaient soigneusement en pressant le pas. Personne ne la voyait réellement. Sa présence ne troublait aucunement la course du monde, ni les humeurs des gens. Elle avait la sensation très désagréable d’être le troisième carton, voilà tout !
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Elle avait trouvé une place pour s’asseoir mais malgré cela, se sentait moulue, affaiblie à tel point qu’elle craignait de s’assoupir. C’est alors qu’une idée farfelue surgit dans son esprit : compter les femmes foulardées et les femmes non foulardées qui passaient par là et comparer les résultats. Seize contre dix, le premier groupe l’emporta sur le second.
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Quand l’aube arriva enfin, changeant progressivement les couleurs du ciel, elle ne put s’empêcher de penser à Sabah qui, au même moment la veille, avait décidé de se jeter dans le vide. Elle ouvrit la fenêtre les mains tremblantes et fixa le sol en bas pendant de longues minutes sans bouger, comme pour partager avec la défunte quelque chose d’impartageable.
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Elle lui décrivit alors son émotion le jour où elle découvrit ce qu’était une Vanité en peinture. Ce type de toiles montre la mort ou le caractère éphémère de la vie humaine. Cela peut être un crane, un sablier qui se vide, un chandelier dont la flamme vacille ou une bulle de savon qui éclate. Il a pour message : « Memento mori » (Souviens-toi que tu dois mourir). Cela l’avait tellement touchée car elle avait, elle-même, ce rappel dans la tête, surtout devant des démonstrations de pouvoir, de gloire ou de faste.
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Videos de Maria Zaki (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Maria Zaki
AMI, Poème de Maria Zaki (SUR LES DUNES DE L'AIMANCE, L'Harmattan 2011) Lecture de Maziane.
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